anyl4psd » All Posts https://anyl4psd.org/forums/forum/frontier-between-humans-and-nature-the-degradation-of-nature-and-the-emergence-of-pandemics-frontieres-entre-lhumain-et-la-nature-la-degradation-de-la-nature-et-lemergence-des-pa/feed/ Wed, 31 May 2023 14:38:45 +0000 https://bbpress.org/?v=2.6.9 en-GB https://anyl4psd.org/forums/topic/energies-propres-a-la-place-du-petrole-dans-le-pnvi/#post-3761 <![CDATA[Energies propres à la place du pétrole dans le PNVi]]> https://anyl4psd.org/forums/topic/energies-propres-a-la-place-du-petrole-dans-le-pnvi/#post-3761 Sat, 12 Dec 2020 14:09:00 +0000 Faustin En effet, En effet, la RDCongo est riche en biodiversité et dont la survie de l’humanité en général et de la RDCongo en particulier en dépend. C’est le cas du bassin du Congo qui constitue le deuxième poumon mondial en réserve d’oxygène après l’Amazonie. Le Riff Albertin, contient plus de 14% d’espèces de plantes de toutes l’Afrique. Le Parc National des Virunga (PNVi) qui fait partie du e Riff Albertin, est le parc africain le plus riche en biodiversité. Il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et de Ramsar et constitue l’habitat de nombreuses espèces emblématiques (gorilles, okapis, éléphants, etc.) et des oiseaux suite à ses zones humides. De par son étendue, sa position géographique à cheval sur l’équateur et en zone de transition entre deux grandes régions biogéographiques (Guinéenne et Soudano-Zambézienne), ce parc possède une végétation extrêmement variée comprenant la forêt ombrophile au Nord, la savane dans la partie centrale, les forêts de bambous sur les volcans actifs et éteints de la chaîne des Virunga au Sud. Elle a une végétation étagée neiges éternelles des sommets du Ruwenzori en passant par les mousses et les lichens. C’est pour quoi, les naturalistes qualifient le PNVi de paradis terrestre et les historiens l’appellent huitième merveille du monde. Nous ne pouvons pas passer sous silence, les ressources halieutiques du Lac Edouard dont les vies de plus de 65 000 personnes riveraines de ce lac dépendent de la filière des poissons.
Malheureusement, cette biodiversité est menacée par l’exploitation du pétrole et cela est incompatible avec les autres dispositions existantes sur la protection des aires protégées. En titre illustratif, nous citerons la violation des dispositions nationales liées à l’eau (loi N°15/026 du 31 décembre 2015) qui interdisent tout rejet des déchets et autres substances, susceptibles de polluer la qualité des eaux de surface ou souterraine et celles liées à l’environnement (alinéa 2ème de l’article 33 de la loi N°11/009 du 09 Juillet 2011) qui déclarent nul, tout droit accordé dans les limites des aires protégées. Aussi, on note la violation des conventions sur le patrimoine mondial de l’UNESCO et les zones humides Ramsar de l’UICN.
Parmi les conséquences de l’exploitation du pétrole dans le PNVi on peut citer : la pollution des eaux du lac Edouard, l’unique source de l’eau de boissons des communautés, la destruction des zones humides d’importance nationale et internationale particulièrement comme habitats des oiseaux du PNVi et des oiseaux migrateurs, risque des financement des milices et mouvements rebelles et pourtant le gouvernement n’arrive à pas éradiquer les groupes armés sur le Lac Edouard, aggravation de la faible productivité du lac suite à la modification des conditions écologiques des poissons et les conflits avec les neufs pays le région du bassin du Nil suite à la pollution suite à la pollution des eaux du Nil blanc qui prend sa source à partir de la rivière Semuliki en contact avec le Lac Edouard.
Les partisans de l’exploitation du pétrole dans le PNVi pensent que c’est une source d’énergie et d’investissement. Nous sommes convaincus que, et comme vous les serez et toutes les autres autorités qui nous lisent en copie que ces arguments de tiennent pas debout, car la RD Congo dispose d’autres sources d’énergies fiables et durables aux revenus très largement supérieures que l’exploitation du pétrole dans le PNVi. C’est le cas de l’énergie hydroélectrique, éoliennes, des gaz naturels, solaires.
Même le Président de la République, Monsieur Felix Antoine Thisekedi avait reconnu cela dans son discours d’investiture le potentiel énergétique hydroélectrique de la RDCongo en disant que le Barrage d’Inga est à mesure d’alimenter beaucoup de pays d’Afrique en courant électrique. Cela prouve que, si les potentiels du Barrage d’Inga sont bien exploité, le problème d’énergie ne se poserait en en RDCongo et c’est une source de revenu pour la RDCongo sur le plan Africain de façon durable et dépasse de loin les revenus de l’exploitation du pétrole, qui est une ressources non renouvelables.
Outre le barrage d’Inga, la Province du Nord-Kivu, regorge beaucoup de cours d’eau sur lesquels on peut construire beaucoup des barrages hydroélectrique. Le cas le plus éloquent est celui de l’Alliance Virunga qui a déjà construit le centrale de Matebe, et avec d’autres qui sont en constructions.
L’usage des énergies fossiles, notamment le pétrole dans le PNVi est des plus en plus déconseillés par les nations unies dont fait partie la RDCongo, car selon la résolution 74/225 adopté par l’assemblée générale des Nations Unies le 19 décembre 2019 pour garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables durables et modernes, à un cout abordables, au 6ième point, l’assemblée générale des Nations Unies « souligne qu’il importe d’avoir accès à des sources d’énergies moins polluantes, durables et plus économiques à la cuisine et le chauffage […] appelle à créer aux niveaux nationales des conditions favorables à l’accroissement de l’utilisation des telles sources d’énergies dans tous les pays »,
L’exploitation du gaz méthane dans le Lac Kivu, est une source d’énergie alternative à l’exploitation du pétrole dans le PNVi. Le Lac Kivu recèle 55 milliards de mètres cubes du gaz méthane (CH4). L’exploitation de ce gaz est une source d’énergie, dans la Province du Nord-Kivu et représente environ 1 300 MW de potentiel énergétique partagé dans la région des Grands Lacs. Au-delà, une partie du CH4 peut aisément être utilisée ou commercialisée dans des bonbonnes pour un usage domestique en tant que combustible. Si la RD Congo parvenait à exporter ce gaz, cela apporterait beaucoup des capitaux à l’économie du pays. Un autre atout du gaz méthane du lac Kivu, est que c’est une ressource renouvelable, car il se forme en permanence est cela est le résultat de deux mécanismes simultanés : l’un dû à la fermentation des sédiments d’origine biogénique, l’autre provenant de la réduction du CO2 magmatique par de bactéries. Ce processus de formation du Gaz méthane éloigne bien entendu toute perspective de rupture de la production électrique dès son lancement.
C’est pourquoi, la même résolution 74/225 susmentionné des Nations Unies dit au 8ième point, « que le gaz naturel joue un rôle clé dans de nombreux pays en développement et que ce rôle risque de se développer […] dans la perspective de la transition vers des systèmes énergétiques à faibles taux d’émission à gaz à effet de serre […]. »
Une autre source d’énergie propre et renouvelable dont dispose la RD Congo est l’énergie éolienne et dont malheureusement est encore inexploitée. Vers les années 2018, les groupes Pure Water Tech et Gold Wind Afrique en partenariat avec le Ministre de l’énergie et des hydrocarbures à l’époque jadis piloté par le Ministre Ingele Tfoto, avait annoncé le projet de la création de 5 parc éoliennes qui produiraient plus de 750 Mégawats, quantités d’énergie trois plus grandes que la centrale hydroélectrique de Ruzizi 3. Le projet était évalué à plus d’un milliard de dollars et générerait plus de 5 milles emplois et cela de façon durable suite à la vante du curant.
Nous ne pouvons pas passer sous silence, l’énergie solaire que la RDCongo peut encore capitaliser suite à position géostratégique en cheval sur l’Equateur et dont la période de l’ensoleillement dure presque toute l’année avec des températures élevées .
Non seulement, la RD Congo peut exploiter les sources d’énergies renouvelable et propre pour son développement aux impacts socioéconomiques , mais aussi elle peut encore exploiter la gestion de l’environnent. Selon un rapport du cabinet Dalbeerg Global Development Advisors cité par Le Monde, la RDC pourrait gagner 1,1 milliard de dollars par an, et créer 45 000 emplois permanents si le domaine de l’environnement et du tourisme était bien géré. Ce rapport ajoute qu’outre les revenus du pétrole, le tourisme pourrait rapporter 235 millions de dollars; la pêche, 90 millions, l’énergie hydraulique 10 millions, tandis que, plus indirectement, les services rendus par les écosystèmes (séquestration du carbone, fourniture d’eau et prévention de l’érosion des sols) rapporteraient près de 64 millions de dollars. Enfin, le fait de préserver les ressources naturelles pour les générations futures représenterait une valeur de 700 millions de dollars par an. Ces 45 000 emplois et milliards de revenus sont revenus sont dont durable, c’est-à-dire de génération à génération contrairement à l’exploitation pétrole dans le PNVi dont les réserves pétrolières estimées à 6758 milliards de barils avec les recettes estimés à sept milliards de dollars pour une dizaines d’années d’exploitations et une centaine d’une main d’œuvre et doit être qualifié avec des conséquences néfastes irréversible pour la biodiversité .
Faustin Nyebone, Appui aux Initiatives Communautaire de Conservation de l’Environnement et de Développement Durable (AICED) – Directeur Exécutif et point focal de la plateforme ANYL4PSD

]]>
https://anyl4psd.org/forums/topic/les-dechets-plastiques-dans-la-lac-kivu-et-le-rechauffement-climatique/#post-3760 <![CDATA[Les déchets plastiques dans la lac Kivu et le réchauffement climatique]]> https://anyl4psd.org/forums/topic/les-dechets-plastiques-dans-la-lac-kivu-et-le-rechauffement-climatique/#post-3760 Mon, 07 Dec 2020 16:36:48 +0000 Faustin Impact de la pollution des eaux Lac Kivu par les emballages non biodégradables sur le réchauffement climatique dans la ville de Goma en RDCongo

En effet, Le climat de la ville de Goma se réchauffe de plus en plus, car selon l’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG), de 1977 à 2017 la Ville de Goma a connu une augmentation de 2 degré Celsius. La pollution des eaux du Lac Kivu par les emballages non biodégradables contribuerait dans une large mesure à ce réchauffement climatique. Le Lac Kivu est le moyen que les habitants de la ville de Goma utilisent pour ce rendre dans la ville voisine de Bukavu et vice versa. Et tout au long du voyage, les voyageurs jettent les emballages plastiques dans le lac. A cela s’ajoute les emballages en plastiques qui sont emportés dans le lac Kivu par les eaux de ruissellement, parce que jusque là, il n’ y a pas le mécanisme des de recyclages des emballages nonbiodégradables dans la ville de Goma . Une fois dans l’eau, ces emballages plastiques se décomposent l’effet des agents physicochimiques, notamment les sels dissouts dans l’eau, l’eau et les ultraviolet et ainsi il ya libérations des substances dans la grande partie sont toxiques qui étaient utilisé dans la fabrication des ces emballages et dont les algues s’en imprègnent, menaçant ainsi ces algues et pourtant les algues produisent à 60% l’oxygènes sur la plan mondiale. Donc pour lutter contre les réchauffements climatiques, on doit lutter contre la pollution des eaux par les emballages nonbiodégradables et par toute autre pollution qui détruisent les algues, les premiers producteurs de l’oxygène.
Par Nyebone Faustin
Le Directeur Exécutif National AICED, Point Focal de l’ANYL4PSD/ND4NP en RDCongo
Contact : Tél : +243 997 700 920,
Mail : nyebonefaustin@gmail.com, aicedrdc@gmail.com

]]>
https://anyl4psd.org/forums/topic/controverse-dans-la-loi-sur-les-hydrocarbures-en-rdc/#post-3759 <![CDATA[Controverse dans la loi sur les hydrocarbures en RDC]]> https://anyl4psd.org/forums/topic/controverse-dans-la-loi-sur-les-hydrocarbures-en-rdc/#post-3759 Fri, 27 Nov 2020 14:55:11 +0000 Faustin AICED point focal de la plateforme ANYL4PSD en RDCongo et VAM point focal de 350 Afrique organisations de la société civile environnementale congolaise s’insurgent contre la loi portant régime général des hydrocarbures en RDC.
Il s’agit en particulier de l’article 155 de la loi N°15/012 du 1er Août 2015 qui stipule qu’après audit environnemental, enquête publique et avis de l’établissement public chargé de l’évaluation et approbation de l’étude d’impact environnemental, on peut autoriser des activités d’exploration dans les aires protégées et zones interdites. Pour ces organisations, l’article bafoue toutes les dispositions nationales et internationales établies pour protéger la biodiversité et les ressources naturelles dans les aires protégées et donne ainsi un soubassement juridique à l’exploitation du pétrole dans ces sites en dépit des impacts négatifs sévères sur les communautés riveraines et les écosystèmes.
Ces organisations de la société civile environnementale demandent au gouvernement congolais de l’annuler ainsi que toutes les licences d’exploitation de pétrole déjà délivrées dans les aires protégées et de prioriser les investissements qui profitent directement et durablement aux communautés locales.
Pour ces organisations, cet article est non seulement incompatible avec les dispositions nationales et internationales sur la protection de la biodiversité, mais il risque de conduire à un écocide aux conséquences irréversibles dans les aires protégées dont le Parc national de Virunga, en détruisant les moyens de subsistance des communautés ce qui occasionnerait des conséquences dramatiques dont la déforestation accélérée, l’insécurité et la pollution.
Parmi les des incompatibilités notées avec les autres dispositions existantes sur la protection des aires protégées, on peut citer: la violation des dispositions nationales liées à l’eau (loi N°15/026 du 31 décembre 2015) qui interdisent tout rejet des déchets et autres substances, susceptibles de polluer la qualité des eaux de surface ou souterraine et celles liées à l’environnement (alinéa 2ème de l’article 33 de la la loi N°11/009 du 09 Juillet 2011) qui déclarent nul, tout droit accordé dans les limites des aires protégées. Aussi, on note la violation des conventions sur le patrimoine mondial de l’UNESCO et les zones humides Ramsar de l’UICN.
Ayant publiquement reconnu en mai dernier lors d’une interpellation, les menaces qui pèsent sur les aires protégées inscrites sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO, Monsieur Claude Nyamugabo, ministre de l’environnement a réaffirmé la nécessité pour la RDC de respecter les engagements souscrits aux termes de ladite convention, ceci conformément à l’article 215 de la constitution par la République Démocratique du Congo qui affirme la valeur supra- législative des traités internationaux sur nos lois internes.
Les organisations environnementales congolaises appellent le gouvernement à être un véritable allié pour les citoyens, en reconsidérant ces décisions d’exploitation pétrolière dans les aires protégées, en se concentrant plutôt sur les opportunités de revenus soutenant les moyens de subsistance des communautés locales et en investissant dans la production d’énergie renouvelable, la pêche et l’écotourisme qui pourrait gagner 1,1 milliard de dollars par an, et créer 45 000 emplois permanents, selon le rapport du cabinet Dalbeerg Global Development Advisors.
________________________________________
Faustin Nyebone, Appui aux Initiatives Communautaire de Conservation de l’Environnement et de Développement Durable (AICED) – Directeur Exécutif et Point focal de la plateforme ANYL4PSD en RDCongo
Ephrem Bwishe, Volontariat Action Mobilité (VAM) – Président et point focal de 350 Afrique

]]>
https://anyl4psd.org/forums/topic/la-lutte-contre-le-petrole-dans-virunga-jeunesse-antipetrole/#post-3756 <![CDATA[la lutte contre le pétrole dans Virunga: “jeunesse antipétrole”]]> https://anyl4psd.org/forums/topic/la-lutte-contre-le-petrole-dans-virunga-jeunesse-antipetrole/#post-3756 Mon, 23 Nov 2020 12:13:26 +0000 Faustin l’approche « la jeunesse antipétrole » autour des Virunga un des moyens de lutte contre l’exploitation du pétrole dans le PNVI de façon durable : « Cas du lac Édouard »

En effet, les menaces de l’exploitation pétrolière pèsent toujours sur le Lac Edouard qui fait partie du Parc national des Vrunga ( PNVi). C’est ainsi que, dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau Pacte pour la Nature et les Personnes conduits par African Network of Young Leaders for Peace and Sustainable Development (ANYL4PSD/ND4NP voir le site http://www.anyl4psd.org ) et dont AICED est le point focal en République Démocratique du Congo , nous avions pensé que l’une des façons de lutter contre cette menaces de l’exploitation, dans ce Lac Edouard de façon durable, consiste à un changement de mentalité et le changement commence à la base. AICED a pensé pense qu’il faut préparer une jeunesse « antipétrole » à la base, dans les écoles à Vitshumbi sur les conséquences néfastes écocides et irréversibles de l’exploitation du pétrole dans le Lac Edouard. Une fois cette jeunesse « antipétrole » formée, non seulement elle pourra s’impliquer dans le plaidoyer, mais aussi elle pourra transmettre ces valeurs à d’autres et ainsi on aura une « génération antipétrole », car la mission du 11-21 août 2007 de l’UNESCO/UICN au PNVi avait proposé que « ce sont les populations locales qui pourront par la suite influencer les autorités politiques et administratives pour qu’elles appuient les initiatives en faveur de la conservation »
Nous pensons que les jeunes une fois formés dès le bas âges, constituent une force non négligeable pour influencer les autorités politiques en matière de lutte contre l’exploitation du pétrole dans le PNVi , d’où notre approche « jeunesse antipétrole » autours des Virunga.
Par Nyebone Faustin
Le Directeur Exécutif National AICED, Point Focal de l’ANYL4PSD/ND4NP en RDCongo
Contact : Tél : +243 997 700 920,
Mail : nyebonefaustin@gmail.com, aicedrdc@gmail.com

]]>
https://anyl4psd.org/forums/topic/non-application-des-recommandations-lunesco-uicn-pnvi-et-ses-consequences/#post-3751 <![CDATA[non application des recommandations l’UNESCO/UICN/ PNVi et ses conséquences]]> https://anyl4psd.org/forums/topic/non-application-des-recommandations-lunesco-uicn-pnvi-et-ses-consequences/#post-3751 Sun, 08 Nov 2020 03:04:45 +0000 Faustin la non application des recommandations des missions de l’UNESCO/UICN au PNVi , une des causes de la destruction de ce site du Patrimoine Mondiale de l’UNESCO

.En effet, le Parc National des Virunga (PNVi), site du Patrimoine Mondiale de l’UNESCO est victime de la destruction méchante il y a presque deux décennies et dont les causes et les responsabilités sont partagées et dans ce dossier ; nous allons nous intéresser aux responsabilités de l’UNESCO.
Sans conteste, L’UNESCO est ses partenaires fournissent des efforts digne d’éloge pour protéger ce bien du Patrimoine. C’est dans ce cadre que , l’UNESCO et l’UICN ont organisé plusieurs missions au PNVi en RDCongo, tout en donnant des recommandations afin de sauver ce site et dont malheureusement ces recommandations ne sont pas appliquées.
La non application des ces recommandations a des conséquences sérieuses sur le PNVi, car la conclusion de la deuxième mission du 11 – 21 Août 2007 au PNVi dit ce qui suit « ceci pourrait conduire à des impacts irréversibles sur le site poussant à un retrait du bien de la liste du Patrimoine mondial : seules des mesures rapides et efficaces peuvent éviter cette grave situation »

I. Analyse du niveau de l’application des recommandations des missions UNESCO/UICN au PNVi

1.1. Lutte contre la pauvreté dans et autours du PNVi
– La recommandation de la mission de l’UNESCO/UICN au PNVi du 11-21 aout 2007
La conclusion de la deuxième la mission l’UNESCO/UICN au PNVi du 11-21 aout 2007 avait dit explicitement que « la pauvreté pousse à l’envahissement des terres du parc, à la carbonisation et à la pêche illicite, et […] les programmes à développer en priorité ne sont pas scientifiques, elles sont socioéconomiques […], la réponse est urgente en liaisons avec la vitesse de dégradation à la fois, des mentalités et des valeurs naturelles du parc »
– Niveau d’application sur terrain
Cela est aussi vrai dans les milieux riverains du Lac Edouard. Selon nos enquêtes auprès des associations des mamans fumeuses des poissons de Vitshumbi (UFEPIDP et UWAZE), il ya en moyenne capture de 3800 poissons par jours. Ce qui donne une moyenne de presque 0,14 $ comme revenu journaliers par personne. Cela en dessous du seul de la pauvreté.
Le nombre des générations augmentent dans une aire protégée alors que le revenu des familles deviennent des en plus faible, c’est une bombe à retardement.

1.2. Promotion de l’agriculture
– La recommandation des missions de l’ UNESCO/UICN au PNVi
• Mission du 11-21 aout 2007
Cette mission avait encouragé des développer des actions riveraines notamment, l’amélioration de la production agricole par l’initiation à l’agro-forestières,
• Mission du 23 au 28 avril 2018
Cette mission avait recommandé l’agriculture durable dans le milieu riverain du PNVi,
– Niveau d’application sur terrain
Dans le territoire de Nyiragongo, riverain du PNVi et dont 49 % du territoire est occupé par les communautés et 51 par le parc, l’agroforesterie et l’agriculture durable n’ont jamais commencées. Suite aux changements climatiques avec comme conséquences les inondations, glissement des terres, érosions, cela pousse les communautés à faire recourt à l’usage à des engrains chimiques .Cet usage abusif des engrais chimiques appauvrissent les sols à Kibumba. Selon nos dernières enquêtes même les engrains chimiques n’arrivent plus à assurer la production. Car, selon les agriculteurs de Kibumba, pour un champ dans lequel on a utilisé 15 kg d’engrais chimiques, après 6 récoltes, les 15 kg d’engrais chimiques deviennent insuffisant, il faut utiliser 20 kg et ainsi de suite. Cette situation est une bombe à retardement, car elle pousser les commutés à pression sur le PNVi à la recherche de terres arables et surtout le PNVi et dont 49 % du territoire est occupé par les communautés et 51 par le parc, une autre bombe à retardement.
D’autres part, comme, Kibumba est riverains du PNVi, ces eaux de ruissellement, chargé d’engrains chimiques sont entrainé dans les étangs d’eau du PNVi, lieu d’abreuvoir de la faune sauvage, avec risque polluer les écosystèmes du PNVi et modifier la physiologie de la faune et sans oublier que dans cette partie, il y a les gorilles. Une autre bombe à retardement.

1.3. Eau, hygiène et assainissement
– Recommandation de la recommandation de Mission l’UNESCO/UICN au PNVi du 11-21 aout 2007
Parmi les actions riveraines recommandé par cette mission dans le domaine de l’eau, hygiène et assainissement, il ya amélioration des conditions sanitaires et cela à moyen et à long terme.
– Niveau d’application sur terrain
La population de Kibumba, par manque de sources d’eau potable, elle utilise les eaux de ruissellement des pluies comme eau de boisson et cela sans aucun traitement physicochimique, ce qui est insolite au 21ièmee siècle. Les engrains chimiques déjà en usage abusif vont se retrouver dans ces eaux de ruissellement que prend cette communauté avec toutes les conséquences sanitaires.

1.4. Le climat de confiance entre les gestionnaires du parc et les communautés riveraines
– Recommandation des mission de l’UNESCO/UICN au PNVi
• Mission du 6 au 20 mars 2006 au PNVi
Cette mission avait recommandé à l’ICCN l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de partage, avec les communautés locales, des bénéfices du tourisme de vision et en particulier de ceux que génère le tourisme de gorilles. Cela ne ferait qu’améliorer les rapports entre l’ICCN et les communautés locales concernées.
• Mission du 11-21 aout 2007
Cette mission avait recommandé de poursuivre et renforcer la sensibilisation des populations locales en ce terme : Il est impératif de collaborer avec les populations locales pour s’assurer qu’elles bénéficient réellement des retombées de l’écotourisme et pour renforcer leurs relations avec le PNVi. Ceci devrait contribuer d’une manière tangible à assurer que les populations locales ne se sentent pas exclues de la politique de conservation du parc et qu’elles prennent conscience de tout l’intérêt économique qu’elles pourraient tirer de l’exploitation touristique durable de la valeur universelle exceptionnelle que leur offre ce bien du patrimoine mondial. Ce sont les populations locales qui pourront par la suite influencer les autorités politiques et administratives pour qu’elles appuient les initiatives en faveur de la conservation
– Application sur terrain
Pour le moment, il n’y a pas un bon climat, entre le gestionnaire du parc et les communautés riveraines du Lac Edouard. Dés le début la population de Vtshumbi défendait le tourisme, c’est pourquoi, elle s’est opposée à l’exploitation du pétrole dans le lac Edouard et cela malgré l’influence parfois des politiques. Selon nos enquêtes sur terrain, cette population s’attendait en retour à bénéficier des retombés du tourisme. Malheureusement cette population, non seulement, elle ne bénéficie pas de ces retombés, poursuivent les témoignages des enquêtés, mais elle se sent trahit par l’ICCN qui cherche à les déloger des pêcheries. Cette méfiance, a commencé à se transformé à un conflit être ouvert. En titre illustratif, nous citerons le cas de la manifestation de la population de Vitshumbi du 28/11/2018 qui s’est soldé par la destruction du bureau de la COPEVI, des écogardes et des maisons des certaines personnes supposé collaborer avec l’ICCN et qui s’est soldé par la mort d’hommes dont deux civils et un écogarde et dont nous déplorons ces vies humaines.

II. Recommandation
Eu égard à ce qui précède nous recommandant à l’UNESCO et l’UICN ce qui suit :

Sur le plan juridique
A coté des recommandations qui sanctionnent la fin des missions, prévoir des mesures contraignantes en cas du non applications des recommandations.

Sur le plan socioéconomique
• De concevoir les mécanismes de suivi de recommandations sur le plan socioéconomique en créant une commission dans laquelle les communautés seront représentées qui pourra chaque fois évaluer les niveaux d’application, les avancés et les contraintes, car à quoi bon de multiplier les missions sans suivit,
• A propos du Lac Edouard, concevoir le mécanisme de source de protéine de substitution pour les communautés riveraines du Lac Edouard afin de permettre d’observer les périodes des repos.
Sur le plan sécuritaire
• Vu que ce sont les groupes armés détruisent le PNVi, et que les casques bleus de la MONUSCO appuient seulement le FARDC et les écogardes ne sont pas appuyé, que l’UNESCO fasse faire un plaidoyer au près du conseil de sécurité de l’ONU pour qu’il y ait la création des casques écogardes, qui pourront être envoyé en appui aux écogardes dans le monde là où le bien du patrimoine serait détruit par les groupes armés.
• A l’instar de monsieur Ahmed al Faki al Mahdi, un ancien combattant islamiste malien, qui était jugé à la Cour pénale internationale pour son crime suite à sa participation à la destruction de mausolées à Tombouctou au Mali, que l’UNESCO fasse un plaidoyer internationales pour que les destructions des écosystèmes du PNVi, soient classé parmi les crimes de guère, surtout que droits environnementaux font partie font partie des droits collectif, de solidarité .

Par Nyebone Faustin
Directeur Exécutif National AICED et Point focal de la plate forme ANYL4PSD en RDCongo
Tel : + 243 997 700 920
Mail: nyebonefaustin@gmail.com
aicedrdc@gmail.com
Page facebook: Aiced Asbl

]]>
https://anyl4psd.org/forums/topic/le-petrole-dans-le-lac-edouard-les-lois-de-la-rd-congo-se-contredisent/#post-3736 <![CDATA[Le pétrole dans le lac Edouard : les lois de la RD Congo se contredisent]]> https://anyl4psd.org/forums/topic/le-petrole-dans-le-lac-edouard-les-lois-de-la-rd-congo-se-contredisent/#post-3736 Mon, 02 Nov 2020 13:42:50 +0000 Faustin L’exploitation du pétrole dans le lac Édouard : les lois de la RD Congo se contredisent

En effet, le Parc National des Virunga (PNVi), site du Patrimoine Mondiale de l’UNESCO objet de fierté de la RDCongo et du monde entier est victime de la destruction méchante il y a presque deux décennies et sans oublier les attaques contre les écogardes. A cela s’ajoute les menaces de l’exploitation pétrolières dans le Lac Edouard qui pèsent encore sur ce site et dont certaines lois autorisent cela. C’est le cas de la Loi n° 15/012 du 1ier août 2015 portant régime général des hydrocarbures donne la possibilité d’exploitation pétrolière dans les aires protégées, car à son article 155 il est dit ce qui suit « L’exercice des activités d’hydrocarbures en amont est interdit dans les aires protégées et les zones interdites.
Pour cause d’utilité publique, un décret délibéré en Conseil des Ministres peut, après audit environnemental, enquête publique et avis de l’établissement public chargé de l’évaluation et de l’approbation de l’étude d’impact environnemental ainsi que du suivi de sa mise en œuvre, autoriser tes activités d’exploration dans les aires protégées et zones interdites.
En cas de découverte d’hydrocarbures, il pourra être procédé à l’exploitation, après déclassement de tout ou partie des aires protégées et zones interdites
Ce déclassement aux fins d’activités d’hydrocarbures se fait conformément à la loi. »

En outre, cette loi portant régime général des hydrocarbures susmentionnée, dit ce qui suit à son article 156 « le contractant ou son sous-traitant est tenu de respecter les dispositions légales et réglementaires relatives à la protection de l’environnement et du patrimoine culturel.
Il est responsable objectivement de tout dommage causé dans le cadre des activités d’hydrocarbures ».
Cet article est contraire à la constitution de la RDCongo , car elle décline toute responsabilité de l’Etat en cas de pollution et pourtant l’article 53 de Constitution de la RDCongo modifiée par la loi N° 11/002 du 20 janvier portant révisions de certains articles de la constitution de la RDCongo, dit ce qui suit : « l’Etat veille à la protection de l’environnement et à la santé des populations » .

D’autres part, les eaux du Lac Édouard, c’est non seulement l’unique source d’eau de boissons des communautés riveraines de ce lac et mais aussi l’une source des nourritures (protéines animales) pour plus de 50 000 personnes riveraines du Lac Edouard, on dirait « le fleuve Nil pour l’Egypte ». En cas de pollution des eaux de ce Lac, rappelons-le qui est inévitable, il y aura diminution de la productivité des poissons causant une insécurité alimentaire et la consommation des ces eaux polluées métrant la santé de plus de 50 000 personnes en danger . Cette situation est contraire à la constitution de la RDCongo qui dit à son article 16 que « la vie humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et la protéger », l’article 47 ajoute « le droit à la santé et à la sécurité alimentaire est garantie » et l’article 48 renforce en disant « […] le droit d’accès à l’eau potable […] sont garantis ».

La loi n° 15/012 du 1ier août 2015 portant régime général des hydrocarbures dont il est ici question est aussi contraire à la Loi n° 15/026 du 31 décembre 2015 relative à l’eau, car Article 19 de cette loi sur l’eau dit ceci : « est interdit, tout rejet des déchets, substances, organismes ou espèces biologiques exotiques envahissantes susceptibles de polluer, d’altérer ou de dégrader la qualité des eaux de surface ou souterraine, tant continentales que maritimes, de nuire à leurs ressources biologiques et aux écosystèmes côtiers et de mettre en danger la santé. Les rejets dans l’eau sont constitués de tout déversement, effluent, écoulement, immersion, infiltration et tout dépôt direct ou indirect de substance solide, liquide ou gazeuse ».

Cet article de la loi relative à l’eau ne dit pas qu’il faut jeter une substance dans l’eau et attendre s’il ya aura pollution ou non, mais en revanche, elle dit « est interdit, tout rejet des déchets, substances, […] susceptibles de polluer, la qualité des eaux […] et de mettre en danger la santé » et pourtant l’exploitation du pétrole des eaux du Lac Edouard est susceptible de polluer et de nuire aux vies humaines et ressources et halieutiques du Lac Edouard.

Sans conteste, la Loi n° 15/012 du 1ier août 2015 portant régime général des hydrocarbures qui donne la possibilité d’exploitation pétrolière dans le lac Edouard qui fait partie des aires protégées et dont l’exploration a déjà pris fin, est en contradiction avec la loi relative à l’eau d’autre part et de surcroit elle est aussi en contradiction avec la Constitution de la République et pourtant c’est la constitution qui prime sur toutes les autres lois.
Par Nyebone Faustin Directeur National AICED et point focal de la plateforme ANYL4PSD /RDC
Tel : + 243 997 700 920
Mail: nyebonefaustin@gmail.com
aicedrdc@gmail.com
Page facebook: Aiced Asbl

]]>
https://anyl4psd.org/forums/topic/proposition-dun-edit-sur-les-suivit-veterinaires-de-la-viande-de-chasse/#post-3731 <![CDATA[proposition d’un édit sur les suivit vétérinaires de la viande de chasse]]> https://anyl4psd.org/forums/topic/proposition-dun-edit-sur-les-suivit-veterinaires-de-la-viande-de-chasse/#post-3731 Thu, 22 Oct 2020 20:07:49 +0000 Faustin I. PREAMBULE :

D’après le rapport du Programme de Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) sur l’évaluation environnemental post-conflit, en la République Démocratique du Congo (aout 2011), il est dit que « les évaluations et les projections suggèrent qu’entre 1,1 et 1,7 million de tonne de viande de brousse ou de viande d’animaux sont consommés chaque année en RD Congo, ce qui représente une valeur totale d’un millions de dollars US par an. Cela prouve que, la vente de la viande de brousse est un métier lucratif et une source des protéines non négligeables pour les communautés.

Le même rapport du PNUE susmentionné ajoute : « la population des gorilles des plaines de l’Est de la RDCongo dans le Parc National de Kahuzi biega (PNKB) a été fortement amoindri à cause de la chasse de la viande de brousse ». Cela prouve qu’il y a la pression sur les espèces protégées dans le PNKB.

Cette situation est aussi vraie aussi dans le territoire de walikale, à l’Est de la RDCongo. Le territoire de Walikale se trouve dans la Province du Nord-Kivu à l’Est de la RDCongo et il est adjacent à trois aires protégées notamment : le Parc National de Kahuzi Biega, le Parc National des Virunga et le Parc National des Maiko contient aussi les forets communautaire et d’importantes réserves minières.
les communautés riveraines des forets communautaires et des aires protégées recourt à la chasse des primates comme l’unique source de protéines animale, car selon nos enquêtes , dans seulement 3 groupement sur 15 groupement que compte le Terrotire de Walikale, il ya abattage en moyenne de 30 cercopithèques, 20 chimpanzés et un gorille par jours.

En outre, les forets communautaires de ce territoire et les aires protégés sont devenu le lieu de refuge les rebelles (nationaux et étrangers) et ces rebelles rebeller abattent les primates pour se ravitailler en équipement militaires, car un primate se vent dans le marché du Mubi à 10 dollars, ce qui est une source de financement non négligeable pour les rebelles.

D’autres part, l’arrêté N°014/CAB/MINE/ENV/2004 du 29 avril 2004 relatif aux mesures d’exécution de la loi N°82-002 du 28 mai 1982 portant règlementation de la chasse ne contient pas des dispositions sur le contrôle de la qualité sanitaire de la viande boucané par le service vétérinaire et il n’y a pas de mécanismes pour identifier si l’espèce de la viande boucanée est une espèce totalement, partiellement et non protégées. Et cela fait qu’il y a pression sur les espèces protégées.

Le fait que la communauté de cette territoire consomme la viande des brousses parfois encore saignante à l’absence de toute vérification des vétérinaires et cela la prédispose au risque du COVID-19 et de la MVE car, il existe des relations entre la consommation de viande de brousse et l’émergence de zoonoses. C’est ainsi que, depuis que la pandémie de COVID-19 s’est propagée dans le monde entier, la Chine a interdit la chasse et la consommation de viande des animaux sauvages. Il en va de même de l’épidémie de la maladie à virus Ebola (MVE). Suite au contact étroit avec le sang, les fluides d’animaux lors du découpage, le transport, et préparation des carcasses d’animaux vecteurs. L’émergence de zoonoses devient encore très sérieuse parce que ces animaux peuvent contenir les virus sans monter les signes cliniques. Beaucoup d’efforts sont conjugués pour lutter contre la pandémie de COVID-19 et la MVE en cherchant le vaccin et en pratiquant les gestes barrières mais en oubliant de s’attaquer à la source, les animaux vecteurs. C’est pourquoi, la maladie MVE est devenu endémique et cyclique en RDCongo, car depuis sa première apparition dans le village de Yambuku territoire de Bumba (Août 1976) nous sommes à la 11ième épidémie avec la nouvelle qui a était déclarée en juin 2020 en Équateur . Sans oublié le fait, la MVE est apparue dans une nouvelle Province du Nord-Kivu ( d’’août 2018 à juin 2020 ) et a causé la mort de 2 280 personnes. Nous risquons d’assister au même scenario avec le COVID-19. Sans conteste, la pandémie du COVID-19 et la MVE, constitue un risque de catastrophe biologique aussi longtemps qu’on n’a pas encore règlementé le contact entre l’homme et la viande brousse.

C’est ainsi que, dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau Pacte pour la Nature et les Personnes conduits par African Network of Young Leaders for Peace and Sustainable Development (ANYL4PSD/ND4NP voir le site http://www.anyl4psd.org ) et dont je suis est le point focal en République Démocratique du Congo , je me suis penché à cette problématique en faisant un plaidoyer que nous avions adressé au Président de l’Assemblé Provinciale du Nord-Kivu et qui avait pour objet : « Insuffisance des dispositions pour le contrôle des espèces de la viande boucané et de la qualité sanitaire : menace d’une catastrophe biologique latente, pression sur les espèces protégées demande de votre implication. Cas de des forets communautaires dans le Territoire de Walikale , (RDCongo) »

L’Honorable Président de l’Assemblée avait répondu dans sa lettre N°59/CAB-PRES/DC/ASS.PRO.NK/2020 du 01 septembre 2020 dans laquelle il a dit de proposer un édit portant sur la protection des espèces protégées.

II. PROPOSITION DE L’EDIT

Vu la constitution de la RDCongo, en ses articles 203 : alinéa 17, 18 et 19 et article 204, alinéa 20,21, et 22,

Vu Loi n° 08/012 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces du 31 juillet 2008 dans son article 36 alinéa 7, 8 et 13 et 37,

Vu l’arrêté N°014/CAB/MIN/ENV/2004 du 29 Avril 2004 relatif aux mesures d’exécution de la loi N°82-002 du 28 mai 19182 portant réglementation de la chasse dans ses articles 3 et 7
Vu la loi N°11/009 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement du 09 juillet 2011 dans son article 27,

Vue Ordonnance N°20/014 du 24 mars 2020 portant proclamation de l’état d’urgence sanitaire pour faire face à l’épidémie de COVID‐19 ;

Vu l’Arrêté Provincial N°01/113/CAB/GP-NK/2013 du 13 Novembre 2013 portant Création d’un Conseil Provincial de Prévention des Risques et des Gestion des Catastrophes (CPPR-GC) NK et dont le COVID-19 fait partie de catastrophes sanitaires ;

Considérant la convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore menacées d’extinctions,

Considérant le rapport des organisations internationales qui montre la menace d’extinctions des espèces notamment le WWF qui a montré dans son rapport d’octobre 2018 que les populations mondiales de poissons, d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens et de reptiles ont diminué de 60 % en moyenne entre 1970 et 2014 et d’après le rapport du Programme de Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) sur l’évaluation environnemental post-conflit, en la République Démocratique du Congo (aout 2011), montre que « la population des gorilles des plaines de l’Est de la RDCongo dans le Parc National de Kahuzi biega (PNKB) a été fortement amoindri à cause de la chasse de la viande de brousse.

Considérant la Convention du Centre du Patrimoine Mondial,

Considérant les différents rapports qui montrent la corrélation entre les maladies infectieuses et la faune sauvage notamment, le rapport de l’Organisation Mondiale de Santé Animale sur le commerce des animaux sauvages et les maladies zoonotiques émergentes d’Avril 2020 ; et le rapport des Groupes d’experts de haut niveau du Comité d’Expert de la Sécurité Alimentaire de la FAO, dans son rapport sur les conséquences de la pandémie du COVID-19 pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition (SAN) du 24 Mars 2020,

Considérant l’urgence,

Arrête

Article 1ièr : avant d’octroyer le permis de chasse, le demandeur du permis doit venir avec ses chasseurs qui seront identifié et une carte d’indentification leur sera délivrée. Ainsi le demandeur du permis du permis et ses chasseurs doivent suivre une formation organisée par le service de l’environnement sur l’identification des espèces des primates protégés et sur les maladies zoonotiques, leurs contagions et le moyen de prévention ; et l’issue de la formation le certificat leurs seront délivrés. Le cout de cette formation sera incorporé dans le cout du permis de chasse.

Article 2 : en provenance de la chasse, les chasseurs doivent passer par un post de contrôle de prévus par le service de l’environnement pour vérifier l’état sanitaire de la viande de brousse et les espèces. Apres le contrôle, un jeton de certification sera livré.

Article 3. Tout revendeur de la viande brousse doit avoir consulté le service vétérinaire au préalable et qui lui livrera un jeton de contrôle l’état sanitaire de la viande de brousse et les espèces. Sans laquelle une amande de ………. FC est prévu si la viande est espèce non protégée et la viande sera saisi si l’espèce est une espèce protégée et l’auteur sera sanctionné conformément l’article 85 de la à la loi N°82-002 du 28 mai 19182 portant réglementation de la chasse.

Article 4 : En partant à la chasse, les chasseurs doivent avoir les gans dans leurs équipements qu’ils porteront lors de la manipulation de la viande. Ce centre de contrôle veillera à ce contrôle avant d’aller à la chasse.

Article 5 : les primates vivant, morts, leurs viandes ou leurs peaux qui sont concernés par cet arrêté sont : les gorilles, les chimpanzés, les cercopithèques et les colobes

Article 6 : les contrevenants sont seront sanctionnés conformément l’article 85 de la à la loi N°82-002 du 28 mai 19182 portant réglementation de la chasse.

Article 7 : au niveau du territoire, en créer une commission dans laquelle il y aura l’autorité territoriale, service de l’environnement, la police et la société civile. Cette commission pourra évaluer les avancées et les obstacles

Proposition d’AICED
Par Nyebone Faustin
le Directeur Exécutif National AICED, Point Focal ANYL4PSD
Contact : +243 997700920, +243 844057495
nyebonefaustin@gmail.com, aicedrdc@gmail.com

]]>
https://anyl4psd.org/forums/topic/destruction-du-lac-edouard-dans-le-pnvi-causes-et-voies-de-sortie/#post-3701 <![CDATA[DESTRUCTION DU LAC EDOUARD DANS LE PNVI : CAUSES, ET VOIES DE SORTIE]]> https://anyl4psd.org/forums/topic/destruction-du-lac-edouard-dans-le-pnvi-causes-et-voies-de-sortie/#post-3701 Thu, 24 Sep 2020 15:03:38 +0000 Faustin IMPACTS SOCIOECONOMIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX DE LA DESTRUCTION DES RESSOURCES HALIEUTIQUES DU LAC EDOUARD DANS LE PARC NATIONAL DES VIRUNGA (PNVI) : CAUSES, ET APPROCHES MULTISECTORIELLES COMME VOIES DE SORTIE

I. ETAT DE LIEU DU LAC EDOUARD

Le lac Edouard fait partie du Parc National des Virunga (PNVi). Depuis la création PNVi en 1925, le lac Edouard était laissé aux communautés comme source de protéines animales en compensation de leurs terres qui étaient devenu le PNVi , une aire protégée. Le lac Edouard était comme un rempart pour la protection des écosystèmes du PNVi. Malheureusement, la production de ce lac baisse au jour le jour et cela met les écosystèmes du PNVi et les populations riveraines du Lac Edouard en danger et surtout ces communautés de doivent pas pratiquer ni l’élevage, ni la culture, parce qu’elles vivent dans ce parc, site du Patrimoine mondiale de l’UNESCO.
Plusieurs causes sont à l’origine de la diminution des ressources halieutiques du Lac Edouard. C’est ainsi que, dans le cadre de la mise en œuvre du Nouveau Pacte pour la Nature et les Personnes conduits par African Network of Young Leaders for Peace and Sustainable Development (ANYL4PSD/ND4NP) et dont AICED est le point focal en République Démocratique que nous avions conçu ce rapport afin d’apporter de nos modestes proposition des vois de sortie par l’approche multisectorielle.

II. CAUSES DE LA DESTRUCTION DE RESSOURCES DU LAC EDOUARD
1. La pêche illicite
Sans aucun doute la pêche illicite constitue une des causes de la diminution du potentiel ichtyologique du lac suite à l’utilisation de filet de mailles très réduites et la pêche dans les frayères qui sont comme des « maternités » pour les poissons. Avant le tilapia avait une longueur de 25 centimètres et pesait 350 grammes (c’est-à-dire presque 3 poissons pour un kilo), pour le moment la longueur est descendu à 19,5 centimètres et le poids à 180 grammes (presque 7 poissons pour un kilogramme). Cette situation a été décrié il ya plus de deux décennies.
Pour le moment, les pécheurs clandestins utilisent même les moustiquaires pour pêcher les alevins, quelle destruction méchantes.
2. La surexploitation du lac
Selon le chercheur VAKILI, vu que les potentiels maximum du lac qui s’élève à 16 000 tonnes des poissons par an, il ne faudrait pas que le nombre de pirogue dépasse un total de 700 pirogues sur tout l’étendu du lac. Pour le moment, le nombre de pirogue avoisine toujours autour de 1000 . Cela prouve que le lac est surexploité et cela a comme conséquence la diminution de son potentiel halieutique et surtout encore avec la légalisation d’autres pêcheries qui n’existaient avant.
3. L’explosion démographique
A vitshumbi par exemple, selon l’ancienne convention ICCN-COPEVI on devrait avoir seulement 2800 pêcheurs, 5 pasteurs, 5 agents de service et les enseignants des écoles agrées et leurs familles. En outre, lorsqu’un enfant d’un pêcheur vient d’atteindre 18 ans il fallait l’expulser du village. Or, pour le moment, à vitshumbi, il y a une population estimé à plus de 27 400. Cette explosion démographique a pour conséquence, la pression sur le lac. Selon nos enquêtes sur terrain à vitshumbi, il a ya 145 naissances en moyenne par mois , ce qui donne la moyenne de presque 5 naissances par jours, véritable explosion démographique qui est à la base de la pression qui s’exerce de plus en plus sur les ressources halieutiques du lac et par ricochet les écosystèmes du PNVi avec la création des nouvelles agglomérations.

Même la mission de l’UNESCO/UICN au PNVi du 11 au 21 aout 2006 en RDCongo, avait aussi remarqué que, outre les pêcheries illicites, les pêcheries autorisées avait de leur côté largement dépassé la taille qui leur avait octroyée à l’origine. La taille de la pêcherie de Vitshumbi avait doublé de taille en 10 ans, c’est en dire jusqu’à 2006. Maintenant, si à 2006 la taille avait doublé, maintenant, en 2020, 14 ans après, la taille de l’enclave a encore sensiblement augmentée. Cet explosion démographique met en danger des écosystèmes du PNVi d’une part et en conflit la population de Vitshumbi et les gestionnaires du Parc d’autre part.
4. la pauvreté
Selon le rapport de la mission conjointe de l’UNESCO/UICN au PNVi du 11-21 aout 2007, à la page 24 dans les conclusions générales, la mission a reconnu que « la pauvreté est à la base de l’envahissement des terres du Parc, à la carbonisation et à la pêche illicite ».
Cela est aussi vrai dans les milieux riverains du Lac Edouard. Selon nos enquêtes auprès des associations des mamans fumeuses des poissons de Vitshumbi( UFEPIDP et UWAZE), il ya en moyenne capture de 3800 poissons par jours. Ce qui donne une moyenne de presque 0,14 $ comme revenu journaliers par personne. Cela en dessous du seul de la pauvreté. Suite à la rareté des poissons, les pêcheurs sont obligés de rester sur le Lac plus d’une semaine et ces pêcheurs ont crée un système où une autre pirogue, va passer récupérer les peu des poissons attrapés au niveau de différentes pirogues et amener à leurs familles. Chaque pêcheur met un signe sur ces poissons afin que sa famille reconnaisse cela.
Le nombre des générations augmentent dans une aire protégée alors que le revenu des familles deviennent des en plus faible, c’est une bombe à retardement.

4.2 Spoliation du PNVi
4.2.1. L’agriculture

Curieusement, pour le moment, le nombre de la population augmente et pourtant le nombre des familles pécheurs diminuent suite à la rareté des poissons. Selon nos enquêtes, pour le moment à vitshumbi il y a en moyenne 300 pirogues qui pratiquent la pêche pour une population estimée à 27 400. Connaissant, qu’une pirogue compte 7 armateurs et qu’un ménage compte en moyenne 7 personnes, ce qui fait que les 300 pirogues desservent 14 700 personnes ce qui représente 53,6 % de la population. Ce qui veut dire que, 12 700 personnes 46, 3% de la population de pratiquent plus pas pêche à vitshumbi . Et pour survivre, comme ces familles qui ne pratiquent pas la pêche, elles recourent à l’agriculture et à la spoliation du parc et pourtant cela est interdit était par l’ancienne convention ICCN-COPEVI. Cet état de chose met constamment les animaux du PNVi en danger, car les herbivores seront attirés par les cultures et les supers prédateurs seront attirés par des herbivores sauvages ; cela risque aussi d’attiser le conflit entre la population et les animaux sauvages sans oublier le risque grandissante de la transmission de zoonoses entre les cheptels domestiques et la faune sauvage d’une part et le changement du biotope d’autre part.

4.2.2. Ramassage des bois dans le PNVi

Suite à la pauvreté et par manque de travail une cinquantaine des femmes de Vitshumbi partent ramasser les bois morts dans le PNVi. Selon un calendrier établi par les écogardes, ces femmes partent lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi. Les 4 jours (lundi, mardi, jeudi et vendredi), et ces femmes ramassent pour eux même, et le samedi, elles ramassent pour les écogardes. .

4.2.3. Carbonisation
D’autres populations riveraines du Lac Edouard, suite à la pauvreté vivent de la carbonisation des bois du Parc au niveau de Ndwali. Selon, nos enquêtes sur terrain, les populations apprécient beaucoup la braise venant du Parc, parce qu’elle très dur, elle produit une grande quantité des chaleurs et résistent longtemps sur le brasero.

5. La guerre
Depuis le génocide de 1994 au Rwanda, l’avènement de l’AFDL en 1997, les conquêtes du RCD en 1998 et jusqu’ à présent le PNVi en générale et le lac Edouard en particulier continue à payer de lourd tribut, car certains militaires incontrôlés et les groupes armés locales, « mai-mai » et étranger, les FDLR encouragent la pêche illicite en protégeant les pécheurs clandestins dans les baies. Cela est inquiétant au regard de nombre d’années que viennent de durer cette pêche illicite, presque deux décennies. Ces groupes armées faisaient aussi payé les pêcheurs légaux de taxe, afin d’accéder à la pêche. C’est une véritable source d’autofinancement en équipement militaire.
6. L’abatage des hippopotames
Chaque jour, les hippopotames, dans les conditions normales produisent 260 tonnes de crottin qui constitue un engrais naturel qui nourrit un minuscule phytoplancton dont se régalent des larves et des vers qui, eux-mêmes, nourrissent les poissons (les tilapias). Malheureusement, les hippopotames, qui amenaient les nutriments de la terre à l’eau du lac Edouard, sont chassés par les groupes armés pour leur viande et leur ivoire qui valent chers sur les marchés de contrebande. Selon le rapport de la même mission conjointe de l’UNESCO/UICN au PNVi du 11-21 aout 2007, à la page 13 a reconnu que, « les rebelles ‘mai-mai’, à cause de la rareté de poisson des poissons suite à la pêche illicite dont ils ont entretenu, ils ont commencé à abattre les hippopotames. »
Selon les conclusions d’une étude parue en septembre 2016 dans la revue Suiform Soundings, éditée par le groupe des spécialistes des suidés sauvages (WPSG), des pécaris (PSG) et des hippopotames (HSG) de la commission de sauvegarde des espèces de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), « les hippopotames du parc national des Virunga, en République démocratique du Congo (RDC), se rétabliraient enfin. Toutefois, le nombre actuel d’hippopotames présents au sein de cette aire protégée représenterait à peine 11 % de la population estimée au milieu des années 1950 et seulement 8,2 % des effectifs recensés en 1974, lesquels atteignaient alors près de 30.000 individus ». Selon l’organisation française, « Objectif brousse » le nombre des hippopotames du PNVi est estimé aujourd’hui à environ 300 en 2019.

7. la faillite de la COPEVI et manque de cohésion entre les chefs coutumiers
7.1. la faillite de la COPEVI
Vers les années 1980, avec la faillite de COPEVI, ce dernier avait laissé ses familles sans ressources, sans indemnités et cela est resté une menace pour les écosystèmes du PNVi. Depuis ces années, il y a déjà presque 4 générations des chômeurs. Cette situation n’est pas sans conséquences sur les ressources halieutiques de ce lac, car certaines familles sans ressources recourent à la pêche illicite pour survivre dont les matériels des pêches ne coutaient pas chers, à cela s’ajoute les vols de filets et des poissons. Même le rapport de la mission conjointe de l’UNESCO/UICN au PNVi du 11-21 aout 2007 susmentionné reconnait à la page 13 « qu’en 2017 la COPEVI venait de passer 25 ans sans fonctionner », et cause de cela les pêcheries pirates commençaient déjà à s’installer sur le cote Ouest du Lac. Sans conteste, la faillite de la COPEVi est point de départ de la destruction des écosystèmes lacustre du lac Edouard. Même avec les taxes que la COPEVI perçoit au près de pêcheurs, elle n’a aucune politique de redressement de sa situation. Jusqu’à présent, même les bâtiments de la COPEVI sont à l’état de ruines.

7.2. Manque de cohésion entre les chefs coutumiers, n effet, les communautés riveraines du Lac Edouard sont représentées au sein de la COPEVI par leurs chefs coutumiers avec un Président du Conseil Administratif. Malheureusement, les chefs coutumiers n’ont pas un même langage. Cela s’est remarqué, lors de la vulgarisation de la nouvelle convention ICCN-COPEVI. Le chef de groupement de Bwito, Mwami Kalekene dans sa lettre N°423/3355/01/118/2020 du 18/082020 qu’il a adressé à Monsieur le Gouverneur, il reconnait que la COPEVI dont il fait partie a perdu sa crédibilité devant la communauté parce qu’elle se trouve dans une situation d’escroquerie. Cette maque de cohésion, fragilise la COPEVi.
8. non application de la nouvelle Convention ICCN-COPEVI
Afin de contenir l’explosion démographique au niveau de Vitshumbi, un contrôle systématique se passait à la barrière de 17 Km donnant accès à ce village et chaque fois après 6 mois ou une année, il se passait un ‘’couvre feu’’ afin d’expulser les irréguliers. L’inefficacité de ce système est à la base de l’explosion démographique dans ce village en plein PNVi. Apparemment, la nouvelle convention ICCN-COPEVI voulait revenir à l’esprit de la première convention afin de lutter contre l’explosion démographique. Or, maintenant, après maintenant presque 4 générations, c’est devenu difficile de dire à la communauté de quitter les pêcheries suite à l’explosion démographique. En outre, selon la lettre du Gouverneur, N°711/CAB/GP-NK/2019 du 14 septembre 2019, et qui avait pour objet « retrait de votre convention sur la réglementation de la pêche et des pêcheries sur le lac Edouard signée le 24 juin 2019 » dans cette lettre le Gouverneur, dit que la COPEVI, en tant qu’une société coopérative n’a pas qualité de représenter les communautés des pécheurs du Lac Edouard. Donc c’est maintenant plus d’une année et qu’il n’y a aucune convention ICCN-COPEVI qui est d’application, car l’ancienne n’était plus en vigueur, et la nouvelle n’est pas appliquée. Cet état que nous qualifions de « non convention » ne va-t-il pas aggraver la destruction des ressources halieutiques du Lac Edouard et les tracasseries des communautés par la multiplicité des services de l’Etat ?
9. la Passivité de l’ICCN et implication tacite des écogardes dans la spoliation du PNVi
9.1. Passivité pour lutter contre la pêche illicite
Comme dit dans le paragraphe ci-haut, afin de contenir l’explosion démographique au niveau de Vitshumbi, un contrôle systématique se passait à la barrière de 17 Km donnant accès à ce village et cette barrière est contrôlait par l’ICCN. La passivité de l’ICCN dans l’application de cette mesure et sa négligence pour appliquer le ‘’couvre feu’’ afin d’expulser les irréguliers a contribué dans une large mesure à l’explosion démographique dans les pêcheries avec toutes ses conséquences.
Même la mission l’UNESCO/UICN au PNVi du 11-21 aout 2007 susmentionné reconnait à la page 13 que « le personnel de l’ICCN est coupable pour sa passivité. Le rapport de Force Avancé ICCN (janvier 2007) mentionne ‘ il apparait que les Gestionnaires Successifs de la station de la Rwindi ont fermés les yeux sur les pêcheries pirates. Cette situation a été exploitées par les rebelles « Mai-Mai » et dont malheureusement ils ont commencé à abattre les hippopotames’ »
Aujourd’hui, nous faisons éloges des efforts de l’ICCN pour lutter contre la pêche illicite orchestrée par les groupes armés, néanmoins, la passivité que l’ICCN avait affiché, a fait que les groupes armés s’organisent et gagnent en puissance et ca pause des problèmes maintenant pour les déloger.
9.2. Passivité pour lutter contre la pauvreté dans les pêcheries
La conclusion de la deuxième la mission l’UNESCO/UICN au PNVi du 11-21 aout 2007 avait dit explicitement que « la pauvreté pousse à l’envahissement des terres du parc, à la carbonisation et à la pêche illicite, et […] les programmes à développer en priorité ne sont pas scientifiques, elles sont socioéconomiques […], la réponse est urgente en liaisons avec la vitesse de dégradation à la fois, des mentalités et des valeurs naturelles du parc » à notre connaissance, aucun programmes socioéconomiques n’a pas encore exécuté à vitshumbi et pourtant la pauvreté y bas son plein.
9.3. Implication tacite des écogardes dans la spoliation du PNVi
Comme dit précédemment, se sont les écogardes qui établissent le calendrier des femmes qui partent ramasser les bois borts dans le par cet ramassent pour les écogardes la journée du samedi. Nous pensons que, cela constitue un mauvais exemple pour la communauté, car cette pratique est contraire aux dispositions en vigueur en RDCongo notamment, le code forestier loi N°011/2020 du 29 aout 2002 portant CODE FORESTIER dont à son article 38, il est dit ce qui suit : « dans les forets classées, à l’exception des réserves naturelles intégrales, des parcs nationaux et des jardins botaniques, les droits d’usages sont exercés exclusivement par les populations riveraines, […] ». Et de surcroit, ces femmes ne sont pas accompagnées par les écogardes lors des ramassages de ces bois morts. Nous nous posons la question, comment les écogardes auront la franchise d’interdire la carbonisation des charbons des bois dans le par cet pourtant eux aussi y encouragent le ramassage des bois morts ?
10. Passivité des Partenaires de l’ICCN pour lutter contre la pauvreté dans les milieux riverains du Lac Edouard
10.1. L’union européenne
Selon la revue trimestrielle 2013 de la conservation de la nature et de gestion durable d’Ardenne et Gaume, volume 68 et fascicule 3, dans son chapitre, les aires protégées en RD Congo menace et défis de l’action de l’union européenne, François Misser dit ce qui suit : « Le parc des Virunga, à lui seul, a absorbé avec un total de 10 millions d’euros, la moitié de l’enveloppe européenne destinée à la conservation durant la période 2008-2013. Grâce à l’intervention de l’UE, la population de gorilles de montage est à nouveau suivie, la population d’éléphants augmente et le tourisme a apporté environ 1 million de dollars de recettes en 2011, dont 30% vont directement aux communautés riveraines. Sans conteste, sans ces efforts digne d’éloge peut- être le PNVi serait aujourd’hui un désert brulant. Néanmoins, l’impact direct pour lutter contre la pauvreté dans les milieux riverains de lac Edouard ne se fait pas sentir, et pourtant la revue susmentionnée ajoute : « la formation classique basée sur la seule approche biologique est manifestement inadéquate et devrait être complétée par une approche multisectorielle mieux adaptée à la gestion d’aires protégées des grandes étendues et devra faire face à des problèmes multiples et complexes. Ce type de formation devrait permettre de mieux gérer les conflits population/Aires protégées, d’améliorer la bonne gouvernance,… »

En outre, l’Union européenne a mis à la disposition du PNVi à l’Est de la RDC une enveloppe de 15,4 millions d’euros pour financer les activités de conservation de cette aire protégée très riche par sa faune et sa flore. Le contrat de subvention était signé lundi 28 novembre 2015 à Matebe, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), entre la Fondation Virunga et la délégation de l’UE. Malheureusement ; 5 ans après les populations riveraines du Lac Edouard, n’ont pas encore bénéficiés de ce courant électrique.
En plus de cela, comme avait expliqué le directeur de communication du parc des Virunga « les 15 millions d’euros allaient servir à reconstruire le parc, relancer le tourisme, réhabiliter les infrastructures de base et promouvoir la main d’œuvre locale. Ces projets vont permettre de créer de l’emploi autour du parc ».
Selon Monsieur, Arnold Jaques Dixmude, ancien Chef de Section de l’environnement, Agriculture, Sécurité alimentaire de l’UE en RDCongo avait dit « Nous investissons des dizaines des millions d’euros dans l’actions dans les parcs de la Salonga et des Virunga. Et cette action vise à renforcer les moyens de gestion des parcs et en même temps ces fonds vont vers les actions de développement au bénéfice des communautés » . Jusqu’à présent les populations riveraines du lac Edouard n’ont jamais bénéficiés de ce font alloué pour les actions de développement au bénéfice des communautés.
11. problème sécuritaire
11.1. Faiblesse du gouvernement dans le maintien de la sécurité sur le Lac
C’est le gouvernement qui a la responsabilité d’apporter la sécurité dans les aires protégés. C’est pourquoi, il y a eu la promulgation du décret N°15/012 du 15 juin 2015 portant la création d’un corps chargés de la sécurisation des parcs nationaux et réserves apparentées (CorPPN). Selon ce décret, l’ICCN est aussi sous tutelle du Ministère de la Défense Nationale, cela a été une innovation remarquable. Cette disposition n’a pas pu neutraliser les groupes armés sur le lac et qui continuent de favoriser la pêche illicite et dont malheureusement certains militaires étaient parfois impliqués dans la pêche illicite.
11.2. Faiblesse de la MONUSCO
Depuis son installation en RDC en 1999, plus de 8 milliards de dollars américains ont été dépensés pour le compte de la mission de l’ONU en RDC (MONUSCO). Selon Laure Gnassou, grâce à son budget, la MONUSCO a pu financer, en 15 ans, plus de 1 000 projets à impact rapide, avec un budget 2014-2015 de 1,3 milliards de dollars américains, et d’ajouter que la MONUSCO a un impact économique réel dans le pays .
C’est pourquoi, si la MONUSCO avec ses projets à impact rapide les avait focalisés vers ces milieux riverains du Parc cela diminuerait la pauvreté dans ces milieux et ainsi diminuer la pression sur le PNVi, site du patrimoine Mondial. En outre, la MONUSCO n’a pas fourni grand-chose pour s’attaquer aux groupes armés sur le Lac Edouard et pourtant, selon la résolution 2272 du conseil du conseil de sécurité de l’ONU avait obligé à la MONUSCO d’attaquer et de neutraliser les groupes armés.

12. Méfiance entre les communautés riveraines et l’ICCN-COPEVI
12.1. Cause :
Dés le début la population de Vtshumbi défendait le tourisme, c’est pourquoi, elle s’est opposée à l’exploitation du pétrole dans le lac Edouard et cela malgré l’influence parfois des politiques. Selon nos enquêtes sur terrain, cette population s’attendait en retour à bénéficier des retombés du tourisme. Malheureusement cette population, non seulement, elle ne bénéficie pas de ces retombés, poursuivent les témoignages des enquêtés, mais elle se sent trahit par l’ICCN qui cherche à les déloger des pêcheries.
12.2. Conséquences
• Manifestation et refus de la nouvelle convention ICCN-COPEVI
Cette méfiance, a commencé à se transformé à un conflit être ouvert. En titre illustratif, nous citerons le cas de la manifestation de la population de Vitshumbi du 28/11/2018 qui s’est soldé par la destruction du bureau de la COPEVI, des écogardes et des maisons des certaines personnes supposé collaborer avec l’ICCN et qui s’est soldé par la mort d’hommes dont deux civils et un écogarde et dont nous déplorons ces vies humaines. Selon, nos enquêtes, la nouvelle ICCN-COPEVI a pour objectif l’évacuation des populations des pêcheries, et pour ces populations, comme dit précédemment, c’est une trahison de la part de l’ICCN et de la COPEVI.
• Les groupes armés
Suite à ce climat de méfiance et des tentions, d’un cotés il ya l’ICCN et la COPEVI et l’autres les populations riveraines du Lac Edouard, cela crée un moment propice aux groupes armés de se présenter comme les libérateurs de la population et recrutent facilement les jeunes des populations riveraines du Lac.
• Refus de payer les redevances de la COPEVI
Pour le moment les pêcheurs du Lac Edouard, commencent à refuser de payer les redevances auprès de la COPEVi, et préfèrent mieux les payer aux près des autorités. En titre illustratif, nous citerons le cas du Ministère de l’Agriculture Développement Rural, Industries et PME qui donne le permis de pêche annuelle, pour un montant de 40 000 Fc. Selon nos enquêtes, les pêcheurs disent « si nous sommes restés dans les pêcheries c’est à cause des autorités mieux vaux payer ces taxes à ‘ nos protecteurs ‘, nos autorités ». ( cfr la lettre du Gouverneur op.cit.) Nous nous posons la question de savoir, si le Ministère de l’Agriculture Développement Rural, Industries et PME collabore t-il avec la COPEVI avant d’octroyer le permis de pêche ? Cette situation crée une confusion, car la COPEVi continue à réclamer les redevances et pourtant la communauté pense que le permis de pêche livré par Ministère de l’Agriculture Développement Rural, Industries et PME, remplace toutes les redevances de la COPEVI.
13. les comités de pêcheurs : un conquérant de la COPEVI
La faillite de la COPEVI a fait que les comités des pêcheurs gagnent en force à tel enseigne que, que ces comités de pêcheurs commencent à paraitre comme des parties prenantes dans la gestion de la pêche sur le Lac Edouard et qu’il fallait qu’ils soient représentés dans les concertations sur la gestion de la pêche du Lac. C’est pourquoi, certain comité de pêcheurs commence à tenir tête à la COPEVI. Le fait saillant est celui du Monsieur Mbusa Kavasya Noé, le représentant de comités de pêcheurs individuels de Kyavinyonge dans sa lettre N°30/COPEIKIA/MBKN/RP/2020 du 17 aout 2020 adressé à Monsieur le Directeur de la COPEVI, il dit ce qui suit « nous vous signifions que, sont au nombre de 230 sur 250 armateurs pêcheur de kyvinyonge qui ont déjà les permis de pêches ne dépendent plus de la COPEVi » et de terminer en disant « monsieur le Directeur de la COPEVI, vous n’avez plus qualité de retirer le numéro d’immatriculation de pêche et de négocier au nom et au compte des communautés des pécheurs artisanaux le long du Lac Edouard » Quelle arrogance !
14. L’incompréhension entre la fédération des pêcheurs et les comités de pêcheurs
En principe, les comités de pêcheurs, se retrouve dans la fédération des pêcheurs, pour le cadre espèce, FECOPEILE. Malheureusement, les comités de pêcheurs pensent que, leur fédération ne défend pas bien leur intérêt. C’est pourquoi, lors de la manifestation de la population de Vitshumbi du 28/11/2018, la maison d’un membre de FECOPEILE était détruite par les pêcheurs. La fédération semble perdre la maitrise sur les comités des pêcheurs.
15. L’incompréhension entre ICCN et le Ministère de l’Environnement
En principe, l’ICCN est l’organe technique du Ministère de l’Environnement, c’est qui fait qu’on ne doit pas trouver des contradictions entre eux. Malheureusement, cette contradiction s’était observée pour la première fois, lors de tentative de l’exploitation du pétrole dans le Lac Edouard. Cela, vient encore de se remarquer avec l’avènement de la nouvelle convention ICCN-COPEVI. Malheureusement en cas de contradictions, « les pêcheurs en eau trouble en profitent »
16. interférences des politiques
certaines politiciens, intoxiquent la population en leurs donnant de fausse promesse, surtout pendant les campagnes électorale par rapport au parc. Cette situation était aussi dénoncée par la mission UNESCO/UICN du 3 au 23 mars au PNVi en RDCongo et dont à la page 13 il est dit ce qui suit « les aires protégées de la RDCongo risque de se retrouver au contre des enjeux politique et de devenir objets de marchandage pour obtenir le soutien de personnalité locale. »
III. NOS ANALYSES DES FAITS

Etant donné que :
– l’ICCN et la COPEVI, malgré certaines faiblesses ont fournis des efforts pour protéger le lac Edouard et c’est pourquoi, il ya eu augmentation de la production,
– suite à la passivité de l’ICCN et la faillite de la COPEVI il y ait une explosion démographique qui s’étend sur plus de 4 générations, et cela rend difficile d’appliquer la nouvelle convention selon l’esprit de la première convention,
– la pauvreté pousse, la population à la spoliation du PNVi (ramassage des bois dans le PNVi, carbonisation) et dont malheureusement l’ICCN est impliqués,
– l’ICCN et ses partenaires n’ont pas fournis beaucoup d’effort pour terminer et cela malgré les recommandations des missions UNESCO/UICN au PNVi en RDCongo ;
– les comités des pêcheurs sont devenus très organisés et apparaissent maintenant comme des parties prenantes,
– les chefs coutumiers membre de la COPEVI, ne sont pas unanimes par rapport à la nouvelle convention ICCN-COPEVI,
– qu’il y a un climat de méfiance entre l’ICCN et les communautés riveraines du lac Edouard et pourtant c’est cette communautés qui avait appuyé l’ICCN pour lutter contre l’exploitation du pétrole dans le Lac Edouard malgré l’influence des politiques ;
– pour le moment, qu’il n’y a aucune convention ICCN-COPEVI qui est maintenant d’application et cela risque d’être une source de tracasserie et de récupération politique;
– les groupes armés sur le lac Edouard, sont issue des familles des communautés riveraines,
– il y a une confusion sur la perception des taxes dans les pêcheries,
– le Gouverneur dans sa correspondance a déclaré le retrait de la nouvelle convention ICCN-COPEVI sans donner une date et cela risque d’être considéré, comme normale,
– la légitimité de la COPEVI est mis en cause par le Gouverneur, en disant que , la COPEVI, n’a pas qualité de représenter les communautés de pêchers,
– l’ICCN et son Ministère de tutelle ne parlent pas un même langage par rapport à nouvelle convention ICCN-COPEVi ;
– la fédération des comités des pêcheurs et les comités des pêcheurs ne parlent le même langage par rapport à la nouvelle convention ICCN-COPEVi ;
– selon le décret N°15/012 du 15 juin 2015 portant la création d’un corps chargés de la sécurisation des parcs nationaux et réserves apparentées (CorPPN), l’ICCN est aussi sous tutelle du Ministère de la Défense Nationale et pourtant les groupes armées ne sont pas encore neutralisé sur le Lac Edouard ;
– la résolution 2272 du conseil du conseil de sécurité de l’ONU oblige à la MONUSCO d’attaquer, de neutraliser les groupes armés; et surtout qu’ils sont en train de détruire un site du patrimoine mondiale de la communauté internationale dont la MONUSCO est la représentante en RDCongo Congo,
– que la lac Edouard est le rempart des écosystèmes du PNVi et que l’absence d’une convention dans ce domaine est un danger sur les écosystèmes,
– l’ICCN et la COPEVI n’avait pas impliqué toute les parties prenantes lors de la conception de la nouvelle convention ICCN-COPEVI,

Nous recommandons

A l’ICCN et la COPEVI d’initier une approche multisectorielle en organisant une rencontre dans lesquelles, toutes les parties prenantes vont ses retrouver afin de discuter de la question sur les contours que peut avoir la nouvelle convention, car l’état « de non convention » est encore plus dangereux qu’une convention adapté aux contextes actuels, même des grands conflits dans ce monde ont été résolus par les dialogues.

Par Nyebone Faustin
Le Directeur Exécutif National AICED, Point Focal de l’ANYL4PSD/ND4NP en RDCongo
Contact : Tél : +243 997 700 920,
Mail : nyebonefaustin@gmail.com, aicedrdc@gmail.com

]]>
https://anyl4psd.org/forums/topic/lapproche-la-femme-a-la-main-verte/#post-3699 <![CDATA[L’approche : « la femme à la main verte »]]> https://anyl4psd.org/forums/topic/lapproche-la-femme-a-la-main-verte/#post-3699 Tue, 22 Sep 2020 12:24:35 +0000 Faustin L’approche « femme à la main verte » pour lutter contre le réchauffement climatique de façon durable

La femme : impliquée de moins à moins dans la lutte contre le réchauffement climatique
La femme est sollicitée dans beaucoup de domaine, notamment dans le leadership au niveau de la politique, mais elle est sollicitée des moins à moins dans la lutte contre le réchauffement climatique et pourtant elle peut même transmettre les valeurs de lutte contre les réchauffements climatiques aux générations futures.

La femme rurale : première victime du réchauffement climatique
Face aux conséquences du changement climatique, c’est la femme rurale qui est la première victime du réchauffement climatique car les champs produisent peu et pourtant c’est la femme qui tient à 90 % le revenu de la famille suite aux activités champêtres.

« Femme à la main verte » : solution idéale pour lutter contre le réchauffement climatique
Comme c’est la femme rurale qui est la première victime du réchauffement climatique, il faut :
• renforcer ses capacités dans la résilience face aux conséquences du réchauffement climatique ;
• renforcer ces capacités dans les leaderships de lutte contre le réchauffement climatique
Nyebone Faustin
Directeur Exécutif National AICED/ RDCongo/Goma et Point Focal du ANYL4PSD/ND4NP) en RDcongo
tel : + 243 997 700 920
mail: nyebonefaustin@gmail.com
aicedrdc@gmail.com
page facebook: Aiced Asbl

]]>
https://anyl4psd.org/forums/topic/la-lutte-contre-les-rechauffements-climatiques-approche-multisectorielle/#post-3698 <![CDATA[Reply To: la lutte contre les réchauffements climatiques : approche multisectorielle]]> https://anyl4psd.org/forums/topic/la-lutte-contre-les-rechauffements-climatiques-approche-multisectorielle/#post-3698 Tue, 22 Sep 2020 11:52:38 +0000 Faustin I. Les réchauffements climatiques dans la Province du Nord-Kivu une réalité
Le réchauffement climatique dans la ville de Goma est perceptible, d’après SANGA-NGOIE et FUKUYAMA (1996) cité par ASSANI ALI AKAMOSE dans sa publication « état de l’environnement en RDC à l’aube du IIIe millénaire » ils montrent qu’à Goma entre 1960 et 1990, il y a eu une augmentation de température de 0,79°C et une diminution de 472mm des totaux pluviométriques. Pour le moment, selon l’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG), 1977 à 2017 la ville de Goma, a connu une augmentation de 2 degré Celsius. Cela est vrai dans les villages environnants la ville de Goma, notamment, à Kibumba à 30 Km de la ville Goma. Ce village était connu pour ses productions de légumes, haricots, soja, poireaux, sorgho, choux, de pommes de terre et de fruits parce qu’il y avait un climat de montagne, d’un sol volcanique contenant des roches volcaniques et d’un relief composé de plaines, de plateaux et de collines. Mais pour le moment la pluie se fait de en plus rare suite au changement climatique. Tout cela, prouve si rien n’est fait on assisterait à des catastrophes naturelles dont on commence déjà à subir les conséquences.

II. Conséquences du réchauffement climatique

a) Ville de Goma
• Perturbation des saisons
Selon le géographe, vers les années 1970, dans la ville de Goma, il y régnait un climat tempéré continentale. Pour le moment suite au réchauffement climatique, il ya maintenant un climat subtropicale avec 4 saisons. Pour le moment dans la ville de Goma, quand il pleut, il ya des fortes pluies pendant un lapse de temps, ce qui prouve que, suite au réchauffement climatique, il y des fortes évaporations qui saturent vite l’atmosphère en vapeur d’eau et par conséquent, il ya des fortes précipitations.
• Augmentation des cas de la malaria
Pour lutter contre la malaria, dans la ville de Goma, En effet, on fait la distribution en masses des moustiquaires imprégnées d’insecticides.
Néanmoins malgré ces efforts digne déloge et surtout au regard des sacrifices financiers et techniques, la malaria semble toujours gagner le terrain car il y a eu 939 262 cas du paludisme et dont 3 000 mort dans la Province du Nord-Kivu en 2016 . D’autre part, même dans la ville de Goma, la malaria est toujours en progression comme le montre le tableau suivant:
Tabl. : Cas de paludisme dans la ville de Goma .
Cas du Paludisme/année Ages 5ans Supérieur à 5 ans Total
20014 1858 3287 5145
2015 7779 16780 24 59

L’analyse du tableau ci-dessus, prouve que le paludisme est en progression : 5145 et 24 559 cas de paludisme respectivement pour l’année 2014 et 2015 et cela malgré la présence des moustiquaires imprégnées d’insecticides, et cela suite au réchauffement climatique dans la ville de Goma, car les moustiques, agents de vecteur de la malaria prolifèrent mieux avec l’augmentation de la température. En outre, c’est n’est pas tout le monde qui apprécie les imprégnées d’insecticides suite aux cas d’allergie à l’insecticide ; et c’est pourquoi d’ailleurs, qu’il est recommandé de laisser la moustiquaire imprégnée à l’air libre pendant au moins 24H avant son usage afin d’atténuer les effets secondaire de cette insecticide
• Baisse du niveau des eaux du Lac Kivu
Les eaux du Lac Kivu, constituent l’unique source de l’eau de boisson pour plus de 1 500 000 personnes de la ville de Goma et ses environs et sources de protéines animales suite au poisson qu’elles contiennent. Malheureusement, les eaux du Lac baissent continuellement, et cela présage des catastrophes dans l’avenir.

b) Kibumba dans le Territoire de Nyiragongo
• Les pluies diluviennes et inondation
Le sol de kibumba est en dégradation continuelle suite aux aléas climatiques entre autres les érosions intenses, éboulements, improductivité.
Les conséquences se font sentir sur les villages proches notamment, à Kibumba et cela est à la base des érosions, inondation, glissement de terre, qui menacent les communautés de Kibumba. En 2010, ces fortes pluies, ont provoqué une coulée de boue, causant 19 morts et 27 personnes sont portées disparues, 232 maisons ont été complètement ensevelies, 7 ha de cultures de mais, carottes, pomme de terre, choux ont été dévastés ; 96 chèvres, 26 moutons, 17 vaches, 396 poules sont disparues . En mai 2016, une pluie diluvienne créant des érosions qui ont emporté 2 personnes, puis décédées, 32 ménages sont sinistrés directs et plus de 15ha de cultures ont été dévastés dans le village de Hehu .

En date du 28 au 03 mai 2016, la pluie diluvienne qui s’est abattu dans le Groupement de Kibumba et a occasionné des fortes eaux des ruissellements lesquelles ont créé des rivières qui se sont déversées dans les 5villages de Kibumba. Le bilan de pertes humaines est de 1 personne décédée, emportée par les érosions ; 32 ménages ont été rapportés comme sinistrés directs, ayant souffert d’une détérioration majeure ou la perte leurs maisons et biens. D’autres familles ont aussi perdu des champs agricoles. Plus de 15ha de cultures ont été dévastés dans le village de Hehu : plusieurs champs de maïs, carottes, pomme de terre, choux.
En 2018, durant deux semaine (du 2 au 15 avril) il y encore des pluies diluviennes qui ont causé des inondations avec comme bilan : Cinq morts, une cinquantaine de disparus et plusieurs maisons emportées dans le village de Gafizi. L’administrateur du territoire, Bokele Tshwiyi, parle d’un drame. Cinq corps sans vie, adultes et enfants, ont été découverts dimanche dans le village de Gafizi à la suite de cette catastrophe.

• Insécurité alimentaire
Suite au changement climatique Il ya une faible productivité mettant les vies humaines en péril. Le résultat de l’enquête de 2013 montre que 85% des ménages consomment un seul repas par jour constitué de tubercule, accompagné soit de légumes feuille soit de haricot et 76% ont un score de consommation alimentaire pauvre. Pendant la période de soudure, 95% de ménages ne disposent pas de stocks alimentaires et ils ne sont pas à mesure de les reconstituer. Le taux de malnutrition aigüe global est de 3,6% et 14,8% d’enfants en malnutrition modérée. Et comme c’est Kibumba qui fournit des légumes pour la ville de Goma, il ya maintenant des pénuries de produite de première nécessité, et c’est la ville voisine de Gisenyi/Rwanda qui aide la ville de Goma.

III. CAUSES DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
a) Les énergies fossiles
Pour le moment la ville de Goma connait une augmentation démographique avec une prolifération des véhicules 2135 confondues et 12 235 motos sans parler de la proximité de l’aéroport de Goma et surtout que les avions polluent plus que les véhicules car ces engins déposent les gaz dégagés dans l’atmosphère, à cela s’ajoute la prolifération des groupes électrogènes communautaires à l’insuffisance de la quantité du courant électrique de la SNEl. Tous ces appareils utilisent les énergies fossiles et contribuent à l’augmentation de gaz à l’effet de serre.
b) Mauvaises gestions de déchets
• Les déchets non biodégradables
 usages des déchets plastiques comme combustibles

D’après une étude que nous avions mené à Goma, nous trouvé que 200 ménages utilisent un 1kg de sachet pour allumer la braise et cela libère 1,6 m3 de CO2 par jour, et avec 27 000 ménages cela donnerait 2 160 m3 de CO2 libéré par jour suite à l’usage des sachets plastiques comme combustibles. A cela s’ajoute le CO2 libéré par l’incinération des déchets plastiques sur les poubelles.

 Incinération des déchets plastiques au niveau de poubelles

Selon nos enquêtes, une petite boutique de quartier, distribue ou vend en moyenne hebdomadairement : 502 sachets incolores, 92 sachets noirs, 81 sachets bleu-blanc, 49 sachets verts et 7 sachets jaunes. Leur totale s’élève à 1818,8 g. D’après les statistiques du service urbain de l’environnement de Goma, en 2014 il ya au total 477 boutiques et ces derniers fournissaient 867 567,6g des sachets. Si l’incinération de 1Kg sachet libère 3,142 Kg de CO2 alors 867, 567,6 Kg libéreraient 2 7258 Kg de CO2 par semaine et par cela correspond à 3 897 Kg CO2 par jour

Pollution des eaux du lac Kivu par les déchets non biodégradables
Selon nos enquêtes, dans certains bateaux, on sert et/ou on vend aux voyageurs des repas et/ou des breuvages contenus dans les emballages plastiques. Ce qui est louable dans le sens de l’amélioration de la qualité des services, malheureusement, tous ces emballages plastiques, après usages, sont jetés dans les eaux du Lac Kivu.
Une fois les emballages plastiques jetés dans l’eau, ils se dégradent sous l’effet du sel, des ultra-violets, et de l’eau et se transforment souvent en micro-fragment qui vont se retrouver dans les eaux du Lac Kivu et cela constitue une pollution chimique. Cela met constamment la santé de la population, les ressources halieutiques de ce Lac et l’environnement en danger avec un impact sur le réchauffement climatique, car ces micro-fragments flottent souvent à la surface, s’incorpore dans le phytoplancton, est le premier producteur d’oxygène sur Terre (plus de 65 % !)

• Les déchets biodégradables
Selon les estimations de la Mairie de Goma, pour l’année 2017, pour 214 ménages du quartier Mapendo et Mikeno ont produits 2 934 144 kg de déchets par et dont la Marie est parvenue à évacuer 46 224 Kg ce qui donne une différence 2 887 953 Kg de déchets non évacué et cela pour seulement deux quartier et pourtant la ville de Goma compte 12 quartier. Par manque de système de recyclage de déchets, ces derniers sont déposé de façon sauvage et leurs décompositions à l’augmentation des gaz à effet de serre. Même si, nous ne savons pas exactement la quantité de CO2 dégagé par la décomposition de déchets organique dans la ville de Goma, néanmoins, selon la banque Mondiale, la décomposition de la fraction organique des déchets contribuent à hauteur de 5% aux émissions de gaz à effet de serre de la planète

IV. Recommandations
Comme il ya plusieurs causes du réchauffement climatique, ainsi pour mieux éviter les catastrophes naturelles causées par le réchauffement climatique, il serait mieux qu’il y ait une approche multisectorielle et contextuelle.

• Dans les villages : agroforesterie
• Dans les villes africaines : vu qu’elles dépendent à grande partie des énergies fossiles d’une part et comme c’est difficulté de faire le reboisement dans ces villes d’autre part,
 Qu’il ya des mécanismes de recyclages des déchets.
 De vulgariser et d’appliquer les dispositions relative aux emballages non biodégradables ; en RDCongo ce sont :
– l’arrêté ministériel n°003 CAB/MIN/ECO&COM/2012 du 21 août 2012 dont son article 1ier stipule qu’ « Il est interdit sur l’ensemble du territoire national, la fabrication, l’importation et la commercialisation des emballages non biodégradables ».

 D’encourager les initiatives de production d’emballages de substitution et des valorisations des déchets ;
 D’éviter la pollution des eaux en appliquant les dispositions qui protege l’eau de la pollution notamment :
Loi n° 15/026 du 31 décembre 2015 relative à l’eau dans son article 19 qui dit : « est interdit, tout rejet des déchets, substances, organismes ou espèces biologiques exotiques envahissantes susceptibles de polluer, d’altérer ou de dégrader la qualité des eaux de surface ou souterraine, tant continentales que maritimes, de nuire à leurs ressources biologiques et aux écosystèmes côtiers et de mettre en danger la santé » .

Nyebone Faustin
Directeur Exécutif National AICED/ RDCongo/Goma et Point Focal du ANYL4PSD/ND4NP) en RDcongo
tel : + 243 997 700 920
mail: nyebonefaustin@gmail.com
aicedrdc@gmail.com
page facebook: Aiced Asbl

]]>