NOUVELLE OFFRE POUR LA CAMPAGNE NUMÉRIQUE NATURE AND PEOPLE
Le contexte:
Le commerce mondial et la croissance économique au cours du dernier demi-siècle ont entraîné d’énormes améliorations en matière de santé et de niveau de vie, mais ont également sapé la stabilité des systèmes naturels de la Terre et exacerbé les inégalités mondiales. L’Indice Planète Vivante 2020 montre que les populations mondiales de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons ont subi un déclin moyen de 68% en moins d’un demi-siècle (de 1970 à 2016). La principale cause de ce déclin dramatique est la perte et la dégradation de l’habitat, y compris la déforestation, en raison de la façon dont nous, en tant qu’humanité, produisons de la nourriture. La nature est le moteur de l’industrie et des entreprises, mais nous utilisons le « capital naturel » et dégradons les systèmes naturels plus rapidement que la nature ne peut les reconstituer et les restaurer, dépassant la capacité biologique globale de la Terre de 58% selon l’Ecological Foot Printing.
Selon le rapport 2020 du Forum économique mondial sur les risques mondiaux, les cinq défis les plus urgents auxquels l’Afrique et le monde sont confrontés au cours de la prochaine décennie sont, pour la première fois, tous liés à l’environnement et incluent la perte de biodiversité et le changement climatique. Ne pas s’attaquer au déclin de la nature augmentera les risques liés à la nature, perturbera davantage les chaînes d’approvisionnement, menacera la sécurité alimentaire mondiale et coûtera à l’économie mondiale au moins 479 milliards de dollars par an, soit 10 000 milliards de dollars d’ici 2050. Nos économies sont ancrées dans la nature, mais l’économie le fait. pas reconnaître que la santé humaine, la richesse et la sécurité dépendent de la sauvegarde de la santé environnementale, selon le prochain examen Dasgupta sur l’économie de la biodiversité.
Malgré ses défis, l’année 2020 a représenté un tournant qui doit être compris par les jeunes et la société civile comme une occasion de s’exprimer sur trois fronts et d’agir pour les changements qu’ils souhaitent voir dans le système. La récente épidémie de COVID-19 et, récemment, ses écarts représentent la dernière d’une liste malheureusement croissante de catastrophes auxquelles l’humanité est confrontée. La pandémie du COVID-19 en Afrique et dans le monde n’est pas seulement un défi pour les systèmes de santé mondiaux, mais aussi un test de notre esprit humain. Ses effets sociaux et économiques ont créé une crise mondiale sans précédent dans l’histoire de l’ONU – et qui exige une réponse de l’ensemble de la société à la hauteur de son ampleur et de sa complexité.
En 2020, sous la direction du réseau africain des jeunes leaders pour la paix et le développement durable qui a établi le New Deal for Nature and People Coalition, les jeunes africains et les organisations de la société civile ont rédigé et commencé la mise en œuvre de deux documents de position régionaux sur le COVID19 et les pandémies. et vers un cadre mondial solide pour la biodiversité après 2020 pour une reprise de la croissance verte en Afrique et dans le monde. Parmi les recommandations clés formulées par les jeunes et la société civile, nous pouvons souligner:
- la nécessité de l’implication et de l’engagement des gouvernements dans un New Deal pour la nature et les peuples en tant qu’accord globalement contraignant pour réduire de moitié notre empreinte sur la nature; arrêter la perte d’habitats naturels et couronner l’extinction des espèces vivantes;
- l’intégration d’éléments défendus par les jeunes dans une perspective de genre dans le cadre pour l’après-2020, axé sur l’équité intergénérationnelle, les droits de l’homme et les droits de la nature, l’éducation transformatrice et la promotion de la non-prolifération et du désarmement nucléaires;
- l’importance d’un multilatéralisme renforcé: Développer une approche coordonnée à l’échelle de la société et accélérer la mise en œuvre de la «Nouvelle façon de travailler» en mobilisant toutes les parties prenantes et en prenant en compte toutes les couches et tous les secteurs dans la mise en œuvre de mesures innovantes à différents niveaux;
- l’impératif de plus de synergies et d’alignement entre le Cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020 avec d’autres accords, processus et instruments multilatéraux liés à la biodiversité (UNCCD, UNFCC; Ramsar; Future BBNJ, CITES etc.) et le Programme de développement durable à l’horizon 2030 afin de permettre le Cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 recoupe systématiquement ses objectifs et ses cibles et cherche à renforcer les synergies dans la mise en œuvre et les conditions favorables;
- L’urgence d’écologiser le secteur financier (économie de la biodiversité) – intégrer les questions environnementales pour soutenir le cadre de mise en œuvre post 2020 et les conditions propices à la résilience et au changement transformateur;
- Un leadership de haut niveau et une approche pangouvernementale mobilisant toutes les couches de la société, y compris le secteur privé et la société civile, vers un cadre de la biodiversité pour l’après-2020 basé sur la transparence, le suivi de la responsabilité et l’établissement de rapports.
Les jeunes africains sont touchés de manière disproportionnée par les problèmes environnementaux qui affligent le continent: la désertification, la pollution, l’érosion, la surexploitation des ressources naturelles telles que la forêt et l’eau, entre autres, entravent la prospérité et le développement économique. Relever les défis susmentionnés nécessite l’implication des jeunes qui sont des acteurs clés pour la mise en œuvre des recommandations (intégrées dans les documents de position régionaux) qu’ils ont rédigés dans le cadre du New Deal for Nature and People Coalition. Les jeunes et la société civile ont un rôle à jouer dans le passage des auteurs involontaires de la dégradation de l’environnement aux gardiens du capital naturel. Un tel changement entraînera potentiellement des avantages en matière de durabilité tels que des emplois verts et contribuera à assurer l’avenir des générations futures. À cet effet,
Campagne New Deal pour la nature et les personnes
La campagne New Deal for Nature and People est une campagne numérique de plaidoyer mise en œuvre par la New Deal for Nature and People Coalition (constituée d’enfants, de jeunes, de femmes provenant de plusieurs secteurs comme la société civile, les médias, les élus locaux, les entreprises, les peuples autochtones, les réfugiés , PDI et startups) dirigé par le Réseau africain des jeunes leaders pour la paix et le développement durable dans le cadre de la mise en œuvre de la (1) déclaration de la jeunesse africaine et de la société civile contre le COVI19 et les pandémies pour une reprise de la croissance verte en Afrique et dans le monde et le (2) Document de position de la jeunesse africaine et de la société civile sur le cadre de la biodiversité pour l’après 2020.
Les jeunes et la société civile tireront parti de plusieurs plates-formes communautaires (en ligne) (Zoom, YouTube, Twitter, Facebook [1] , WhatsApp, Telegram, Instagram….) Et diffuseront des messages et des contenus de plaidoyer (à travers divers outils et matériels) visant à sensibilisation à la vision Nature Positive axée sur les principales recommandations des documents de position qu’ils ont élaborés. Cette campagne sera mise en œuvre tout au long de l’année 2021.
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