Afrique de l’Ouest : Gestion des migrations en Côte d’Ivoire et au Niger

 Introduction

En 2019, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a recensé 8,4 millions de migrants1 en Afrique de l’Ouest. Moins de 10 % d’entre eux se rendent en Europe. Contrairement aux idées reçues, l’essentiel des migrations est donc sud-sud, voire intra régional : 84 % des migrants ouest-africains se dirigent vers un autre pays de la sous-région. Les flux migratoires dans la sous-région sont dominés par des mouvements partant des États enclavés du Sahel vers les pays du littoral. Le profil migratoire de chaque pays est cependant différent : la Côte d’Ivoire et le Nigeria, deux États côtiers, accueillent le plus de migrants, avec respectivement 2,6 et 1,3 millions de Maliens, Sénégalais, Burkinabés et Guinéens2 . Le Mali et le Burkina Faso, pays enclavés, sont quant à eux d’importantes terres d’émigration. Près de 10 % de la population burkinabè et 7,6 % des Maliens vivent en dehors de leur pays d’origine3 . Enfin, d’autres États servent de zone de transit. C’est le cas du Niger, devenu un important pivot pour les migrants souhaitant gagner la Libye, l’Algérie ou l’Europe. Le Sénégal, quant à lui, est à la fois une source importante d’immigrants, d’émigrants et un point de transit. Il existe également des corridors migratoires entre certains États comme l’illustre le cas des migrants burkinabè qui privilégient l’émigration4vers la Côte d’Ivoire. Considérant que la majorité des flux migratoires s’opère au niveau sous-régional, l’objectif de cet éclairage est de comprendre la manière dont les pays ouest-africains abordent la question des migrations sur leur territoire. Nous commencerons d’abord par évoquer les principales causes des migrations au sein du sous-continent africain. Ensuite, nous analyserons l’approche adoptée et les mesures mises en place par l’organisation sous régionale ouest-africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Enfin, nous nous pencherons sur les politiques d’accueil et de contrôle des migrations développées par la Côte d’Ivoire, à la fois pays d’accueil et d’émigration, et le Niger, pays « de transit ».

  1. Principaux facteurs de migration au sein des pays de la CEDEAO

Plusieurs études menées par des organisations internationales comme l’OCDE et l’ONU5 identifient principalement trois facteurs à l’origine de l’émigration en Afrique de l’Ouest. Le premier est d’origine socio-économique6. Un grand nombre de migrants sont en effet à la recherche d’un meilleur avenir, ce qui leur est difficilement accessible vu le chômage structurel et une mobilité ascendante limitée dans leur pays d’origine. D’après une enquête de l’OCDE menée en 2017, à la question « qu’est-ce qui vous pousse

à migrer vers un autre pays ? », 86 % des Ivoiriens ont répondu « un meilleur salaire ou la possibilité d’envoyer de l’argent à mon foyer » 7 . Les Nigériens sont également pour la plupart des migrants économiques peu qualifiés fuyant les difficultés structurelles du secteur de l’agriculture et le manque de perspective d’emploi dans leur pays. Contrairement à la croyance répandue, ces migrants économiques ne sont pas originaires des pays les plus pauvres et ne migrent pas principalement vers les pays « plus riches » en Europe. En effet, les migrants ouest-africains qui optent pour l’Europe proviennent en majorité des pays qui bénéficient d’un certain développement économique, comme la Côte d’Ivoire7 . Quant aux deux autres facteurs déterminants qui peuvent mener à l’émigration, il s’agit de l’insécurité et des problèmes environnementaux. Précisons que les personnes fuyant les conflits ou les persécutions politiques ont tendance à se réfugier dans les pays limitrophes. En ce qui concerne les problèmes environnementaux, il s’agit pour les personnes de fuir les conséquences directes de catastrophes naturelles ou les conséquences indirectes du changement climatique comme la perte de productivité agricole, de capital économique et de revenu8 . En Afrique de l’Ouest, la question des migrations a longtemps été considérée comme un phénomène positif historiquement ancré, ne nécessitant peu ou pas d’action étatique9. Néanmoins, les pays de la sous-région ont progressivement pris conscience de l’importance de porter attention aux flux migratoires. En 2017, le président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, identifiait les migrations comme « l’un des trois défis majeurs qui auront un impact important sur l’avenir de notre planète et sur les relations entre l’Europe et l’Afrique » 11. Les instruments légaux et de contrôle aux frontières se sont alors développés afin de mieux encadrer les migrations, protéger les migrants10 et prévenir les trafics en tout genre (armes, drogues, êtres humains)13.

II- La gestion des migrations à l’échelle régionale : la CEDEAO

Dès sa fondation, la CEDEAO érige la libre circulation en un de ses principes fondateurs. Elle signe six protocoles entre 1979 et 1993, établissant entre autres le droit d’entrée, l’abolition du visa pour un séjour de moins de 90 jours ou encore le droit de résidence au sein des États membres de la CEDEAO.  Elle souhaite « pallier les effets disruptifs de la création arbitraire de ses frontières »11et définit les migrations comme un phénomène positif permettant d’enrayer chômage et pauvreté12. Ces protocoles ne font toutefois que consacrer des flux migratoires déjà existants en opérant une « légitimation par le haut des migrations intrarégionales »13. La CEDEAO coopère également avec l’Union africaine14 et ses partenaires internationaux afin de « fournir un cadre permettant d’améliorer la gouvernance de la migration de main-d’oeuvre au sein de la région »18 . Dans les années 2000, certaines études15 ont noté un changement de stratégie de la CEDEAO et une influence de la politique migratoire européenne : dans son Approche commune sur la Migration de 2008, elle privilégie entre autres « le contrôle et la restriction des migrations interrégionales, et particulièrement vers l’Europe, au détriment de la consolidation de la liberté de circulation intrarégionale »16, menant au renforcement des contrôles aux frontières internes de l’espace ouest africain. Plusieurs réunions, à l’instar de celle d’Abuja en 2017, ont ainsi eu pour principal objectif de « freiner les départs des ressortissants de la CEDEAO », conduisant certains à dénoncer le non-respect des engagements africains en raison de la pression des pays européens17. Si les différents protocoles de la CEDEAO ont en partie favorisé les migrations au sein de la sous-région, l’absence de mécanismes de régulation juridiquement contraignants et de sanctions mène à une mise en oeuvre seulement partielle de l’harmonisation entre la législation régionale et les législations nationales. L’ambition de la CEDEAO d’établir une zone de libre-circulation se heurte en effet à la volonté de ses États membres, dépendant de leur contexte national respectif. En outre, on peut noter que 46,7 % des migrants en Afrique de l’Ouest sont des femmes18 exposées à des risques spécifiques comme le harcèlement et l’exploitation sexuelle. En 2015, la CEDEAO a tenu à souligner la question du genre à travers un plan d’action « Genre et migration »19. Cependant, cette question est restée en pratique très peu abordée du fait du manque de mécanismes d’application du texte et de suivi à l’échelle nationale20 .

 La Côte d’Ivoire face à un double enjeu : l’immigration et l’émigration

Avec 2,6 millions de migrants recensés par l’OIM en 2020, soit environ 10 % de sa population, la Côte d’Ivoire est le pays qui en héberge le plus en Afrique de l’Ouest21. Les migrants sont originaires de principalement trois pays limitrophes et du Bénin : 56 % viennent du Burkina, 19,8 % du Mali, 5,8 % de Guinée et 2,7 % du Bénin22. La plupart d’entre eux sont employés dans le secteur de l’agriculture, de la pêche ou de l’industrie et sont peu qualifiés. Dès son indépendance en 1960, la Côte d’Ivoire promeut l’immigration sur son territoire pour répondre à la demande de main-d’oeuvre, principalement dans le domaine agricole. Ainsi, de nombreux Burkinabés, Guinéens ou encore Libériens s’installent dans le pays.

Le pays établit des instruments juridiques, comme des accords bilatéraux sur la libre circulation des personnes et des biens, notamment avec le Mali et le Sénégal27, et met en place des mesures incitatives comme l’accès à la propriété foncière ou aux services sociaux afin de rendre le pays attractif pour les travailleurs28. Conformément au protocole de 1986 de la CEDEAO, la Côte d’Ivoire garantit l’accès à une activité économique pour tous les ressortissants de la sous-région29. Cependant, à partir des années 1990, l’instrumentalisation du concept d’ « ivoirité »23, couplé à une crise économique, mène à l’émergence d’un discours hostile envers les étrangers et l’instauration de mesures restrictives en matière d’immigration31. Ces mesures reviennent ainsi sur les politiques libérales des décennies précédentes, mettant en cause « les droits précédemment acquis »32. En 1998, le Conseil économique et social ivoirien publie un rapport dans lequel il énumère les conséquences négatives de l’immigration sur l’équilibre démographique, socioéconomique et sécuritaire du pays, témoignant de l’approche hostile de l’État ivoirien envers les étrangers à cette époque. Depuis 2002, dans un contexte de résolution de la crise socio-politique et avec la volonté « d’être à nouveau un pôle attractif de la sous-région »24, la Côte d’Ivoire impulse une nouvelle vague de mesures de libéralisation en matière d’immigration, amendant certaines lois promulguées lors de la décennie 199025. En 2013, le Parlement ivoirien vote un projet de loi nommé « régime spécial en matière d’acquisition de la nationalité », permettant « aux personnes qui vivaient sur le territoire ivoirien avant 1961, à celles nées en Côte d’Ivoire de 1961 à 1972 et à leurs descendants nés par la suite dans le pays, d’obtenir la nationalité ivoirienne par simple déclaration ». À partir des années 2000, alors que la Côte d’Ivoire est encore peu touchée par le phénomène d’émigration, les crises post-électorales de 2002 et 2010-2011 poussent des milliers d’Ivoiriens à quitter leur pays26. Les Ivoiriens fuyant les violences électorales se réfugient surtout dans les pays limitrophes, un scénario qui s’est reproduit en octobre 2020, lorsque 8 000 Ivoiriens, se sont réfugiés au Liberia, au Ghana et au Togo27. Désormais, la croissance économique de la Côte d’Ivoire a permis à de nombreux Ivoiriens de supporter les coûts du périple migratoire vers l’Europe, à la recherche de meilleures perspectives d’emplois et de vie. Ainsi, en 2016, 13

000 Ivoiriens sont recensés sur les côtes italiennes, représentant une augmentation de 230 % par rapport à l’année 201528. La Côte d’Ivoire fait donc face à un double enjeu : l’immigration et l’émigration. Pourtant, le pays ne possède pas de politique migratoire globale29 et les acteurs en charge de la gestion migratoire sont fragmentés entre six ministères différents30 . Plus précisément, le volet émigration a suscité un intérêt moindre et plus tardif de la part du gouvernement ivoirien que celui de l’immigration. L’OIM avance deux facteurs explicatifs31 : premièrement, l’immigration étant un enjeu significatif pour le pays, elle a occulté les questions d’émigration.

Deuxièmement, l’idée selon laquelle l’émigration des Ivoiriens est un phénomène limité est largement répandue au sein de la classe dirigeante ivoirienne. Néanmoins, le pays a créé une Direction générale des Ivoiriens de l’extérieur dont l’objectif est « l’assistance aux Ivoiriens qui vivent à l’étranger en encourageant et en coordonnant les initiatives visant leur regroupement » et « la promotion de leurs intérêts et leur protection »32. Afin de favoriser les retours de ses émigrants, la Côte d’Ivoire a également lancé des mesures incitatives comme l’octroi d’argent liquide et un accompagnement administratif33. De 2016 à 2019, le ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur a rapatrié plus de 5 000 personnes, principalement de Libye, mais aussi du Gabon et d’Angola avec la participation de l’OIM34. Cependant, d’après une enquête menée en 2017 par l’OCDE et le Centre Ivoirien de recherche économique et sociale, près d’un migrant de retour sur trois envisage d’émigrer à nouveau l’année suivante35. En effet, ils se heurtent toujours aux mêmes causes, le plus souvent d’ordre professionnel et financier, les poussant à quitter le pays. De plus, l’État ne dispose pas d’une politique coordonnée d’aide au retour, ce qui entraîne des problèmes de réintégration sociale et de chômage.

  1. Le Niger : un pays de transit

Le Niger est un État aux dynamiques migratoires complexes. En termes d’émigration, l’OIM compte 402 000 Nigériens vivant en dehors de leur pays en 2020 et recensait 294 000 migrants dans ce pays enclavé du Sahel, soit 1,3 % de sa population36. Le Niger est principalement un pays de transit pour les migrants souhaitant rejoindre des États nord-africains tels que la Libye et l’Algérie ou l’Europe. Dès les années 1990, la ville d’Agadez, aux portes du Sahara, devient un pivot pour les migrations, faisant du passage de migrants la principale activité économique de la ville. Dès 2013-2014, en raison de la crise libyenne et malienne et de la fermeture de routes migratoires en Mauritanie ou au Sénégal, le Niger s’impose comme le principal État de transit pour les migrants ouest-africains37. Le phénomène de migrations circulaires – consistant en des allers et retours entre le Niger et un pays d’accueil – y est fréquent47. Selon l’OIM, les destinations principales des Nigériens sont les pays limitrophes (37,8 % au Nigeria, 12,6 % en Libye, 8,3 % au Bénin) et la Côte d’Ivoire (12,4 %). Cependant, l’émigration vers certains pays, notamment la Libye devient de plus en plus difficile : en 2012, en raison de la crise ayant débuté l’année précédente, l’OIM a compté le retour de 114 000 Nigériens. À l’instar de la Côte d’Ivoire, le Niger ne possède pas de politique migratoire nationale. Quatre ministères – principalement celui de l’Intérieur et des Affaires étrangères – traitent respectivement des questions de l’immigration et de l’émigration. L’émigration est essentiellement traitée sous le prisme des contributions potentielles que pourraient apporter les migrants nigériens au développement économique et social du pays38.

Des mesures ont été prises afin de favoriser le recours à des canaux officiels pour les flux d’argent entrants, ainsi que la création de guichets de dépôt dans les principaux pays d’accueil de la diaspora nigérienne. Par exemple, en 2006, dans son plan d’action de la stratégie de développement rural, l’État nigérien prévoit des actions afin d’encourager la diaspora nigérienne à investir dans le développement en milieu rural. La question de la gestion de l’immigration et du transit de migrants a connu deux phases au Niger. Jusqu’en 2015, elle est abordée sous l’approche du laisser-faire39: les routes migratoires suivent les routes nationales et les autorités ne prennent pas en charge les migrants sur le territoire nigérien40. Le contrôle des frontières est très faible et l’équipement et le personnel mobilisé sont limités. À Agadez, héberger ou transporter des migrants est considéré comme une activité économique normale et l’armée nigérienne elle-même accompagne les transports de migrants jusqu’à la frontière libyenne41. Cependant, en 2015, face à une hausse des arrivées de migrants sur son territoire, le Niger s’impose rapidement comme un partenaire stratégique de l’Union européenne en raison de son rôle clé comme pays de transit. L’UE conditionne alors une aide au développement à l’engagement du Niger à limiter les flux migratoires vers les côtes nord-africaines. En mai 2015, sous la pression de l’UE et en raison de l’émoi national suscité par le décès de 92 migrants (incluant femmes et enfants) dans le Sahara, l’État nigérien adopte la loi 2015-36 qui a pour principal objectif de « prévenir et combattre le trafic illicite de migrants »42. L’année suivante, cette nouvelle loi aboutit à la mise en place de mesures répressives comme l’établissement de barrages en des points intérieurs du territoire nigérien afin de bloquer l’accès à Agadez43, permettent ainsi de réduire en partie les migrations au sein du territoire national. Alors qu’en 2016, 445 000 migrants ont traversé la frontière entre le Niger et la Libye ou le Niger et l’Algérie, l’année 2017 a connu une diminution de 62%. Toutefois, différentes recherches44 soulignent que ces mesures répressives ont contribué à fragmenter les routes migratoires, renforçant la vulnérabilité des migrants, forcés à prendre des routes plus dangereuses dans le désert afin d’éviter les contrôles45. Elles mènent également à un effondrement des activités économiques dans la ville d’Agadez générant la perte d’environ 6 000 emplois46 (bien qu’un plan de reconversion, jugé insuffisant par beaucoup, ait été développé par l’UE), poussant les passeurs à

agir dans la clandestinité47. Enfin, ce nouveau cadre juridique, ainsi que ce dispositif répressif vont à l’encontre du principe de librecirculation de la CEDEAO, rognant les libertés fondamentales des Africains de l’Ouest48. Si certains dénoncent l’ingérence de l’Union européenne dans la politique migratoire nigérienne49, les autorités du Niger justifient les mesures de répression des migrations par le lien avéré entre passage de migrants et trafic d’armes et de drogues50 .

Conclusion

En Afrique de l’Ouest, des actions ont été entreprises en matière de gestion des migrations au niveau régional et national. Au niveau régional, la CEDEAO a adopté une série d’instruments juridiques visant à atteindre son objectif de libre-circulation au sein de la sous-région. Cependant, étant donné que ces protocoles ne sont pas juridiquement contraignants, leur application par les quinze États la composant n’est que partielle. Par ailleurs, bien que conscients des enjeux liés à la régulation des flux migratoires, les États de la sous-région ne considèrent généralement pas les migrations comme une priorité politique51 . Des mesures visant à restreindre les flux migratoires ont été néanmoins mises en oeuvre par les pays de la CEDEAO, reflétant dans certains cas un contexte politique et économique défavorable à l’arrivée de nouveaux migrants comme en Côte d’Ivoire, ou une pression subie par des partenaires internationaux comme au Niger. Pourtant, si ces restrictions ont permis de limiter en partie le nombre de migrants qui s’installent et transitent sur leur territoire, elles ne permettent pas un meilleur encadrement du phénomène des migrations dans la sous-région. Le plus souvent, les migrants empruntent de nouvelles routes migratoires, parfois plus dangereuses, vers des pays dont la législation est moins contraignante. Ainsi, depuis 2019, les départs de migrants du Sénégal vers les îles Canaries sont en pleine recrudescence : en 2020, près de 18 000 migrants ouest-africains sont arrivés aux îles Canaries, soit sept fois plus qu’en 2019.

Jeunes et femmes entrepreneurs sociaux

LE CONTEXTE

Les taux élevés de chômage des jeunes et des femmes représentent une ressource gaspillée. La faible participation des jeunes au marché du travail limite les intrants disponibles pour une croissance urgente et rend plus difficile pour le Cameroun et d’autres pays en développement de tirer parti des stratégies de croissance à forte intensité de main-d’œuvre. Le Cameroun, comme d’autres pays africains, traverse une «fenêtre» démographique unique où la population des jeunes est maximisée avant que les taux de natalité ne commencent à chuter vers un modèle plus «d’économie développée» – leur succès ou leur échec dans la réalisation du potentiel économique des jeunes pendant cette «rapport de dépendance» peut faire la différence entre un développement durable et un développement à long terme défaillant. (Dhillon et Yousef, Inclusion: Meeting the 100 Million Youth Challenge, 2007).

Les jeunes africains sont confrontés à un certain nombre de problèmes tels que:

  • Exposition à la radicalisation et à l’extrémisme
  • Accès insuffisant à l’éducation de base
  • Manque d’accès au crédit et aux facilités de microfinancement.
  • Compétences entrepreneuriales inadéquates
  • Opportunités de formation inadéquates pour les décrocheurs et les jeunes non scolarisés.
  • Faible production agricole et donc faibles revenus du secteur agricole.
  • Forte prévalence des infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH / sida.
  • Mariage précoce entraînant une grossesse chez les adolescentes, des grossesses non désirées et un taux de croissance démographique élevé.

Il est largement admis que ces problèmes peuvent être attribués au manque d’information, d’éducation, d’orientation et de formation et de conseils inappropriés sur des questions connexes. Cette combinaison de facteurs a énormément contribué au taux élevé de chômage parmi les jeunes dans les pays africains, rendant ainsi les jeunes plus vulnérables à la pauvreté, à l’exode rural, aux émigrations et au VIH / sida entraînant des pertes de vie.

Il est également important de noter que les gouvernements ont déployé de nombreux efforts pour résoudre les problèmes aggravants ci-dessus. Malgré ces nombreuses interventions, il existe encore des lacunes qui doivent être comblées.

Objectifs du programme

L’objectif du programme est de contribuer au développement économique des pays en créant des moyens de subsistance durables pour les jeunes et en encourageant l’émergence de jeunes et de femmes MPME, en particulier dans les chaînes de valeur de l’agriculture et des services.

Son objectif spécifique est d’augmenter les opportunités de création d’emplois et de génération de revenus durables pour les jeunes et les femmes. Le programme entend créer un environnement qui favorise l’émergence, la structuration et la professionnalisation de l’entrepreneuriat pour les jeunes et les femmes des zones rurales et semi-urbaines, le rendant propice à la création d’emplois et de richesse.

COMPOSANTES PRINCIPALES DU PROGRAMME:

  1. Promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes dans les zones rurales et semi-urbaines .

Cette composante implique le développement des compétences des jeunes et des femmes grâce à une formation menant à des qualifications spécifiques, ainsi que la mise à niveau des compétences et la facilitation du travail indépendant grâce à des projets à forte valeur ajoutée. Les principaux domaines d’activité sont: l’identification et la sélection des projets; formulation de projets et appui au renforcement des capacités; consolidation de la formation professionnelle agro-pastorale par la réhabilitation des centres de formation; construction et renforcement de pépinières d’entreprises, augmentant ainsi les opportunités de création d’emplois et de revenus et, enfin, renforcement des capacités techniques et managériales des entrepreneurs (coaching).

  • Infrastructure technologique pour soutenir les MPME 

Il s’agira de créer un environnement technologique et logistique dans la zone du projet permettant d’augmenter la productivité afin de favoriser l’émergence et le suivi des MPME et de créer des emplois permanents pour les jeunes et les femmes. Cette composante contribuera également à la mise en place d’un système d’information sur l’emploi et d’un système d’information sur les marchés. Les infrastructures technologiques contribuent à la formation professionnelle et au renforcement des capacités professionnelles des jeunes porteurs de projets

  • Mécanisme de financement accessible aux jeunes et aux femmes.

Ce mécanisme vise à accroître l’accès des bénéficiaires au financement des institutions financières locales en s’attaquant essentiellement aux obstacles majeurs identifiés suivants: taux de crédit exorbitants, difficultés à fournir des garanties et contributions personnelles obligatoires. On s’attend à ce que les MPME soient financées par des prêts.

RÉSULTATS ET IMPACTS ATTENDUS DU PROGRAMME

Dans le cadre de notre mission, nous engageons les jeunes en renforçant leurs capacités dans le domaine de la création d’emplois par l’entrepreneuriat et le développement des affaires tout en nous concentrant sur l’approche la plus innovante. Nous nous efforçons de leur inculquer l’esprit ou la culture de l’entrepreneuriat, ce qui change leur état d’esprit, de la manière dont je trouve un emploi à la manière de créer des emplois décents.

La promotion des ressources humaines en tant que moteur du développement économique et social impliquera la conception et la mise en œuvre de programmes de formation professionnelle et d’entrepreneuriat, ainsi que la création de pépinières d’entreprises et d’un mécanisme adéquat pour fournir un soutien financier aux jeunes et aux femmes entrepreneurs.

Les résultats attendus du programme sont:

Le développement des chaînes de valeur de l’agriculture, de la volaille et de l’aquaculture afin de valoriser les extrants et le potentiel spécifique du

  • zones élues, augmentant ainsi les opportunités d’emploi et de création de revenus.
  • L’approche de la chaîne de valeur agricole / de la pêche couvre plusieurs aspects de la pré-production (facteurs de production; production animale, végétale et halieutique) et de la post-production (transformation des produits agricoles / de la pêche, étiquetage des produits, commercialisation et accès au marché).
  • L’artisanat est également inclus à travers la création d’Incubation de centres verts pour le travail du bois et de l’aluminium, le bâtiment et les travaux publics, et le travail mécanique respectueux de l’environnement.

Programme Genre, santé reproductive et nutrition

Le Cameroun et de nombreux pays africains sont confrontés à des problèmes de genre, de santé reproductive et de nutrition depuis plusieurs années. Le taux de fécondité est élevé dans plusieurs pays comme le Niger (environ 7,6 enfants par femme). Malgré les investissements des partenaires et les efforts des gouvernements, plusieurs pays ont un faible taux de femmes et de familles contrôlant leurs naissances, un faible taux de naissances assistées par du personnel de santé qualifié et un faible taux d’enfants bénéficiant de conseils nutritionnels. Cela se traduit par d’importants décès maternels, néonatals et infanto-juvéniles, la malnutrition infantile et des grossesses précoces chez les jeunes filles conduisant à l’abandon des classes (pour celles qui y participent) et des essais interminables entre familles. De nombreux parents sont incapables de s’occuper de leurs enfants, qui sont pour la plupart non scolarisés et sans emploi. Un accouchement précoce augmente le risque de mourir chez les adolescentes. Les enfants de mères plus jeunes (moins de 20 ans) sont généralement plus susceptibles de mourir que ceux de mères plus âgées. L’entrée précoce des filles dans la vie reproductive dans de nombreux pays réduit considérablement leurs opportunités, en particulier l’école et le travail.

Pour relever ces défis qui mettent en péril la réalisation des objectifs de développement durable car ils ont un impact négatif sur les droits de l’homme, le statut des femmes et des filles dans ces sociétés, le Réseau africain des jeunes leaders pour la paix et le développement durable a entrepris de s’attarder sur ces problèmes en vue de trouver des solutions pour améliorer les conditions de vie sociale à travers l’application du Coaching et de la gestion orientée résultats. L’extrême nord du Cameroun, le Tchad et le Niger ont été choisis comme zone pilote non seulement en raison du flux migratoire des réfugiés, mais aussi en raison de leurs similitudes culturelles. Il existe de nombreuses barrières culturelles qui rendent impossible l’amélioration de la santé des filles, des femmes et des enfants.

OBJECTIFS DU PROGRAMME

  • Contribuer à augmenter le nombre de familles utilisant la planification familiale pour contrôler.
  • Augmentation du nombre d’accouchements assistés par du personnel qualifié.
  • Augmenter le nombre d’enfants et de familles recevant des conseils nutritionnels.

COMPOSANTES ET STRATÉGIES DU PROGRAMME

  • Mettre en place des équipes multidisciplinaires qui développeront une coalition pour rendre possible le changement et les résultats;
  • Concevoir un processus structuré en trois niveaux: lancement, revue à mi-parcours et revue finale au cours desquels chaque équipe est amenée à fixer un résultat à atteindre.
  • Mettre en place des coachs dans les Districts, au niveau des centres de santé pour soutenir les résultats;
  • Renforcer les capacités des individus identifiés comme entraîneurs nationaux;
  • Accompagner les équipes et les coachs avec des outils pour atteindre des résultats;
  • Fournir un soutien méthodologique et une facilitation aux leaders politiques et stratégiques et aux équipes par le biais de coachs;
  • Plaidoyer et sensibilisation auprès des communautés et des gouvernements pour améliorer la santé des filles, des femmes et de la nutrition des enfants en surmontant les barrières culturelles.

Rendre compte des obstacles et difficultés rencontrés par les équipes et les entraîneurs et découvrir des stratégies pour les surmonter en lien avec les responsables et les équipes du ministère de la Santé

Programme intégré contre la désertification, la dégradation des terres, la sécheresse et pour la sauvegarde des écosystèmes en Afrique (IP_DLDD_ESA)

Introduction

Projets réalisés

L’Année internationale 2006 sur les déserts et la désertification a donné à la communauté internationale l’occasion de mieux se concentrer sur une question qui représente une catastrophe continue et rampante: la perte de sols et de terres fertiles. Le Symposium international de Genève organisé en avril 2006 par la Suisse sur la question de la désertification, de la pauvreté et des droits de l’homme a souligné la nécessité de protéger les terres et les sols pour atteindre les OMD et protéger les droits de l’homme. Depuis lors, les derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat du GIEC, qui projette des modèles de rareté des ressources naturelles dans des scénarios de changement climatique, nous rappellent sinistrement que traiter ces problèmes avec une négligence bénigne ne suffira plus.

Malgré de réels progrès au Cameroun et dans les pays africains, il y a eu globalement peu de progrès dans la réduction du nombre de victimes du changement climatique et de la désertification, entraînant plusieurs conséquences telles que l’insécurité alimentaire et hydrique, les migrations, le chômage et les conflits ayant un impact négatif sur la santé humaine.
Le nombre de personnes souffrant de la faim augmente chaque année depuis 1996, malgré les engagements du gouvernement de réduire de moitié la faim lors des sommets internationaux pour l’alimentation. Toutes les cinq secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim et de maladies liées à la malnutrition.
La moitié des personnes souffrant de la faim dépendent donc pour leur survie de terres qui sont intrinsèquement pauvres et qui peuvent devenir moins fertiles et moins productives en raison des effets des sécheresses répétées, du changement climatique et de l’utilisation non durable des terres. En Afrique comme dans de nombreuses régions du Cameroun, de nombreuses terres productives sont des terres arides. Une partie importante de la population est essentiellement rurale, pauvre et plus fréquemment soumise à des crises alimentaires. Dans certaines régions du Cameroun et de l’Afrique, l’écrasante majorité des pauvres vivent dans les zones rurales et la pauvreté est la plus profonde dans les zones à faible pluviométrie. La dégradation des terres provoque également des migrations et intensifie les conflits sur les ressources, en particulier entre les communautés pastorales et agricoles.

Bon nombre des conflits et des crises alimentaires en cours sont le résultat de l’impact d’une grave sécheresse, de la désertification et de la dégradation des terres et de la montée des conflits sur la détérioration des ressources. Dans les régions arides environnantes, alors que la terre devient aussi dure que le béton et que les puits s’assèchent, des milliers de familles sont obligées de quitter leurs villages. Privées de leurs terres et de leur subsistance, les familles souffrent du chômage permanent, de la faim et du désespoir. On estime aujourd’hui qu’il y a des milliers de «réfugiés écologiques» ou «migrants environnementaux» au Cameroun et des millions en Afrique. Les «réfugiés écologiques» ou «migrants environnementaux» entendus comme des personnes qui ont été forcées de fuir leurs terres à la suite de catastrophes naturelles, notamment les inondations, la sécheresse et la désertification, et qui finissent par lutter pour survivre dans les bidonvilles des mégapoles du monde.
La désertification est une crise silencieuse et invisible qui déstabilise les communautés. Alors que les effets du changement climatique sapent les moyens de subsistance, des affrontements interethniques éclatent au sein et entre les États et les États fragiles se tournent vers la militarisation pour contrôler la situation. Les effets de la désertification se font de plus en plus sentir dans le monde à mesure que les victimes se transforment en réfugiés, personnes déplacées à l’intérieur du pays et migrants forcés ou se tournent vers la radicalisation, l’extrémisme ou des guerres fondées sur les ressources pour survivre. Les conflits locaux liés à l’eau ou à la terre se sont transformés en guerres civiles, violences sexuelles ou génocide

La dégradation des terres dans nos pays est un problème qui n’affecte pas seulement les zones arides. Environ un tiers de toutes les terres agricoles sont fortement ou modérément dégradées. Si les zones arides sont plus vulnérables à la destruction naturelle et humaine en raison du faible confinement de l’eau dans le sol.
Plus de 50% des terres cultivées sont dégradées. Des millions d’hectares de terres productives deviennent stériles chaque année à cause de la désertification et de la sécheresse. Cela constitue une occasion manquée de produire beaucoup de tonnes de nourriture. Les rendements agricoles chutent en raison de mauvaises pratiques de production inchangées.
La déforestation, la pollution chimique et la gestion inappropriée des terres, qui sont aggravées par de graves sécheresses récurrentes, conduisent à une diminution des approvisionnements en eau souterraine ayant un impact sur l’agriculture, la pêche et entraînent des catastrophes affectant le plus les femmes, les jeunes, les enfants, les peuples autochtones et leurs communautés et leurs entreprises. La plupart des pays africains n’ont pas de politique nationale contre la sécheresse.
Le programme contribuera à (i) atteindre les objectifs de la Convention et du Programme de développement durable à l’horizon 2030, en particulier en ce qui concerne l’Objectif de développement durable (ODD) 15 et la cible 15.3: «d’ici à 2030, lutter contre la désertification, restaurer les terres et sols dégradés, y compris terres touchées par la désertification, la sécheresse et les inondations, et s’efforcer de parvenir à un monde neutre en matière de dégradation des terres »et d’autres ODD interdépendants, dans le cadre de la Convention; (ii) l’amélioration des conditions de vie des populations affectées; et (iii) l’amélioration des services écosystémiques.

IDÉES ET VALEURS DU PROGRAMME

Ce programme repose sur deux idées majeures:

  • Les êtres humains vivant dans les zones touchées ou menacées sont au centre des préoccupations pour lutter contre la désertification / dégradation des terres et atténuer les effets de la sécheresse et du changement climatique.
  • La désertification / dégradation des terres, la sécheresse et le changement climatique sont des problèmes de dimension mondiale et une action conjointe de la communauté internationale est nécessaire pour lutter contre la désertification / dégradation des terres et atténuer les effets de la sécheresse et du changement climatique.

Pour donner un sens concret à ces idées, trois principes sont au cœur de ce programme:

  1. Premièrement, les États africains ont le rôle principal dans la lutte contre la désertification / la dégradation des terres et l’atténuation des effets de la sécheresse et du changement climatique.
  2. Deuxièmement, il est essentiel d’assurer la participation des ONG, des OSC, des agriculteurs, des femmes, de la communauté scientifique, des jeunes et des enfants, des peuples autochtones et de leurs communautés, des entreprises et de l’industrie, des travailleurs et des syndicats dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des programmes
  3. Troisièmement, les États développés doivent soutenir activement, individuellement ou conjointement, les efforts des pays africains en développement et des pays les moins avancés pour lutter contre la désertification / dégradation des terres et atténuer les effets de la sécheresse et des changements climatiques.

VISION DU PROGRAMME

Les conditions de vie sont améliorées grâce à la participation de plusieurs acteurs à la gestion de l’environnement / des terres pour éviter, minimiser et inverser la désertification / dégradation des terres, et atténuer les effets de la sécheresse dans les zones touchées à tous les niveaux pour parvenir à un monde neutre en matière de dégradation des terres conforme à la Programme de développement durable à l’horizon 2030 en Afrique.

OBJECTIFS STRATÉGIQUES ET IMPACT ATTENDU

Les «objectifs stratégiques» suivants guideront les actions d’ANYL4PSD au cours de la période 2018-2030. La réalisation de ces objectifs à long terme contribuera à la réalisation de la vision susmentionnée

Objectif stratégique 1 : Améliorer l’état des écosystèmes touchés, lutter contre la désertification / la dégradation des terres, promouvoir une gestion durable des terres et contribuer à la neutralité en matière de dégradation des terres

Impact attendu 1.1:  La productivité des terres et les services écosystémiques associés sont maintenus ou améliorés.

Impact attendu 1.2:   La vulnérabilité des écosystèmes affectés est réduite et la résilience des écosystèmes est augmentée.

Impact attendu 1.3: Des    objectifs nationaux volontaires de neutralité en matière de dégradation des terres sont fixés et adoptés par les pays qui le souhaitent, des mesures connexes sont identifiées et mises en œuvre, et les systèmes de suivi nécessaires sont mis en place.

Impact attendu 1.4: Les  mesures de gestion durable des terres et de lutte contre la désertification / dégradation des terres sont partagées, promues et mises en œuvre. Objectif stratégique 2: Améliorer les conditions de vie des populations affectées.

Objectif stratégique 2 : Améliorer les conditions de vie des populations touchées

Impact attendu 2.1:  La sécurité alimentaire et l’accès adéquat à l’eau pour les populations des zones touchées sont améliorés.

Impact attendu 2.2:  Les moyens de subsistance des personnes dans les zones touchées sont améliorés et diversifiés.

Impact attendu 2.3:   Les populations locales, en particulier les femmes et les jeunes, sont autonomisées et participent aux processus de prise de décision dans la lutte contre la DDTS.

Impact attendu 2.4: Les  migrations forcées par la désertification et la dégradation des terres sont considérablement réduites.

Objectif stratégique 3 : Atténuer, s’adapter et gérer les effets de la sécheresse afin d’améliorer la résilience des populations et des écosystèmes vulnérables

Impact attendu 3.1:   La vulnérabilité des écosystèmes à la sécheresse est réduite, notamment grâce à des pratiques de gestion durable des terres et de l’eau.

Impact attendu 3.2:  La résilience des communautés à la sécheresse est accrue.

Objectif stratégique 4 : Générer des avantages environnementaux mondiaux grâce à la mise en œuvre efficace de la Convention

Impact attendu 4.1 : La gestion durable des terres et la lutte contre la désertification / dégradation des terres contribuent à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité et à la lutte contre le changement climatique.

Impact attendu 4.2 : Les synergies avec d’autres accords et processus multilatéraux sur l’environnement sont renforcées.

Objectif stratégique 5 : Mobiliser des ressources financières et non financières substantielles et supplémentaires pour soutenir la mise en œuvre de la Convention en établissant des partenariats efficaces aux niveaux mondial et national

Impact escompté 5.1:  Des ressources financières publiques et privées adéquates et en temps opportun sont davantage mobilisées et mises à la disposition des pays parties touchés, notamment grâce à la mobilisation des ressources nationales.

Impact escompté 5.2: Un  appui international est fourni pour mettre en œuvre un renforcement des capacités efficace et ciblé et des «interventions sur le terrain» dans les zones touchées pour soutenir la mise en œuvre de la Convention, notamment par le biais de la coopération Nord-Sud, Sud-Sud et triangulaire.

Impact escompté 5.3:   Des efforts considérables sont déployés pour promouvoir le transfert de technologie, en particulier à des conditions favorables et y compris à des conditions concessionnelles et préférentielles, comme convenu d’un commun accord, et pour mobiliser d’autres ressources non financières.

CADRE DE MISE EN ŒUVRE

Le programme sera mis en œuvre par des actions au niveau national ou sous-régional avec le soutien de partenaires conformément aux priorités nationales et dans un esprit de solidarité et de partenariat internationaux, y compris des partenariats public-privé et des accords innovants. Ce programme (dont les activités comprendront le plaidoyer, la sensibilisation, l’éducation, le renforcement des capacités, la recherche et les études) vise:

En ce qui concerne les ressources financières et non financières:

  1. Accroître la mobilisation des ressources financières et non financières pour la mise en œuvre de la Convention auprès de sources internationales et nationales, publiques et privées ainsi que des communautés locales, y compris les sources de financement non traditionnelles, et le financement climatique;
  2. Profiter de l’opportunité d’utiliser la neutralité en matière de dégradation des terres comme cadre pour améliorer la cohérence, l’efficacité et les avantages multiples des investissements;
  3. Améliorer l’utilisation des processus et institutions financiers existants et / ou innovants;

En ce qui concerne la politique et la planification:

  1. influencer l’élaboration, la mise en œuvre, la révision et le suivi régulier, le cas échéant, des programmes et / ou plans d’action nationaux, sous-régionaux et régionaux en tant qu’outils efficaces pour lutter contre la désertification / DDTS et atténuer les effets de la sécheresse;
  2. influencer la mise en place de politiques et d’environnements favorables pour promouvoir et mettre en œuvre des solutions pour lutter contre la désertification / dégradation des terres et atténuer les effets de la sécheresse, y compris la prévention, les secours et le relèvement;
  3. contribuer à tirer parti des synergies et intégrer la DDTS, tout en optimisant l’efficacité et en éliminant la duplication des efforts, dans (i) les plans nationaux liés aux autres accords multilatéraux sur l’environnement, en particulier les autres conventions de Rio; et (ii) d’autres engagements internationaux, le cas échéant, dans le cadre de leurs mandats respectifs;
  4. Intégrer la DLDD, le cas échéant, dans les politiques économiques, environnementales et sociales, en vue d’accroître l’impact et l’efficacité de la mise en œuvre de la Convention de la Convention sur la lutte contre la désertification;
  5. influencer l’établissement de politiques, de mesures et de gouvernance nationales pour la préparation et la gestion de la sécheresse, y compris des plans d’urgence en cas de sécheresse, conformément au mandat de la Convention;

Concernant les actions sur le terrain:

  1. Soutenir la création d’environnements propices à la promotion de solutions pour lutter contre la désertification / DDTS et atténuer les effets de la sécheresse.
  2. Développer les connaissances scientifiques et techniques relatives à la DDTS et à l’atténuation des effets de la sécheresse
  3. Identifier et répondre aux besoins de renforcement des capacités pour prévenir et inverser la désertification / DDTS et atténuer les effets de la sécheresse;
  4. contribuer au développement et à la mise en œuvre de pratiques de gestion durable des terres;
  5. Mettre en œuvre des pratiques de restauration et de réhabilitation afin d’aider à la récupération des fonctions et services écosystémiques;
  6. Développer et opérationnaliser la gestion des risques de sécheresse, les systèmes de surveillance et d’alerte rapide et les programmes de filets de sécurité, selon qu’il convient
  7. Promouvoir des moyens de subsistance alternatifs;

Mettre en place des systèmes de partage d’informations et de connaissances et faciliter la mise en réseau sur les meilleures pratiques et approches de gestion de la sécheresse.

OBJECTIF O: «Un programme télévisé pour renforcer la réalisation du programme de développement durable à l’horizon 2030»

INTRODUCTION

ÉMISSION DE TÉLÉVISION

Malgré une croissance socio-économique significative ces dernières années, la montée de la prospérité et de l’autonomisation n’a pas levé tous les bateaux. Alors que la proportion globale d’Africains vivant dans la pauvreté est plus faible que jamais, plusieurs millions de personnes vivent toujours dans l’extrême pauvreté.
La désertification / dégradation des terres et la sécheresse (DLDD) sont des défis de dimension mondiale. Ils contribuent et aggravent les problèmes économiques, sociaux et environnementaux tels que la pauvreté, la mauvaise santé, le manque de sécurité alimentaire, la perte de biodiversité, la pénurie d’eau, la résilience réduite au changement climatique et les migrations forcées. Ils continuent de poser de sérieux défis au développement durable de tous les pays, en particulier des pays touchés.
Dans de nombreuses villes, les inégalités augmentent et la discrimination persistante limite les femmes et les filles à avoir accès aux opportunités. Des centaines de femmes ont été chassées de chez elles. De nombreuses communautés sont confrontées à la famine, aux phénomènes météorologiques extrêmes, à une urbanisation mal gérée, aux mariages et accouchements précoces, à la croissance démographique, à la pénurie d’eau, aux conflits armés, à la violence sexiste, à la discrimination ethnique, à l’extrémisme religieux ou politique et à l’extrémisme violent croissant.

Au niveau international, une série d’accords historiques conclus en 2015 – le Programme de développement durable à l’horizon 2030, l’Accord de Paris de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et le Programme d’action des Nations Unies sur les changements climatiques et la troisième Conférence internationale d’Addis-Abeba sur le financement du développement – Un meilleur avenir-. Ces efforts ont été complétés par les résolutions de paix adoptées par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité (résolution 70/262 de l’Assemblée et résolution 2282 (2016) du Conseil), ainsi que par la nouvelle façon de travailler dans les situations d’urgence et de crise. Les défis du développement liés à la coexistence Ces programmes globaux et interdépendants, qui transcendent les piliers de la paix, du développement et des droits de l’homme des Nations Unies,
Universel dans sa portée, le Programme 2030 s’applique à tous les pays et engage la communauté internationale à ne laisser personne de côté. La réalisation des objectifs de développement durable améliorera la vie de tous, préviendra les crises naturelles et causées par l’homme et jettera une base solide pour les droits de l’homme, la stabilité, la prospérité et la paix dans toutes les communautés. La lutte contre la DDTS impliquera des stratégies intégrées à long terme qui se concentreront simultanément sur l’amélioration de la productivité des terres et la réhabilitation, la conservation et la gestion durable des terres et des ressources en eau. La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULD) peut jouer un rôle central dans la résolution de ces problèmes par le renforcement des capacités, le partage d’expériences réussies, le transfert de technologies, la fourniture d’un appui scientifique, la sensibilisation,

Il est nécessaire que le Cameroun et les États africains développent de nouvelles capacités et transforment les méthodes de travail pour permettre des réponses plus sociétales; il est nécessaire de répondre à tous les défis de développement de notre temps, tels qu’énoncés dans le Programme 2030. Elle exige une responsabilité accrue, une transparence et un contrôle accrus, et exige une plus grande cohérence à tous les niveaux, en particulier grâce à un système de coordonnateurs résidents revigoré.
Éradiquer la pauvreté, réduire les inégalités et mettre fin à l’exclusion deviennent une nécessité. Il est essentiel de renforcer les institutions publiques afin qu’elles puissent fournir efficacement des services à la population pour aider à créer des emplois décents et des opportunités d’entrepreneuriat, en particulier pour les jeunes, et accroître la participation des femmes. marché du travail, permettant ainsi aux individus de mieux gérer leur avenir. En s’attaquant aux causes profondes des crises, il est possible de prévenir l’effilochage du tissu social et de consolider les fondements de la paix, de la prospérité et de sociétés inclusives. Le développement durable renforce la résilience et soutient la paix, et une paix durable permet un développement durable.

L’Agenda 2030 représente un changement de paradigme, avec de multiples implications pour la coopération internationale pour le développement durable. Il vise à achever les travaux inachevés des objectifs du Millénaire pour le développement et à transformer les économies et les modes de consommation et de production, tout en protégeant l’environnement et la dignité et les droits de tous les peuples du monde. Il réaffirme l’importance d’institutions efficaces, de financements adéquats et de partenariats pour parvenir au développement durable. Le Programme 2030, avec la transformation qu’il recherche, a des implications importantes pour les gouvernements, les Nations Unies et toutes les parties prenantes du développement durable.
Conceptuellement, l’ambition des objectifs mondiaux nécessite une approche «pangouvernementale». Le paysage actuel du développement présente une gamme inspirante de nouveaux acteurs. Des forces nationales puissantes, couvrant tous les niveaux: gouvernement, société civile, université, communauté scientifique et secteur privé, des microentreprises aux multinationales, doivent s’unir pour lutter contre la pauvreté. Cela reflète la vision sous-jacente du partenariat mondial dans l’Agenda 2030 – où les gouvernements, le secteur privé, la société civile et les Nations Unies travaillent ensemble pour mobiliser toutes les ressources disponibles, qui peuvent être un atout potentiel. Mais pour réaliser la promesse d’un avenir prospère et pacifique, ces acteurs du développement doivent trouver de nouvelles façons de travailler ensemble et de tirer parti de véritables partenariats qui tirent le meilleur parti de l’expertise, technologie et ressources pour une croissance durable et inclusive. L’évolution rapide des formes alternatives de coopération pour le développement, y compris l’intensification de la coopération Sud-Sud pour atteindre les objectifs.

En promettant de ne laisser personne de côté, l’Agenda 2030 appelle à une collaboration multipartite entre les décideurs, les praticiens du développement et les agences multilatérales pour s’assurer que chacun est conscient de l’existence et de la substance du programme de développement durable et inclus dans le processus de sa mise en œuvre. .
Le problème est que des millions de Camerounais et d’Africains sont laissés pour compte lorsqu’ils parlent des objectifs de développement durable. Les ONG, les agriculteurs, les femmes, les scientifiques, la communauté, les jeunes et les enfants, les peuples autochtones et leurs communautés, les entreprises et l’industrie, les travailleurs et les syndicats ne connaissent pas les tenants et les aboutissants des objectifs de développement durable. Ils ne connaissent pas le rôle qu’ils jouent dans la matérialisation de l’agenda 2030.

VISION ET OBJECTIF GLOBAL DE L’OBJECTIF O

  • Vision

En 2030, en contribuant à la réalisation de la vision des Nations Unies et du programme de développement durable, les États africains disposent d’une économie en croissance et d’une biodiversité abondante dans un espace des droits de l’homme sûr, démocratique, pacifique et respectueux pour le bien-être des populations grâce à les capacités renforcées des acteurs, des parties prenantes, des communautés et à la gestion concertée et participative ».

  • But général

Renforcer la participation et l’implication de plusieurs parties prenantes (gouvernements, ONG, agriculteurs, scientifiques, communauté, jeunes et enfants, femmes, peuples autochtones et leurs communautés, entreprises et industrie, travailleurs et syndicats) dans la réalisation des objectifs de développement durable en réduisant l’ignorance sur l’Agenda 2030.

Objectif stratégique 1 : Améliorer la compréhension des gens sur les objectifs de développement durable et leurs défis
Impact attendu 1.1 : L’ ignorance et l’incompréhension des gens sur les objectifs mondiaux et leurs défis sont réduites
Impact attendu 1.2: Les mesures pour les objectifs de développement durable sont partagées et débattues

Objectif stratégique 2: Accroître l’engagement des pays envers les objectifs de développement durable
Impact attendu 2.1:  L’engagement et la synergie des gouvernements, des citoyens et des entreprises en faveur des objectifs de développement durable sont accrus
Impact attendu 2.2:  Les objectifs nationaux volontairement concernant les objectifs de développement durable sont fixés par les pays, les mesures connexes sont identifié et mis en œuvre, le système de suivi nécessaire est mis en place
Impact attendu 2.3: Les  gouvernements, les citoyens, en particulier les femmes, les enfants, les jeunes et les autres groupes minoritaires, surveillent individuellement et collectivement les progrès des pays dans la réalisation des objectifs de développement durable

Objectif stratégique 3: Améliorer les politiques et les conditions de vie des populations touchées, en particulier les personnes vulnérables / minoritaires (femmes, jeunes, enfants et peuples autochtones)

Impact attendu 3.1 : Les politiques des pays sont améliorées 
Impact attendu 3.2:  Les moyens de subsistance des personnes, en particulier les zones vulnérables / minoritaires (femmes, jeunes, enfants et autochtones), sont améliorés et diversifiés
Impact attendu 3.3:  Les populations locales, en particulier les femmes et les jeunes, sont responsabilisation et participation aux processus de prise de décision pour atteindre les objectifs de développement durable et lutter contre la DDTS.   
Impact attendu 3.4 Les  migrations forcées par la désertification et la dégradation des terres sont considérablement réduites.

Objectif stratégique 4: Atténuer, s’adapter et gérer les effets de la sécheresse et du changement climatique afin d’améliorer la résilience des populations et des écosystèmes vulnérables  
Impact attendu 4.1  La vulnérabilité des écosystèmes à la sécheresse et au changement climatique est réduite, notamment grâce à une gestion durable des terres et de l’eau les pratiques. 
Impact attendu 4.2  La résilience des communautés à la sécheresse et au changement climatique est accrue.  

Objectif stratégique 5 :  Générer des avantages environnementaux et sanitaires mondiaux grâce à la mise en œuvre efficace de la Convention des Nations Unies ratifiée  
Impact attendu 5.1  La gestion durable des terres et la lutte contre la DDTS contribuent à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité et à la lutte contre le changement climatique. 
Impact escompté 5.2 Les  synergies avec d’autres accords et processus multilatéraux sur l’environnement et la santé sont renforcées.

Objectif stratégique 6: Mobiliser des ressources financières et non financières substantielles et supplémentaires pour soutenir la mise en œuvre de la Convention en établissant des partenariats efficaces aux niveaux mondial et national  
Impact escompté 6.1  Des ressources financières publiques et privées adéquates et en temps opportun sont davantage mobilisées vers les objectifs de développement durable et mis à la disposition des pays / zones touchés, notamment par la mobilisation des ressources nationales. 
Impact escompté 6.2 Un  appui international est fourni pour mettre en œuvre un renforcement des capacités efficace et ciblé et des «interventions sur le terrain» dans le pays touché pour appuyer la mise en œuvre de la Convention de la Convention et des autres conventions des Nations Unies, notamment par le biais du Nord-Sud et du Sud-Sud et la coopération triangulaire.Je suis un bloc de texte. Cliquez sur le bouton Modifier pour modifier ce texte. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.

CADRE DE MISE EN ŒUVRE

Le programme sera mis en œuvre par des actions au niveau national ou sous-régional avec le soutien de partenaires conformément aux priorités nationales et dans un esprit de solidarité et de partenariat internationaux, y compris des partenariats public-privé et des accords innovants. Ce programme (dont les activités comprendront le plaidoyer, la sensibilisation, l’éducation, le renforcement des capacités, la recherche et les études) vise:

En ce qui concerne les ressources financières et non financières:

  1. Accroître la mobilisation des ressources financières et non financières pour la mise en œuvre des objectifs de développement durable à partir de sources internationales et nationales, publiques et privées ainsi que des communautés locales, y compris les sources de financement non traditionnelles, et le financement climatique;
  2. Profiter de l’opportunité d’utiliser l’Agenda 2030 comme cadre pour renforcer la cohérence, l’efficacité et les avantages multiples des investissements;
  3. Améliorer l’utilisation des processus et institutions financiers existants et / ou innovants;

En ce qui concerne la politique et la planification:

  1. influencer l’élaboration, la mise en œuvre, la révision et le suivi régulier, le cas échéant, des programmes et / ou plans d’action nationaux, sous-régionaux et régionaux en tant qu’outils efficaces pour lutter contre la désertification / DDTS, atténuer les effets de la sécheresse et atteindre les objectifs de développement durable;
  2. influencer la mise en place de politiques et d’environnements propices pour promouvoir et mettre en œuvre des solutions pour lutter contre la désertification / dégradation des terres, atténuer les effets de la sécheresse, y compris la prévention, les secours et le relèvement et pour atteindre les objectifs de développement durable;
  3. contribuer à tirer parti des synergies et intégrer l’agenda 2030, tout en optimisant l’efficacité et en éliminant les doubles emplois, dans (i) les plans nationaux liés aux autres accords multilatéraux sur l’environnement, en particulier les autres conventions de Rio; et (ii) d’autres engagements internationaux, le cas échéant, dans le cadre de leurs mandats respectifs;
  4. Intégrer le suivi participatif en tant qu’outil approprié dans les politiques économiques, environnementales et sociales, en vue d’accroître l’impact et l’efficacité de la mise en œuvre de l’agenda 2030;
  5. influencer l’établissement de politiques, de mesures et de gouvernance nationales pour la préparation et la gestion des catastrophes, y compris les plans d’urgence en cas de catastrophe;

Concernant les actions sur le terrain:

  1. Fournir une plate-forme télévisuelle pour l’échange, le partage, l’analyse et le plaidoyer sur les questions / défis nationaux et internationaux liés à la paix et au développement durable;
  2. Promouvoir les initiatives locales qui contribuent à l’atteinte des objectifs de développement durable.
  3. Sensibiliser le public à l’importance de son engagement civique et volontaire dans la promotion du programme de développement durable;
  4. Mettre en évidence les mauvaises pratiques dans la réalisation des objectifs de développement durable
  5. contribuer à la création d’environnements propices à la promotion de solutions contribuant aux objectifs de développement durable;
  6. Développer les connaissances scientifiques et techniques relatives aux objectifs de développement durable;
  7. Identifier et répondre aux besoins de renforcement des capacités pour prévenir et inverser les choses, les obstacles aux objectifs de développement durable;
  8. contribuer au développement et à la mise en œuvre de pratiques de développement durable;
  9. contribuer à la mise en œuvre de pratiques de restauration et de réhabilitation afin d’aider au rétablissement de la bonne gouvernance et des fonctions et services écosystémiques;
  10. contribuer au développement et à l’opérationnalisation de systèmes d’alerte rapide et de programmes de filets de sécurité, le cas échéant;
  11. Promouvoir des moyens de subsistance alternatifs;
  12. Mettre en place des systèmes de partage d’informations et de connaissances et faciliter la mise en réseau des meilleures pratiques et approches pour le développement durable.

Université panafricaine en ligne sur le développement durable (PAoU_SD)

LE CONTEXTE

MOOC

L’éducation est un droit fondamental et le fondement du progrès dans tous les pays. Toute personne a droit à l’éducation quelle que soit sa couleur de peau, son origine et sa culture. S’il est de la responsabilité première des États d’assurer une éducation de qualité pour tous (ODD 4) pour les enfants et les jeunes, il appartient également à la société civile de prendre des initiatives pour augmenter le nombre d’enfants et de jeunes ayant droit à une éducation de qualité. des clés du développement. Les pays qui réussissent dépendent d’une main-d’œuvre qualifiée et instruite pour relever les défis auxquels ils sont confrontés. La désertification, la dégradation des terres et la sécheresse sont parmi les premiers défis environnementaux auxquels la plupart des pays africains sont confrontés. En conséquence de l’effet néfaste de l’homme sur l’environnement,

L’éradication de la pauvreté, la lutte contre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse et la réalisation du développement durable dans les décennies à venir nous obligent à travailler main dans la main pour soutenir l’éducation des jeunes afin de permettre aux marginalisés et exclus des systèmes de se réaliser. personnellement, de développer leurs capacités intrinsèques et leur potentiel au service de leur pays, de leur continent et du monde.L’éducation non conventionnelle permet aux individus, aux jeunes et aux femmes en particulier qui n’ont pas pu suivre un programme d’enseignement classique conventionnel, d’aspirer à une vie saine, épanouissante, constructive et résiliente. Il les aide à faire entendre leur voix aux niveaux communautaire, national et mondial. Il ouvre de nouvelles opportunités d’emploi et d’escalade sociale. Il a un impact significatif dans de nombreux domaines de développement. C’est l’une des pierres angulaires du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Les plus grands changements ne sont pas réalisés par des actions solitaires, mais par la collaboration résolue des dirigeants et des communautés. Seule une véritable collaboration peut apporter de réels progrès dans la réalisation des nouveaux objectifs mondiaux du développement durable. Les jeunes de toute origine, culture et classe sociale doivent trouver un terrain d’entente dans leurs efforts pour introduire des changements innovants et durables. Les engagements politiques et financiers des pays et des donateurs pour l’éducation doivent être garantis et renouvelés en faveur des jeunes pour leur permettre de transformer le monde en un meilleur endroit où vivre. Il est urgent de resserrer la collaboration entre les secteurs pour permettre à ces synergies de se développer et de s’enraciner.

VISION ET MISSION

D’ici à 2030, en s’appuyant sur les technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TIC), l’Université panafricaine en ligne pour le développement durable est un acteur important dans la formation sur la désertification, la dégradation des terres, la sécheresse et le développement durable contribuant de manière significative à l’émergence d’une classe de jeunes dans le monde. connu comme la solution au défi auquel le continent et le monde sont confrontés.

L’éducation non conventionnelle ainsi que l’éducation conventionnelle peuvent accélérer les progrès vers la réalisation de chacun des objectifs de développement durable de plusieurs manières et contribuer à améliorer la transparence de la gouvernance à tous les niveaux au profit des communautés.

L’Université panafricaine en ligne sur le développement durable vise à créer, coordonner, financer, partager, diffuser et promouvoir des ressources éducatives, des formations numériques et audiovisuelles, des objets, des contenus et des formes labellisés scientifiquement, pédagogiquement et techniquement au profit des jeunes et des personnes vulnérables. Les participants et étudiants sont / seront formés dans le domaine de la désertification, de la dégradation des terres, de la sécheresse et des objectifs de développement durable en formation initiale et continue, en ligne et en présentiel.

Objectifs

• Promouvoir l’accès aux ressources éducatives pour apporter une contribution significative au transfert des résultats de la recherche et de la formation dans le domaine de la désertification, de la dégradation des terres, de la sécheresse et du développement durable en Afrique.

• Promouvoir l’accès au plus grand nombre de jeunes et de femmes aux ressources produites dans les institutions;

• Contribuer au développement de nouvelles ressources pédagogiques exploitables par le plus grand nombre de ses membres;

• Générer des connaissances et des compétences en facilitant l’échange d’expériences ainsi que des partenariats pour la coproduction et la coexploitation des ressources;

• Contribuer à l’émergence et à la structuration d’un domaine et d’une pédagogie innovante, notamment à travers le lien Formation – Recherche et actions sur les thèmes liés à la désertification, la dégradation des terres, la sécheresse et le développement durable en Afrique

Activités

  • Cours formels: livraison en ligne (synchrone et asynchrone); Livraison en mode mixte (en ligne et en face à face); Disponibilité du contenu en ligne, CD, DVD, impression; Instructeurs et si nécessaire tuteurs; Assurance qualité intégrée; Évaluation – en ligne et en face à face
  • Cours autodirigés: prestation et évaluation en ligne; Non accrédité; Événements en direct; Séminaires en ligne;
  • Webinaires: les webinaires sont des séminaires en ligne couvrant une variété de sujets. Ils sont diffusés en direct via l’infrastructure PaOU_SD et peuvent être visionnés par la suite.
  • Les programmes d’auto-apprentissage sont des didacticiels en ligne non accrédités et à votre rythme qui fournissent des connaissances et des compétences pratiques
  • Classe virtuelle : Moodle – Illuminate, technologie mobile, adaptation (ex-faible bande passante, voix, texte, vidéo, interactif)

Enfants pour la paix (C4P)

LE CONTEXTE

www.children4peacec4p.org

Les enfants grandissent à une époque d’interconnexion et d’innovation mondiales sans précédent. Des millions de personnes bénéficient d’une qualité de vie jamais imaginée par les générations précédentes. Hors des projecteurs, beaucoup d’autres ont été laissés pour compte par le développement rapide. Qu’ils aient bénéficié ou raté des transformations mondiales récentes, tous les enfants sont aux prises avec des chocs économiques et de nouvelles menaces pour la santé, l’environnement, la sécurité et la stabilité politique qui sont apparues à mesure que le monde a changé. Les enfants retenus par la pauvreté, la maladie, le terrorisme, la violence et les abus, le manque d’éducation, d’eau et d’assainissement, le manque d’énergie, la malnutrition, les inégalités, l’égalité des sexes, les conflits armés ou les catastrophes naturelles, se voient refuser une chance équitable dans la vie.

Selon l’indice Kidsrights 2017 (l’indice mondial annuel qui classe la manière dont les pays membres de l’ONU adhèrent et sont équipés pour améliorer les droits des enfants, il y a beaucoup à faire pour les pays africains ainsi que pour d’autres pays pour améliorer les droits des enfants dans le domaine de Vie, santé, éducation, protection et environnement. Concernant notamment le Cameroun, le pays occupe les 134 rangs / 165 pays avec un score de 0,507 / 1 articulé tels que: droit à la vie (0,403 / 1), droit à la santé (0,598 / 1) , droit à l’éducation (0,535 / 1), droit à la protection (0,362 / 1) et droit à un environnement propice pour les droits de l’enfant (0,714 / 1).

Dans de nombreuses régions d’Afrique, les enfants sont victimes de la sécheresse; la dégradation des terres, la désertification et le changement climatique ont un impact négatif sur leur avenir. La crise sécuritaire Le Cameroun et de nombreux pays africains subissent un impact négatif sur les droits des enfants. Les conflits forcent des milliers de personnes à vivre chez elles. Un nombre incalculable d’enfants ont été enlevés, maltraités et recrutés de force pour accomplir des actes inhumains. Les filles ont été ciblées pour des abus particulièrement horribles, y compris l’esclavage sexuel. Les villages et les villes sont pillés et détruits. Des écoles ont été attaquées. Les conflits pèsent lourdement sur les enfants, affectant non seulement leur bien-être et leur sécurité, mais aussi leur accès aux services de santé, d’éducation et sociaux de base. Les enfants vivent d’immenses souffrances. Beaucoup ont vu des parents, des frères et sœurs, des proches ou des voisins tués, torturés ou enlevés par des groupes terroristes ou lors de rébellions. Beaucoup ont dû courir pour sauver leur vie et marcher pendant des jours pour se mettre en sécurité. Des taux alarmants de malnutrition ont été observés dans les zones les plus touchées par la crise. Dans certains camps de réfugiés et de déplacés de nombreux pays d’Afrique, les dépistages parmi les enfants nouvellement arrivés révèlent des taux de malnutrition aiguë globale de plus de 18%, ce qui est supérieur au seuil d’urgence de 15%.

Les conflits pèsent lourdement sur les enfants, affectant non seulement leur bien-être et leur sécurité, mais aussi leur accès à la santé, à l’éducation et aux services sociaux de base. D’innombrables enfants, femmes et hommes ont été enlevés, maltraités et recrutés de force, et les femmes et les filles ont été la cible d’abus particulièrement horribles, y compris l’esclavage sexuel.

Des villages et des écoles ont été pillés et détruits. Les enfants sont exposés à un certain nombre de problèmes de santé publique en raison du mariage précoce en tant que phénomène plus large aux conséquences douloureuses pour les filles. Ceux qui se marient enfants ont moins d’années de scolarité que leurs pairs qui se marient à l’âge adulte, ce qui soulève des inquiétudes quant aux perspectives sociales et économiques à long terme. La plupart des problèmes de santé liés au mariage des enfants sont liés à la santé reproductive et maternelle des femmes. Les jeunes femmes mariées ont également des taux d’infection à VIH plus élevés que leurs homologues non mariées sexuellement actives.

Lorsqu’on parle d’objectifs de développement durable, les enfants sont parfois oubliés alors que tous les objectifs sont pertinents pour la vie des enfants. Si les gouvernements camerounais et africains ont ratifié plusieurs conventions et résolutions des Nations Unies sur les enfants, et les ont introduites dans leurs législations, il reste encore de nombreux obstacles à la mise en œuvre de ces dispositions en raison d’une volonté politique insuffisante, de l’ignorance des enfants et des communautés de droits de l’enfant. Le respect de ces droits nécessite une connaissance de la répartition géographique des questions touchant les enfants et de l’efficacité des politiques visant à lutter contre ces violations.

IDÉES ET VALEURS DU PROGRAMME

son programme repose sur deux idées majeures:

  • – Les enfants des zones touchées ou menacées sont au centre des préoccupations en matière de consolidation de la paix, de lutte contre la désertification / dégradation des terres et d’atténuation des effets de la sécheresse et du changement climatique.
  • – Les conflits, la désertification / dégradation des terres, la sécheresse et le changement climatique sont des problèmes de dimension mondiale et une action conjointe de la communauté internationale est nécessaire pour construire la paix, lutter contre la désertification / dégradation des terres et atténuer les effets de la sécheresse et du changement climatique.

Pour donner un sens concret à ces idées, trois principes sont au cœur de ce programme:

  1. 1- Premièrement, les États africains ont le rôle principal dans la promotion de la bonne gouvernance, la consolidation de la paix, les droits des enfants, la lutte contre la désertification / dégradation des terres et l’atténuation des effets de la sécheresse et du changement climatique.
  2. 2- Deuxièmement, il est essentiel d’assurer la participation des ONG, des OSC, des femmes, de la communauté scientifique, des jeunes et des enfants, des peuples autochtones et de leurs communautés, des entreprises et de l’industrie, des travailleurs et des syndicats dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des programmes pour les droits des enfants, la lutte contre la désertification / la dégradation des terres et l’atténuation des effets de la sécheresse et du changement climatique.
  3. 3- Troisièmement, les États développés doivent soutenir activement, individuellement ou conjointement, les efforts des pays africains en développement et des pays les moins avancés pour promouvoir les droits des enfants, la bonne gouvernance, lutter contre la désertification / dégradation des terres et atténuer les effets de la sécheresse et du changement climatique.

Vision du programme

Les conditions de vie sont améliorées au Cameroun et en Afrique grâce à la reconnaissance des droits de l’enfant par tous les secteurs de la vie nationale, régionale et internationale, à la mise en œuvre de la convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant par les gouvernements et à la participation active des enfants à la gouvernance, à la consolidation de la paix et à la protection de l’environnement conformément au programme de développement durable à l’horizon 2030.

OBJECTIFS STRATÉGIQUES ET IMPACT ATTENDU

Les «objectifs stratégiques» suivants guideront les actions d’ANYL4PSD au cours de la période 2018-2030. La réalisation de ces objectifs à long terme contribuera à la réalisation de la vision susmentionnée.

Objectif stratégique 1 : Améliorer la compréhension des personnes (en particulier les enfants vulnérables / marginalisés) sur les droits des enfants, les objectifs de développement durable et leurs défis
Impact attendu 1.1 : Ignorance et incompréhension des personnes (en particulier les enfants vulnérables / marginalisés) sur les droits des enfants, les objectifs mondiaux et leurs défis sont réduits
Impact attendu 1.2: Les  mesures visant à renforcer le respect des droits de l’enfant et à atteindre les objectifs de développement durable sont partagées et débattues

Objectif stratégique 2: Accroître l’engagement des pays en faveur des droits de l’enfant et des objectifs de développement durable 
Impact attendu 2.1:  L’engagement et la synergie des gouvernements, des citoyens et des entreprises en faveur des droits de l’enfant et des objectifs de développement durable sont accrus
Impact attendu 2.2: Objectifs nationaux volontairement concernant les droits des enfants et le développement durable les objectifs sont fixés par les pays, les mesures connexes sont identifiées et mises en œuvre, le système de suivi nécessaire est mis en place
Impact attendu 2.3: les  gouvernements, les citoyens, en particulier les femmes, les enfants, les jeunes et les autres groupes minoritaires, surveillent individuellement et collectivement les progrès des pays dans la réalisation des objectifs de développement durable

Objectif stratégique 3: Améliorer les politiques et les conditions de vie des enfants et de leur famille, en particulier les enfants vulnérables / des minorités
Impact attendu 3.1 : Les politiques des pays sont améliorées par rapport aux droits des enfants
Impact attendu 3.2: Les moyens de subsistance des enfants parents (particulièrement touchés / vulnérables / minoritaires) sont améliorés et diversifiés
Impact attendu 3.3: Les  enfants (en particulier les enfants touchés / vulnérables / appartenant à des minorités) sont autonomisés et participent aux processus de prise de décision pour atteindre les objectifs de développement durable et lutter contre la DDTS
Impact attendu 3.4:  Migration des enfants et de leur famille forcés par les catastrophes, la désertification et la dégradation des terres est considérablement réduite.

Objectif stratégique 4: Atténuer, s’adapter et gérer les effets de la sécheresse et du changement climatique afin d’améliorer la résilience des enfants vulnérables et de leur famille
Impact attendu 4.1: La vulnérabilité des écosystèmes à la sécheresse et au changement climatique est réduite, notamment grâce à des terres et des pratiques de gestion de l’eau.
Impact attendu 4.2: La résilience des communautés à la sécheresse et au changement climatique est accrue.

Objectif stratégique 5 :  Générer des avantages mondiaux en matière d’environnement, de santé et de sécurité grâce à la mise en œuvre effective de la Convention des Nations Unies (relative à la paix, à l’environnement et aux droits de l’enfant) ratifiée dans l’intérêt des enfants

Impact attendu 5.1  La gestion durable des terres et la lutte contre la DDTS contribuent à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité et à la lutte contre le changement climatique.

Impact attendu 5.2  La mobilisation des enfants et des parties prenantes contre l’extrémisme violent et la radicalisation contribue à la réduction de 80% des enfants et des jeunes soldats et à leur réinsertion sociale réussie.

Impact escompté 5.3 Les  synergies avec d’autres accords et processus multilatéraux sur l’environnement et la santé sont renforcées.

Objectif stratégique 6: Mobiliser des ressources financières et non financières substantielles et supplémentaires pour soutenir la mise en œuvre des conventions unies en établissant des partenariats efficaces aux niveaux mondial et national dans l’intérêt des enfants.  
Impact escompté 6.1  Des ressources financières publiques et privées adéquates et en temps opportun sont davantage mobilisées vers des objectifs de développement durable et mis à la disposition des pays / zones touchés, notamment par la mobilisation des ressources nationales.
Impact attendu 6.2 Un appui international est fourni pour mettre en œuvre un renforcement des capacités efficace et ciblé et des «interventions sur le terrain» dans le pays touché pour soutenir les droits des enfants, la mise en œuvre de la Convention de la Convention et d’autres conventions des Nations Unies, notamment dans le cadre Nord-Sud et Sud-Sud. et la coopération triangulaire.

CADRE DE MISE EN ŒUVRE

  1. 1- Le Programme sera mis en œuvre à travers des actions aux niveaux national, sous-régional et continental avec le soutien de partenaires conformément aux priorités nationales et dans un esprit de solidarité internationale et de partenariat incluant des partenariats public-privé et des accords innovants. Ce programme vise à être mis en œuvre dans les domaines suivants: prévention et lutte contre l’extrémisme violent; Désarmement, démobilisation et réintégration, politique et plaidoyer, sensibilisation, renforcement des capacités, dessin animé (animation, bande dessinée et sensibilisation); Action pour les enfants et les jeunes et connaissances.
  2. 2- Les résolutions 2250 et 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, les conventions des Nations Unies sur les droits de l’enfant, la CNULD, le cadre de Sendaï sur la RRC et le Nouvel Agenda Urbain seront les principaux cadres juridiques du programme. Un accent particulier est mis sur la migration et la traite des enfants.
  3. 3- Concernant l’agenda 2030 qui se veut universel et transformateur, et le changement de notre trajectoire vers la durabilité, le programme fera une priorité dans les ODD 1, 2, 3, 5, 9, 14, 15 et 16 en considérant que:
  4. – La clé pour lutter contre la pauvreté multidimensionnelle et atteindre l’ODD 1 réside dans le changement du paradigme économique néolibéral qui recherche le profit et la croissance sur les personnes et la planète. La pauvreté multidimensionnelle, comprise comme un fléau sur notre planète, exige la fin des politiques d’austérité paralysantes à l’échelle mondiale, la mise en œuvre active d’un revenu de base universel et le plafonnement du revenu maximum.
  5. – L’ODD 2 doit être compris dans le contexte de la souveraineté alimentaire, pour libérer les communautés marginalisées de leur état de dépendance externe pour leur propre subsistance. De plus, la corporatisation agressive des ressources génétiques et de la biodiversité doit être inversée conformément à une compréhension centrée sur la souveraineté de l’ODD 2;
  6. – Le contexte changeant du paysage de la santé national et mondial doit être bien intégré dans les politiques axées sur l’ODD 3, afin de traiter de manière adéquate les problèmes émergents tels que la résistance aux antimicrobiens, les pandémies infectieuses et le transfert du fardeau vers les maladies non transmissibles qui menacent les progrès gains de santé. En outre, la tendance à une influence croissante de l’industrie et à des barrières structurelles plus dures grâce à un régime de droits de propriété intellectuelle plus strict doit être inversée;
  7. – Certains pays ne reconnaissent toujours pas les femmes comme étant constitutionnellement égales aux hommes. L’autonomisation des filles et des femmes et la réalisation de l’ODD 5 nécessitent des changements législatifs et sociétaux holistiques, catalysés par des efforts ciblés de l’État et par l’inclusion des hommes et des garçons dans l’effort. Il s’agit notamment de surmonter les barrières sociales, économiques, culturelles et politiques qui cherchent à contrôler l’autonomie corporelle des femmes, leur mobilité économique et leur participation sociale, tout en imposant une vision binaire de genre à la société;
  8. – Le développement des infrastructures devrait adopter une approche régionale et prendre en compte les besoins des différents types de territoires – urbains et non urbains, après des évaluations communautaires de l’impact social, économique et écologique;
    Pour relever de manière adéquate les défis complexes de la durabilité des océans – une frontière planétaire, nous avons besoin d’une éthique d’intendance fondée sur des preuves et de travailler à un traité mondial sur les océans et les plastiques, tout en abordant les problèmes de surpêche extraterritoriale menaçant la biodiversité et la subsistance des populations dépendantes des océans
  9. – Le succès de l’Agenda 2030 nécessite une intégration et une cohérence accrues des différents cadres de développement durable universellement adoptés. Parmi ceux-ci figurent le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe, le Nouvel agenda urbain, le Cadre décennal de programmes sur les modes de consommation et de production durables et l’Accord de Paris. Celles-ci doivent être comprises dans le cadre d’un effort international plus large vers le durable universellement applicable;
  10. – Les politiques nationales et internationales devraient chercher à aligner les cadres macroéconomiques sur les trois dimensions du développement durable. Des initiatives concrètes telles que l’intégration des risques écologiques dans le crédit souverain (E-RISC) et la réforme fiscale écologique (ETR) devraient être étendues et appliquées universellement, en plus de traiter les actifs échoués et la transition d’une banque de réserve fractionnée à une banque de réserve complète, comme un pas vers opérationnaliser un cadre qui considère l’économie comme un sous-ensemble de l’environnement et de la société;
  11. – Nous devons appliquer une interface de politique scientifique qui recherche l’utilisation appropriée de données sensibles, tout en appliquant une technologie spécifique au contexte et une innovation axée sur des objectifs en synchronisation avec les connaissances autochtones;
  12. – Les Nations Unies devraient organiser un processus pour classer l’écocide comme crime contre l’humanité;
  13. – Afin de parvenir à des modalités de participation fondées sur les droits qui garantissent des espaces protégés pour des segments critiques de la société, les enfants et les jeunes devraient être formellement engagés à toutes les étapes et à tous les niveaux de la politique de développement durable.

Transparence collaborative pour les résultats (CT4R)

 LE CONTEXTE

Le Cameroun et les pays africains ont d’énormes potentialités et ressources qui peuvent leur permettre d’être un progrès. Mais la corruption est présente dans tous les secteurs de la vie publique et privée. Ainsi, la lutte contre la corruption fait partie des priorités des autorités camerounaises et africaines comme indiqué dans les documents d’orientation stratégique relatifs à la réduction de la pauvreté, à la croissance et à l’emploi et au regard de leur vision du développement.
Pour lutter contre ce phénomène, de nombreux pays africains ont mis en place des mécanismes institutionnels et juridiques de lutte contre la corruption et ont adhéré aux conventions et processus régionaux et internationaux de lutte contre la corruption et de transparence comme la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, les Conventions des Nations Unies contre la corruption. (CNUCC) et le Processus de Kimberly relatif à la transparence dans les industries extractives.
Malgré tous ces instruments, les résultats obtenus jusqu’à présent dans la lutte contre la corruption sont restés mitigés. Le phénomène est toujours endémique et est devenu comme une culture dans de nombreux aspects de la vie camerounaise.

La corruption est une question intersectorielle qui compromet la réalisation du programme de développement durable. Des millions de Camerounais et d’Africains souffrent de la faim, de la pauvreté; n’ont pas accès à la santé et au bien-être, à une éducation de qualité à cause de la corruption. La corruption a un impact négatif sur l’équité entre les sexes. Parfois, pour avoir accès aux mêmes opportunités, on demande aux hommes, aux filles et aux femmes de donner de l’argent pour un certain poste. La corruption empêche de nombreux Africains (en particulier les minorités et les personnes vulnérables, d’accéder à l’eau et à l’énergie à un prix abordable. Des millions d’Africains n’ont pas d’emploi ou d’emploi décent en raison de la corruption. L’industrialisation de l’Afrique retarde en raison de la corruption des investissements et du secteur public du marché) De nombreuses personnes vulnérables, notamment des femmes et des jeunes, sont privées de leurs droits à la terre à cause de la corruption. La corruption est l’une des principales causes de la migration en Afrique. La promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable, l’accès à la justice pour tous et la construction d’institutions efficaces, responsables et inclusives à tous les niveaux nécessitent de lutter contre la corruption. Nous ne pouvons pas réduire de manière significative les inégalités à l’intérieur et entre les pays, rendre les villes et les établissements humains inclusifs, sûrs, résilients et durables, garantir des modes de consommation et de production durables, lutter contre le changement climatique et ses impacts; la protection, la restauration et la promotion de l’utilisation durable des écosystèmes terrestres, la gestion durable des forêts, la lutte contre la désertification et l’arrêt et l’inversion de la dégradation des terres et l’arrêt de la perte de biodiversité. Si les mesures ne sont pas prises contre la corruption. La promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable, l’accès à la justice pour tous et la construction d’institutions efficaces, responsables et inclusives à tous les niveaux nécessitent de lutter contre la corruption. Nous ne pouvons pas réduire de manière significative les inégalités à l’intérieur et entre les pays, rendre les villes et les établissements humains inclusifs, sûrs, résilients et durables, garantir des modes de consommation et de production durables, lutter contre le changement climatique et ses impacts; la protection, la restauration et la promotion de l’utilisation durable des écosystèmes terrestres, la gestion durable des forêts, la lutte contre la désertification et l’arrêt et l’inversion de la dégradation des terres et l’arrêt de la perte de biodiversité. Si les mesures ne sont pas prises contre la corruption. La promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable, l’accès à la justice pour tous et la mise en place d’institutions efficaces, responsables et inclusives à tous les niveaux nécessitent de lutter contre la corruption. Nous ne pouvons pas réduire de manière significative les inégalités à l’intérieur et entre les pays, rendre les villes et les établissements humains inclusifs, sûrs, résilients et durables, garantir des modes de consommation et de production durables, lutter contre le changement climatique et ses impacts; la protection, la restauration et la promotion de l’utilisation durable des écosystèmes terrestres, la gestion durable des forêts, la lutte contre la désertification et l’arrêt et l’inversion de la dégradation des terres et l’arrêt de la perte de biodiversité. Si les mesures ne sont pas prises contre la corruption. des institutions responsables et inclusives à tous les niveaux doivent lutter contre la corruption. Nous ne pouvons pas réduire de manière significative les inégalités à l’intérieur et entre les pays, rendre les villes et les établissements humains inclusifs, sûrs, résilients et durables, garantir des modes de consommation et de production durables, lutter contre le changement climatique et ses impacts; la protection, la restauration et la promotion de l’utilisation durable des écosystèmes terrestres, la gestion durable des forêts, la lutte contre la désertification et l’arrêt et l’inversion de la dégradation des terres et l’arrêt de la perte de biodiversité. Si les mesures ne sont pas prises contre la corruption. des institutions responsables et inclusives à tous les niveaux doivent lutter contre la corruption. Nous ne pouvons pas réduire de manière significative les inégalités à l’intérieur et entre les pays, rendre les villes et les établissements humains inclusifs, sûrs, résilients et durables, garantir des modes de consommation et de production durables, lutter contre le changement climatique et ses impacts; la protection, la restauration et la promotion de l’utilisation durable des écosystèmes terrestres, la gestion durable des forêts, la lutte contre la désertification et l’arrêt et l’inversion de la dégradation des terres et l’arrêt de la perte de biodiversité. Si les mesures ne sont pas prises contre la corruption. lutter contre le changement climatique et ses impacts; la protection, la restauration et la promotion de l’utilisation durable des écosystèmes terrestres, la gestion durable des forêts, la lutte contre la désertification et l’arrêt et l’inversion de la dégradation des terres et l’arrêt de la perte de biodiversité. Si les mesures ne sont pas prises contre la corruption. lutter contre le changement climatique et ses impacts; la protection, la restauration et la promotion de l’utilisation durable des écosystèmes terrestres, la gestion durable des forêts, la lutte contre la désertification et l’arrêt et l’inversion de la dégradation des terres et l’arrêt de la perte de biodiversité. Si les mesures ne sont pas prises contre la corruption.

Dans de nombreux pays africains, une grande majorité de citoyens (en particulier les personnes vulnérables, les jeunes et les femmes), les institutions publiques et privées ne sont pas encore pleinement conscients des défis et des enjeux de la lutte contre la corruption.
Pourtant, il convient de souligner que ce fléau aux effets néfastes, s’il est laissé à croître, équivaut à anéantir tous nos espoirs de prospérité et de bonheur commun. Si nous n’agissons pas maintenant, il sera peut-être trop tard demain et nos aspirations au bien-être seront noyées si nous échouons à combattre notre ennemi commun qu’est la corruption.
L’une des raisons de la piètre performance en matière de lutte contre la corruption est la dispersion des efforts de plusieurs organisations publiques et privées pour tenter d’enrayer le fléau. En effet, dans les actions anti-corruption menées par des institutions des secteurs public et privé ou des organisations de la société civile, il n’y a pas de synchronisation dans le processus de mise en œuvre. Cependant, la création de réseaux positifs est l’un des facteurs clés du succès de la lutte contre la corruption.

VISION DU PROJET

D’ici à 2030, grâce à la contribution décisive des enfants, des jeunes, des femmes et des hommes, et à la synchronisation conjointe entre les secteurs public, privé et la société civile dans la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la corruption et de la Convention africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, le Cameroun et l’Afrique Les pays sont des pays où l’intégrité est une valeur essentielle pour chaque citoyen, avec une croissance économique basée sur le travail bien fait, répartie équitablement pour assurer le bien-être social dans un environnement préservé conforme au Programme de développement durable à l’horizon 2030

OBJECTIFS STRATÉGIQUES ET IMPACT ATTENDU

  • Objectifs stratégiques et impact attendu

Objectif stratégique 1 : Améliorer la compréhension des gens sur l’impact de la corruption et des industries extractives sur le développement durable.

Impact attendu 1.1 : L’ignorance et l’incompréhension des gens sur les défis et l’impact de la corruption dans la réalisation des objectifs de développement durable sont réduits.

Impact attendu 1.2: Les mesures visant à améliorer la lutte contre la corruption sont partagées et débattues

Impact attendu 1.3 : Augmentation du nombre de jeunes, de femmes et d’indigènes formés sur les industries extractives Transparence et lutte contre la corruption et accès à la documentation connexe.

Objectif stratégique 2: Accroître l’engagement des pays en faveur de la lutte contre la corruption

Impact attendu 2.1 Un nombre accru d’administrations, d’organisations de la société civile, d’entreprises et de médias intègrent la lutte contre la corruption dans leur stratégie, leur fonctionnement et leur culture.

Impact attendu 2.2: • Synergie et coordination accrues entre les institutions publiques, le secteur privé, la société civile et les médias dans la promotion, le développement et la mise en œuvre de mécanismes de lutte contre la corruption, de transparence et de processus de transparence des industries extractives

Impact attendu 2.3: Les plans d’action nationaux et sectoriels en matière de lutte contre la corruption (avec leurs objectifs) sont définis par les pays avec la contribution de la société civile et du secteur privé; les mesures connexes sont identifiées et mises en œuvre (suivant l’axe stratégique de la prévention, de l’éducation, des conditions, des incitations et des sanctions), avec un système de suivi inclusif nécessaire est mis en place et efficace.

Impact attendu 2.4: Les gouvernements, le secteur privé, la société civile et les citoyens (en particulier les femmes, les enfants, les jeunes et les autres groupes minoritaires) surveillent individuellement et collectivement les progrès des pays dans la mise en œuvre des plans d’action et des stratégies de l’Initiative de transparence des industries extractives contre la corruption.

Impact attendu 2.5 : Cadres révisés et adaptés de lutte contre la corruption et de transparence (y compris dans les industries extractives); réduit les mauvaises pratiques et les violations des lanceurs d’alerte.

Objectif stratégique 3: Améliorer les conditions de vie des populations (en particulier les populations touchées: personnes vulnérables / minoritaires, femmes, jeunes, enfants et peuples autochtones)

Impact attendu 3.1 : Amélioration de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques dans tous les secteurs de la vie nationale en particulier dans le budget d’investissement public, les marchés publics, les finances, l’éducation, l’agriculture, les industries extractives, l’eau et l’énergie, et la gouvernance et la décentralisation des forêts et des terres

Impact attendu 3.2 Les populations locales, en particulier les femmes et les jeunes, sont autonomisées et participent aux processus de prise de décision dans la lutte contre la corruption, suivent l’action publique et dénoncent les mauvaises pratiques.

Impact attendu 3.2 Les moyens de subsistance et les conditions de vie des populations, en particulier des personnes vulnérables / minoritaires (femmes, jeunes, enfants et peuples autochtones) sont améliorés / et diversifiés.

Programme d’action sur la migration et le trafic (AP_MIGT)

INTRODUCTION

À une époque de mondialisation rapide, la migration humaine a atteint des niveaux sans précédent et constitue une caractéristique déterminante de notre époque. Tout au long de son histoire, le Cameroun et d’autres pays africains ont connu des mouvements migratoires, à la fois volontaires et forcés, qui ont contribué à son paysage démographique contemporain. Dans de nombreuses régions du continent, les communautés sont réparties sur deux ou trois États-nations, et les mouvements ne sont souvent pas limités par des frontières politiques. La migration transfrontalière en Afrique est un moyen de subsistance important et une stratégie d’adaptation en période de récession écologique et économique est essentielle pour comprendre, ainsi que pour prévoir, le déclenchement et l’évolution des catastrophes humanitaires.

L’importance géopolitique mondiale de la migration a considérablement augmenté ces derniers temps, car le monde voit un plus grand nombre de migrants qu’à tout autre moment de l’histoire. Le nombre de migrants internationaux a atteint 244 millions en 2015, soit une augmentation de 41% par rapport à 2000, tandis que le nombre de migrants internationaux en provenance d’Afrique a atteint 34 millions, dont près de la moitié sont des femmes. De plus, plus de personnes ont été déplacées de force que pendant ou à tout moment depuis la Seconde Guerre mondiale, avec des chiffres atteignant plus de 65 millions à la fin de 2015. Ces tendances se dessinent dans le contexte de la sécurisation croissante des migrations, de l’externalisation du contrôle aux frontières et des politiques de migration de plus en plus restrictives, qui ont contribué à la migration irrégulière. Inégalités mondiales, manque de travail décent, pauvreté, conflits, les inégalités et la discrimination entre les sexes, le terrorisme et la pression climatique continuent de pousser les gens à rechercher une vie meilleure à l’étranger. Les flux mixtes, composés de différents types de migrants et de demandeurs d’asile qui empruntent les mêmes itinéraires et moyens de migration, sont en augmentation. À mesure que les voies légales de migration diminuent, les migrants deviennent la proie des passeurs et des trafiquants d’êtres humains. Par conséquent, le manque de voies légales de migration a contribué à un nombre record de décès en mer Méditerranée, avec plus de 5000 personnes perdant la vie en 2016 seulement. Les données fiables sur les décès de migrants sur d’autres routes restent rares, ce qui signifie que même plus de personnes meurent en traversant la mer Rouge et le désert du Sahara. Ces dynamiques ont mis à rude épreuve et remis en question le système mondial de réfugiés, qui lutte pour assurer une protection adéquate à plus de 21 millions de réfugiés. En outre, la notion de «crise» migratoire croissante et le terrorisme international ont conduit à des politiques qui cherchent à décourager la migration et à compromettre la protection des droits des femmes et des hommes migrants.

Les causes profondes de la migration en Afrique sont nombreuses et interdépendantes. Le cadre push-pull donne un aperçu de ce réseau complexe de facteurs. Le manque d’opportunités socio-économiques et l’état de droit, la mauvaise gouvernance, le favoritisme et la corruption, l’instabilité politique, les conflits, le terrorisme et les troubles civils sont les principaux facteurs de pression. Les facteurs d’attraction comprennent les opportunités réelles ou perçues d’une vie meilleure, de revenus plus élevés, d’une sécurité améliorée et d’une éducation et de soins de santé supérieurs dans les pays de destination. La dynamique push-pull est intensifiée par un certain nombre d’autres facteurs qui facilitent la migration. Ceux-ci incluent les coûts moindres de la migration; une meilleure communication, en particulier les médias sociaux et Internet; une plus grande disponibilité de l’information; et la nécessité de rejoindre des parents, des familles et des amis. Le mouvement des personnes – volontaire ou forcé,

Au cours de la dernière décennie, une tendance marquante de la migration africaine a été l’augmentation de la migration irrégulière. Les migrants empruntent des itinéraires de plus en plus précaires, ce qui les rend vulnérables aux abus de la part des passeurs et des trafiquants. Les femmes et les filles sont particulièrement vulnérables à la traite des êtres humains, à la violence sexuelle et sexiste et à d’autres risques. De plus, les États considèrent souvent la migration irrégulière à travers le prisme de la sécurité nationale, ce qui peut conduire à une généralisation du fait que tous les réfugiés et migrants constituent une menace potentielle pour la sécurité. Cela a contribué à la sécurisation de la migration, y compris au renforcement du contrôle aux frontières, sans respecter les droits humains des migrants.

En outre, la corruption et le harcèlement aux frontières en Afrique restent un défi, même dans les régions qui mettent en œuvre des régimes de libre circulation des personnes, ce qui porte également atteinte aux droits humains des migrants. Les politiques et pratiques de gestion des migrations devraient respecter les droits de l’homme de tous les migrants, tandis qu’une sensibilisation aux droits et obligations des migrants devrait être assurée, ainsi que des mécanismes de signalement et de responsabilisation adaptés aux migrants, qui traitent des abus et de l’exploitation des migrants par la sécurité et les responsables de l’application de la loi. Un autre défi majeur en Afrique concerne les populations déplacées, provoquées entre autres par les conflits, le terrorisme et la pression climatique.

La migration est une préoccupation mondiale. C’est la raison pour laquelle le Pacte mondial pour des migrations ordonnées et sûres a été créé sous l’égide des Nations Unies. Le Pacte mondial est le tout premier cadre mondial négocié sur une approche commune de la migration internationale dans toutes ses dimensions. Cependant, d’autres défis majeurs concernant la gestion des migrations au Cameroun et en Afrique sont liés à la diminution des bases factuelles et au manque de politiques ou de plans globaux pour améliorer la vie des migrants et des communautés dans lesquelles ils vivent, et à la possibilité de réduire les et les flux migratoires irréguliers.

Beaucoup de Camerounais et d’Africains ne sont pas suffisamment conscients des conséquences des migrations irrégulières et des conditions des migrations régulières. Il est nécessaire d’accroître les partenariats intra-étatiques, interétatiques, continentaux et intercontinentaux.

IDÉES ET VALEURS DU PROGRAMME

Ce programme est basé sur trois idées majeures:

  • les êtres humains touchés / menacés (que ce soit dans leur pays d’origine ou dans leur pays d’accueil) sont au centre des préoccupations, une action conjointe devrait être entreprise pour garantir leurs droits, la paix et la sécurité;
  • Gouvernance des migrations; migration de main-d’œuvre et éducation; gouvernance des frontières; migration irrégulière; déplacement forcé, migration interne; migration et commerce La désertification, la sécheresse, le changement climatique, la consolidation de la paix, la corruption, la transparence sont des préoccupations de dimension mondiale et une action conjointe est nécessaire pour y faire face;

La reconnaissance du fait que des politiques de migration efficaces et une meilleure protection des personnes vulnérables nécessitent le soutien de nombreux acteurs. Cela nécessite l’engagement d’une large alliance de partenaires, y compris la société civile, le secteur privé, les syndicats, la diaspora et les communautés de migrants, les institutions nationales des droits de l’homme, les autorités locales, les réseaux de jeunes et d’autres acteurs.

PRINCIPES DU PROGRAMME

Le programme d’action contre les migrations et la traite est basé sur un ensemble de principes directeurs transversaux et interdépendants:

  • Centré sur les personnes : promouvoir le bien-être des migrants et des membres des communautés dans les pays d’origine, de transit et de destination
  • Coopération internationale : exigeant une coopération et un dialogue internationaux, régionaux et bilatéraux. je
  • Souveraineté nationale : droit souverain des États de déterminer leur politique migratoire nationale et leur prérogative de régir les migrations sur leur territoire, conformément au droit international.
  • État de droit et procédure régulière : l’État, les institutions et entités publiques et privées, ainsi que les personnes elles-mêmes, sont responsables des lois qui sont promulguées publiquement, appliquées de manière égale et jugées de manière indépendante, et qui sont conformes au droit international.
  • Développement durable : ancré dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et s’appuie sur sa reconnaissance que la migration est une réalité multidimensionnelle d’une importance majeure pour le développement durable des pays d’origine, de transit et de destination, qui nécessite des réponses cohérentes et globales
  • Droits de l’homme : basé sur le droit international des droits de l’homme et respecte les principes de non-régression et de non-discrimination
  • Sensibilité au genre : veille à ce que les droits humains des femmes, des hommes, des filles et des garçons soient respectés à tous les stades de la migration, que leurs besoins spécifiques soient correctement compris et pris en compte et qu’ils soient responsabilisés en tant qu’agents du changement
  • Sensible aux enfants : promeut les obligations juridiques internationales existantes en relation avec les droits de l’enfant, et défend le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant à tout moment, en tant que considération primordiale dans toutes les situations concernant les enfants dans le contexte de la migration internationale, y compris enfants non accompagnés et séparés
  • Approche pangouvernementale : considère que la migration est une réalité multidimensionnelle qui ne peut être abordée par un seul secteur politique gouvernemental.
  • Approche de l’ensemble de la société : promeut de larges partenariats multipartites pour aborder la migration dans toutes ses dimensions en incluant les migrants, les diasporas, les communautés locales, la société civile, les universités, le secteur privé, les parlementaires, les syndicats, les institutions nationales des droits de l’homme, les médias et d’autres parties prenantes concernées dans la gouvernance des migrations

OBJECTIFS STRATÉGIQUES ET IMPACT ATTENDU

Objectif stratégique 1 : Contribuer à la mise en place de conditions propices permettant à tous les migrants (réfugiés, PDI, rapatriés) et à la communauté de la société de s’enrichir mutuellement grâce à leurs capacités humaines, économiques et sociales, et ainsi faciliter leurs contributions au développement durable au aux niveaux local, national, régional et mondial conformément au Programme de développement durable à l’horizon 2030 en Afrique.

Impact escompté 1.1: Données précises et ventilées (comme base) pour les politiques fondées sur des preuves

Impact attendu 1.2 : Les facteurs défavorables et les facteurs structurels qui poussent les gens à quitter leur pays d’origine sont réduits au minimum

Impact attendu 1.3: Des informations précises et transparentes accessibles sont diffusées aux États, aux communautés et aux migrants à tous les stades de la migration.

Impact attendu 1.4: Profil de tous les migrants documenté

 Impact attendu 1.5: Disponibilité et flexibilité accrues des voies de migration régulière

Impact attendu 1.6: Recrutement équitable et éthique et conditions de sauvegarde qui garantissent un travail décent facilité

Impact escompté 1.7:   Vulnérabilités liées à la migration traitées et réduites;

Impact attendu 1.8: Des vies sauvées et des efforts internationaux coordonnés sur les migrants disparus Impact attendu 1.9: Renforcement de la réponse transnationale au trafic de migrants

Impact escompté 1.10: Traite des personnes dans le contexte des migrations internationales Prévention, lutte et éradication

Impact attendu 1.11: Gérer les frontières de manière intégrée, sécurisée et coordonnée

Impact attendu 1.12: Renforcement de la certitude et de la prévisibilité des procédures de migration pour un dépistage, une évaluation et une orientation appropriés

Impact escompté 1.13: rétention des migrants minimisée et augmentation des alternatives

Impact escompté 1.14: Protection, assistance et coopération consulaires renforcées tout au long du cycle de migration

Impact escompté 1.15: Accès accru aux services de base pour les migrants

Impact escompté 1.16: Les migrants et les sociétés sont habilités à réaliser la pleine inclusion et la cohésion sociale

Impact escompté 1.17: Interdiction de toutes les formes de discrimination à l’égard des migrants – amélioration du discours public et des perceptions de la migration fondées sur des données probantes

Impact attendu 1.18: Investir dans le développement des compétences et faciliter la reconnaissance mutuelle des aptitudes, qualifications et compétences

Impact attendu 1.19: Création des conditions permettant aux migrants et aux diasporas de contribuer pleinement au développement durable dans tous les pays

Impact escompté 1.20: Transferts de fonds plus rapides, plus sûrs et moins chers pour l’inclusion économique des migrants

Impact escompté 1.21: Amélioration / renforcement de la coopération pour faciliter le retour et la réadmission dans la sécurité et la dignité, ainsi qu’une réintégration durable

Impact attendu 1.22: mécanismes opérationnels pour la portabilité des droits à la sécurité sociale et des prestations acquises

Impact escompté 1.23: Renforcement de la coopération internationale et des partenariats mondiaux pour une migration sûre, ordonnée et régulière.

Objectif stratégique 2 : Atténuer, s’adapter et gérer les effets de la sécheresse afin d’améliorer les conditions de vie des migrants (réfugiés, PDI et rapatriés) du conflit ou du climat et renforcer leur résilience au changement climatique.

Impact attendu 2.1:  La sécurité alimentaire et l’accès adéquat à l’eau pour les migrants sont améliorés.

Impact attendu 2.2:  Les moyens de subsistance des personnes dans les zones touchées sont améliorés et diversifiés.

Impact attendu 2.3: Les   migrants, en particulier les femmes et les jeunes, sont autonomisés et participent à la prise de décision en général et en particulier à la neutralité en matière de dégradation des terres

Impact attendu 2.4: Les  migrations forcées par la désertification et la dégradation des terres sont considérablement réduites

Impact attendu 2.5:   La vulnérabilité des écosystèmes des migrants à la sécheresse est réduite, notamment grâce à des pratiques de gestion durable des terres et de l’eau.

Impact attendu 2.6:  La résilience des communautés à la sécheresse est accrue.

Impact escompté 2.7:   Des efforts considérables sont déployés pour promouvoir le transfert de technologie, en particulier à des conditions favorables et y compris à des conditions concessionnelles et préférentielles, comme convenu d’un commun accord, et pour mobiliser d’autres ressources non financières.

Objectif stratégique 3 : Mobiliser les acteurs pour la protection des migrants (réfugiés, PDI et rapatriés), l’éradication de la torture, l’assistance (psychologique, juridique…) et la réhabilitation des migrants, victimes de torture et de leur famille.

Résultat attendu 3.1 : Politiques et plans nationaux existants / mis à jour / opérationnels liés à la question de la torture et des mauvais traitements (pour les éradiquer) et à la question relative à la protection des dénonciateurs de la torture, à la punition des auteurs de torture, à la protection des migrants et de leur famille ; l’assistance (psychologique, juridique…) et la réadaptation des migrants, victimes de torture et de leur famille;

Résultat attendu 3.2: Meilleure compréhension et capacité des principaux acteurs du processus d’assistance (psychologique, juridique…) et de réhabilitation des migrants, victimes de torture et de leur famille.

Résultat attendu 3.3: Les migrants victimes de torture quel que soit leur statut juridique ont accès rapidement à une assistance spécialisée holistique et durable de qualité (psychologique, juridique…) et à des services de réadaptation

Résultat attendu 3.4 : Dialogue et partenariat efficaces et francs à long terme (y compris le partage d’expériences) entre / parmi la société civile, les autorités, les prestataires, les centres de réadaptation et d’autres parties prenantes clés (nationales et internationales) sur la mise en œuvre du droit à la réadaptation, en particulier avec concernant la législation et les pratiques nationales et la formation du personnel médical

Résultat attendu 3.5: Partenariats bien établis / opérationnels avec des initiatives locales et des centres de réadaptation; Programmes opérationnels d’assistance aux migrants, aux victimes de torture et de traite et à leurs familles (notamment les femmes, les jeunes et les enfants);

Résultat attendu 3.6: Les prestataires de réadaptation protégés dans leur travail de défenseurs des droits humains;

Résultat attendu 3.7: Des procédures et des structures appropriées pour la protection des données et l’évaluation de la prestation de services par des évaluateurs ou auditeurs indépendants mis en place et opérationnels.

Objectif stratégique 4 : Contribuer à l’éradication de la corruption, du trafic de migrants, du trafic de drogue, de la (cyber) criminalité et du blanchiment d’argent, de la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre dans la chaîne migratoire

Impact escompté 4.1:  les instruments régionaux et internationaux sur la migration, la corruption, le trafic de migrants, le trafic de drogue, la (cyber) criminalité, le blanchiment d’argent, la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre internalisés et effectivement mis en œuvre.

Impact attendu 4.2:  Meilleure compréhension et engagement accru des gouvernements, de la société civile, des ONG, du secteur privé, des personnes vulnérables et marginalisées (y compris les femmes et les jeunes) des défis de la lutte contre la corruption, la lutte contre le trafic de migrants, la lutte contre le trafic de – (cyber) crime, blanchisserie anti-argent, prolifération des armes légères et de petit calibre

Impact escompté 4.3:  Collaboration accrue entre les gouvernements, la société civile, les ONG, le secteur privé, les personnes vulnérables et marginalisées (y compris les femmes et les jeunes) dans la lutte contre la corruption, le trafic de migrants, le trafic de drogue, la (cyber) criminalité, le blanchiment d’argent, la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre.

Impact attendu 4.4:  Renforcement de la coopération interétatique dans la lutte contre le financement ou l’offre de groupes terroristes armés, dans la lutte contre la corruption, le trafic de migrants, le trafic de drogue, la (cyber) criminalité, le blanchiment d’argent, la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre Armes à travers le plaidoyer pour la mise en place de politiques au niveau de l’Union africaine et au niveau des pays pour renforcer le marquage des armes de fabrication extérieure avant leur entrée sur le sol africain, afin qu’elles respectent les règles des conventions africaines sur la lutte contre la prolifération illégale des les bras.

Objectif stratégique 5 : Contribuer au succès du processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration des migrants des zones de conflit dans / hors des zones touchées par l’extrémisme violent et la radicalisation

Impact escompté 5.1: Les parties prenantes nationales sont en mesure de maximiser la précision des rendements d’armes (sur la base de l’évaluation précédente; d’explorer des incitations à la remise des armes; d’éviter d’attacher une valeur monétaire aux armes ou aux munitions; d’assurer des contrôles efficaces sur l’enregistrement et le stockage des armes et des munitions , la gestion et la destruction et pour faire face aux problèmes à long terme de contrôle et de réduction des armes et des munitions aux niveaux national et local (licences, importation / exportation, trafic).

Impact attendu 5.2: Mécanismes solides et fiables pour garantir les profils socio-économiques des participants au DDR et le cantonnement ou les arrangements de traitement décentralisés; traiter la question de l’amnistie pour les crimes et les besoins des femmes et des enfants associés aux forces / groupes armés (y compris les personnes à charge); à fournir une aide à la transition (insertion), des services d’information et d’orientation, y compris des options de rapatriement, de réinstallation et de transport.

Impact escompté 5.3: Les parties prenantes nationales développent (i) un mécanisme solide et fiable pour déterminer les opportunités de réintégration et la capacité d’absorption de la communauté (ii) des programmes de réintégration pertinents et durables avec des installations adéquates pour la formation professionnelle / professionnelle (iii) des projets mixtes de réintégration / développement communautaire comprenant: ( iv) stratégies de sensibilisation collaborative bases communautaires, (v) mécanismes de suivi et d’évaluation. Tous accordant une attention aux groupes spéciaux de migrants (femmes et enfants associés aux forces et groupes armés, jeunes, personnes handicapées).

CADRE DE MISE EN ŒUVRE

Le programme sera mis en œuvre par des actions au niveau national ou sous-régional avec le soutien de partenaires conformément aux priorités nationales et dans un esprit de solidarité et de partenariat internationaux, y compris des partenariats public-privé et des accords innovants. Ce programme (dont les activités comprendront le plaidoyer, les dessins animés, les œuvres d’art, la sensibilisation, l’éducation, le renforcement des capacités, la conception et le développement d’outils innovants numérisés et automatisés, la recherche et les études) vise à:

En ce qui concerne les ressources financières et non financières:

  1. – Accroître la mobilisation des ressources financières et non financières pour la mise en œuvre de la Convention auprès de sources internationales et nationales, publiques et privées ainsi que des communautés locales, y compris les sources de financement non traditionnelles, et le financement climatique;
  2. – Profiter de l’opportunité d’utiliser la migration comme un cadre pour améliorer la cohérence, l’efficacité et les avantages multiples des investissements;
  3. – Améliorer l’utilisation des processus et institutions financiers existants et / ou innovants;

En ce qui concerne la politique et la planification:

  1. – Vulgariser le pacte mondial pour les instruments et outils de migration;
  2. – Accent mis sur la réadaptation psychologique et juridique, socio-économique des migrants (issus de conflits) victimes de torture et de leur famille ainsi que des migrants victimes du changement climatique, de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse. Cela comprend les réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur du pays;
  3. – Focus sur le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants migrants (réfugiés, déplacés internes);
  4. – Mettre l’accent sur l’éradication de la corruption, le trafic de migrants (réfugiés, déplacés internes), le trafic de drogue, la (cyber) criminalité, le blanchiment d’argent, la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre dans la chaîne migratoire;
  5. – Influencer l’élaboration, la mise en œuvre, la révision et le suivi régulier, le cas échéant, des programmes et / ou plans d’action nationaux et sous-régionaux en tant qu’outils efficaces pour une migration régulière, ordonnée et sûre comme outil de développement;
  6. – Influencer la mise en place de politiques et d’environnements propices à la promotion et à la mise en œuvre de solutions pour des migrations régulières, ordonnées et sûres;
  7. – Contribuer à tirer parti des synergies et à intégrer le Pacte mondial pour les migrations, dans les plans nationaux liés aux autres accords ou conventions multilatéraux et autres engagements internationaux le cas échéant, dans le cadre de leurs mandats respectifs;

Concernant les actions sur le terrain:

  1. – soutenir la création d’environnements propices à la promotion du Pacte mondial pour les migrations;
  2. – développer les connaissances scientifiques et techniques relatives aux problématiques liées aux migrations
  3. – identifier et répondre aux besoins de renforcement des capacités pour prévenir la migration irrégulière;
  4. – mettre en œuvre / encourager des pratiques de restauration et de réhabilitation afin d’aider les victimes;
  5. – développer et opérationnaliser la gestion des risques, les systèmes de surveillance et d’alerte rapide et les programmes de filets de sécurité, le cas échéant;
  6. – sensibiliser sur les questions liées à la migration;
  7. – mettre en place des systèmes de partage d’informations et de connaissances et faciliter la mise en réseau sur les meilleures pratiques et approches liées à la gestion des flux migratoires;
  8. – encourager la coopération pour promouvoir la réduction des violations des droits de l’homme et punir les auteurs;
  9. – organiser des formations, des ateliers, des séminaires, des groupes de discussion sur les questions liées aux migrations;
  10. – Produire des œuvres d’art, des documentaires, des émissions de télévision et de radio sur des questions liées à la migration et à la traite,
  11. – concevoir et mettre en œuvre des projets intégrés pour s’attaquer aux moteurs et aux conséquences négatives de la migration (irrégulière) et des préoccupations relatives aux droits de l’homme ciblant les ONG, les agriculteurs, les femmes, les scientifiques, la communauté, les jeunes et les enfants, les peuples autochtones et leurs communautés, les entreprises et l’industrie, les travailleurs et les syndicats.

MOBILISER LES PERSONNES POUR DES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE (Mob’4SDGs)

Afin de renforcer la participation et l’implication individuelles et multi-parties prenantes (y compris les jeunes, les femmes, les populations autochtones et vulnérables) dans les ODD, mon organisation et moi-même avons mis en place «Mobilizing People for Sustainable Development Goals» (Mob’4SDG) qui vise à connecter , engager et mobiliser les gens vers les objectifs de développement durable essentiellement par le biais de l’information, de la communication et de la technologie (TIC). (Mob’4SDGs) est un ensemble articulé en trois volets: Le Salon intitulé «Objectif 0 sur le développement durable», «l’Université panafricaine en ligne sur le développement durable (PaOU_SD); Objectifs de développement durable _Rapporteurs (SDGs_Report) et la caravane des objectifs de développement durable

« Objectif 0 sur le développement durable »

Objectif 0 est une émission de télévision et de radio bimensuelle (avec retransmission hebdomadaire) qui vise à ..

• améliorer la compréhension des gens sur les ODD et leur rôle individuel et collectif dans la mise en œuvre de l’agenda 203à;

• Stimule chez les citoyens le sens du volontariat et l’engagement envers les DSG

• sensibiliser le public à l’importance de l’engagement civique et volontaire envers les ODD;

• fournir une plateforme d’échange, de partage, d’analyse, de plaidoyer, de suivi et d’évaluation des politiques publiques liées à la mise en œuvre de l’Agenda 2030;

• promouvoir les initiatives locales qui contribuent à la réalisation des ODD.

• mettre en évidence les mauvaises et les meilleures pratiques vers les ODD.

• améliorer la compréhension des populations sur les ODD et leur rôle individuel et collectif dans la mise en œuvre de l’agenda 2030;

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Université panafricaine en ligne sur le développement durable (PaOU_SD)

L’Université panafricaine en ligne sur le développement durable est une plateforme éducative conçue pour créer, coordonner, partager, diffuser et promouvoir des ressources pédagogiques, des formations numériques et audiovisuelles, des objets, des contenus et des formes labellisés scientifiquement, pédagogiquement et techniquement au profit des jeunes et des vulnérables. gens. Il vise à:

• promouvoir l’accès aux ressources éducatives pour apporter une contribution significative au transfert des résultats de la recherche et de la formation dans le domaine de la désertification, de la dégradation des terres, de la sécheresse et du développement durable en Afrique.

• favoriser l’accès au plus grand nombre de jeunes et de femmes aux ressources produites en institution;

• contribuer au développement de nouvelles ressources pédagogiques exploitables.

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Rapport sur les objectifs de développement durable (ODD _Rapport) :

Le rapport ODD est un concept mais plus un outil de mobilisation et de dialogue social soutenu par le service SMS. En plus de sa portée dialogique qui offre aux parties prenantes la possibilité d’interagir avec les décideurs pour résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés au quotidien. Il comprend une dimension de suivi / évaluation des interventions. Bref, SDG-Report donne aux personnes les moyens de contribuer au développement en donnant leur point de vue à travers des enquêtes ou des consultations thématiques, mais aussi en «évaluant» les actions entreprises en leur faveur. Et en fait, c’est aussi une plateforme de partage d’informations sur des sujets prioritaires et des thèmes de développement national. Cet outil est conçu comme une réponse à un besoin d’augmenter la participation des populations du monde entier et en particulier des jeunes à la vie de la société.

L’objectif général de l’initiative SDG-Report est de créer une plateforme d’échange entre les décideurs et les populations à travers l’infrastructure de téléphonie mobile en général et en particulier la technologie SMS. Ceci, afin de favoriser une plus grande mobilisation sociale autour des objectifs de développement durable. Cette initiative est déployée

•  Premièrement, encourager les adolescents et les jeunes à s’exprimer et à trouver des solutions aux problèmes qui les préoccupent et les préparer à devenir des citoyens engagés dans le développement de leur pays, à fournir des informations utiles aux adolescents et aux jeunes pour qu’ils puissent ils les partagent avec leurs communautés, impliquent les adolescents et les jeunes dans la promotion de l’utilisation des services sociaux.

•  Ensuite, il s’agit aussi d’amplifier la voix des adolescents et des jeunes pour favoriser le dialogue avec les décideurs et la société civile et enfin fournir des informations et des données sur les problématiques de la jeunesse pour alimenter des programmes sensibles à leurs besoins.

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Caravane des Objectifs de Développement Durable «SDGs_Caravan»

La Caravane des Objectifs de Développement Durable est une caravane mobilisatrice renouvelable de trois ans pour le changement qui vise à

• Accroître l’engagement des pays envers les objectifs de développement durable grâce au ..

• Meilleure compréhension des personnes vulnérables (jeunes, femmes, réfugiés…), de la société civile, du secteur privé, des médias et du gouvernement sur les questions liées aux objectifs de développement durable
Augmentation du nombre de pairs éducateurs sur les objectifs de développement durable, augmentation du nombre de personnes sensibilisées chaque année sur les défis du programme de développement durable;

• Évaluations conjointes de la réalisation des objectifs de développement durable par les personnes vulnérables (jeunes, femmes, réfugiés…), la société civile, le secteur privé, les médias et le gouvernement;

• Valoriser / encourager le potentiel et la contribution des jeunes et des communautés dans l’élaboration et la mise en œuvre de solutions innovantes pour favoriser l’agenda du développement durable.
Accroître le transfert technologique en faveur des personnes vulnérables, en particulier les jeunes, les femmes et les peuples autochtones

• Accroître les innovations dans tous les secteurs sociaux en faveur de l’agenda du développement durable.

• Récompenser les personnes vulnérables pour leur solution innovante vers des objectifs de développement durable.

• Améliorer les politiques et les conditions de vie des populations touchées, en particulier les personnes vulnérables / minoritaires (femmes, jeunes, enfants et autochtones) grâce à l’amélioration des politiques nationales et à la diversification des moyens de subsistance des populations, en particulier les personnes vulnérables / minoritaires (femmes, jeunes, enfants, et indigène).

• Créer un Centre de Développement Durable pour en tant que mécanisme de suivi et d’évaluation, qui accueille, écoute, conseille, guide, façonne et diffuse les bonnes pratiques à travers le monde, mène des études, analyse et produit des statistiques sur les résultats des projets créés et mis en œuvre par les jeunes dans le cadre des ODD

Impact de Mob’4SDG

L’impact de Mob’4SDG peut être mesuré aux niveaux éducatif, social, politique et environnemental.

Sur les plans éducatif, social et environnemental, à travers ses approches, Mob’4SDGs propose des plateformes d’apprentissage et de compréhension des problèmes critiques liés à la mise en œuvre des ODD et des moyens de construire des coalitions fortes pour les ODD. Il contribue à améliorer la gouvernance locale en plaçant les jeunes, les femmes, les populations vulnérables et autochtones au cœur des débats liés aux ODD et en les engageant dans des discussions et des partenariats avec les acteurs gouvernementaux, la société civile, le secteur privé pour un financement, une mise en œuvre et un suivi efficaces et inclusifs. de l’Agenda 2030.

Sur le plan politique, les Mob’4SDG contribuent à:

• L’instauration et l’opérationnalisation d’un cadre institutionnel efficace des ODD à travers le plaidoyer pour

• une plateforme opérationnelle multisectorielle de suivi des ODD (MINEPAT, ONU, administrations, société civile, parlement, partenaires au développement) qui se réunit chaque année pour valider les rapports régionaux de mise en œuvre des ODD et le rapport national.

• un comité technique départemental opérationnel et au niveau local du Conseil pour le suivi participatif des investissements publics (au niveau des collectivités locales);

• mise en place de comités départementaux et régionaux pour le suivi de la mise en œuvre physique et financière des investissements publics;

• L’instauration et l’opérationnalisation d’un processus efficace de suivi des ODD en préconisant / agissant pour
• des outils de suivi pour la mise en œuvre des ODD;

• harmonisation des formats des rapports de suivi locaux, divisionnaires et régionaux sur les ODD;

• référence élevée sur les indicateurs infranationaux

• Rapports périodiques de suivi des indicateurs ODD et le faible examen participatif de la mise en œuvre des ODD aux niveaux local et national

• Cadre institutionnel d’indicateurs complété par un cadre de suivi d’indicateurs qui sera développé en collaboration avec les populations développé par l’Institut national de statistique et le système des Nations Unies sur la base du cadre mondial et reflétant les spécificités nationales, qui pour chaque cible, spécifié entre autres: indicateurs; source d’information; et les parties prenantes responsables de la collecte, de l’analyse et de la diffusion. Il faut dire que ce cadre doit être

• Multiplication des sources de données pour le processus de suivi et d’évaluation des ODD. Cela implique:

• des sources administratives au sein des différents ministères sur la base des projets et des rapports annuels de performance; les autorités locales et les chambres consulaires.

• des données qualitatives liées à l’ODD au sein de la société civile, des autorités traditionnelles et des populations au niveau communautaire pour les données qualitatives. Le secteur privé à travers les organisations d’employeurs n’est pas effectivement impliqué. Le PTF basé sur un cadre de coopération bilatérale et multilatérale.

• Financement du SNDS pour la publication des statistiques attendues (notamment, statistiques issues de sources administratives, statistiques sur l’environnement et le changement climatique, statistiques sur le secteur rural)

• évaluation des impacts politiques notamment via des études spécifiques

• Élaboration d’un cadre national pour l’assurance qualité: (directives pour les enquêtes et les recensements; directives pour les statistiques dérivées de sources administratives; directives pour les résumés statistiques; outils de suivi / évaluation de la qualité des données)