Amélioration de la compréhension, de l’engagement et de la mobilisation des jeunes leaders et de la société civile en faveur de la COP CDB
Le Plan stratégique 2010-2020 de la Convention sur la diversité biologique fixe 20 objectifs mondiaux de biodiversité ou Objectifs d’Aichi à atteindre dans les efforts visant à réduire la perte de biodiversité et à assurer sa contribution au bien-être humain dans la transition vers la vision mondiale 2050 pour vivre en harmonie avec nature. Les pays africains, conformément à leur engagement dans cette entreprise mondiale, aux côtés de plusieurs États membres dans le monde, ont internalisé le plan stratégique en adoptant des cadres stratégiques nationaux pour la biodiversité qui définissent les priorités et orientent les interventions. Plusieurs stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité adoptés en Afrique dans le cadre de cette dynamique exigent également une réflexion précoce vers l’identification des priorités nationales adaptées en matière de biodiversité au-delà de 2020 et la mesure dans laquelle cette réflexion peut influencer et contribuer au processus de développement d’une biodiversité mondiale post-2020. cadre. La décision de la CdP 14 a donc lancé le processus pour un nouveau cadre mondial pour la biodiversité qui sera adopté lors de la 15e Conférence des Parties (CdP 15) de la CDB, qui se tiendra en 2020 en Italie.
L’approche consultative globale définie pour ce processus comprend les éléments suivants: des discussions intersessions mondiales sur les éléments du nouveau cadre mondial et la production d’un projet de document, ainsi que des dialogues régionaux, nationaux et thématiques pour garantir des approches harmonisées qui alimentent la discussions mondiales. Dans le cadre de cette approche, les États membres de la CDB et les autres parties prenantes de la biodiversité sont tous appelés à contribuer au développement de ce cadre mondial en s’engageant efficacement dans les dialogues mondiaux et régionaux à mener.
L’Afrique constitue une partie essentielle de ce processus. La riche diversité biologique et génétique avec divers écosystèmes précieux (dans plusieurs bassins écologiques comme le bassin du Congo) avec des services qui offrent d’énormes opportunités pour le développement social et économique du continent, fournissent des avantages mondiaux en tant que puits de carbone, constituent une attraction principale sur les marchés mondiaux, etc. La mesure dans laquelle les intérêts de la biodiversité de l’Afrique peuvent être pris en considération dans l’élaboration du nouveau cadre mondial.
Les consultations ont effectivement commencé dans la région africaine sous la coordination de la Commission de l’Union africaine, de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), du Secrétariat de la CDB et d’autres partenaires de développement. Les résultats du Sommet ministériel africain sur la biodiversité en 2018 en Égypte, de la Consultation régionale africaine sur l’après-2020 qui s’est tenue à Addis-Abeba en avril 2019 et d’autres consultations informelles régionales visant à assurer la cohérence et l’harmonie dans la présentation des priorités régionales, offrent des opportunités pour les pays à mieux articuler les messages sur les priorités nationales pour les domaines thématiques régionaux identifiés. L’épidémie de COVID19 a mis en évidence la nécessité pour les gouvernements et la communauté internationale de se concentrer sur l’interdépendance entre la biodiversité, la santé et la sécurité. Cela a été bien indiqué dans la déclaration de la jeunesse africaine et de la société civile contre le COVID19 et les pandémies élaborée le 31 mai 2020 sous la direction du Réseau africain des jeunes leaders pour la paix et le développement durable (ANYL4PSD). Cette déclaration a mis en lumière les défis majeurs qui appellent une réponse continentale de toutes les parties prenantes, y compris les jeunes.
Les jeunes africains sont des représentants vitaux pour atteindre ces objectifs menant à la création d’un conglomérat de chapitres de jeunesse à travers l’Afrique pour contribuer au développement d’un cadre qui démontre la pertinence politique et économique de la nature, tout en fixant des objectifs ambitieux pour arrêter et inverser la perte de la biodiversité. Cependant, malgré l’engagement croissant des jeunes dans les actions contre le changement climatique et la conservation de la nature, le niveau de sensibilisation des jeunes sur ce processus mondial et la compréhension des enjeux que les résultats d’un nouveau plan stratégique mondial sur la biodiversité présenteront pour la voie de développement de l’Afrique. , est très faible. Une mise en place précoce de la scène pour une réflexion de la jeunesse continentale permettra à l’Afrique de capitaliser sur plusieurs opportunités dans le cadre des processus préparatoires mondiaux et régionaux en cours.
Objectifs de l’intervention
L’objectif général du projet est d’améliorer la compréhension, l’engagement et la mobilisation des jeunes leaders et de la société civile en faveur de la COP de la CDB.
Accroître la prise de conscience et l’ambition nationales et continentales pour l’engagement et le plaidoyer des jeunes dans le processus préparatoire du cadre de la biodiversité pour l’après-2020 par la Convention sur la diversité biologique et créer une dynamique continentale pour l’appropriation et la mise en œuvre renforcée du cadre mondial pour l’après-2020.
Objectifs spécifiques
- Créer une campagne de sensibilisation à travers l’Afrique sur l’état et la tendance de la perte et de la valeur de la nature pour le développement des personnes et le changement climatique, atteignant au moins 50 000 personnes;
- Améliorer la compréhension des jeunes leaders africains sur le processus de développement d’un cadre mondial de la biodiversité post-2020 et la nécessité de l’implication et de l’engagement des jeunes dans le processus;
- développer et initier formellement un processus consultatif et participatif régional, y compris une feuille de route pour l’engagement de l’Afrique vers la COP 15 en Italie;
- Sécuriser les engagements fondés sur la nature grâce à un document de position des jeunes des acteurs étatiques et non étatiques pour prendre des mesures contribuant à arrêter et inverser la perte de biodiversité.