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    Faustin
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    En effet, En effet, la RDCongo est riche en biodiversité et dont la survie de l’humanité en général et de la RDCongo en particulier en dépend. C’est le cas du bassin du Congo qui constitue le deuxième poumon mondial en réserve d’oxygène après l’Amazonie. Le Riff Albertin, contient plus de 14% d’espèces de plantes de toutes l’Afrique. Le Parc National des Virunga (PNVi) qui fait partie du e Riff Albertin, est le parc africain le plus riche en biodiversité. Il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et de Ramsar et constitue l’habitat de nombreuses espèces emblématiques (gorilles, okapis, éléphants, etc.) et des oiseaux suite à ses zones humides. De par son étendue, sa position géographique à cheval sur l’équateur et en zone de transition entre deux grandes régions biogéographiques (Guinéenne et Soudano-Zambézienne), ce parc possède une végétation extrêmement variée comprenant la forêt ombrophile au Nord, la savane dans la partie centrale, les forêts de bambous sur les volcans actifs et éteints de la chaîne des Virunga au Sud. Elle a une végétation étagée neiges éternelles des sommets du Ruwenzori en passant par les mousses et les lichens. C’est pour quoi, les naturalistes qualifient le PNVi de paradis terrestre et les historiens l’appellent huitième merveille du monde. Nous ne pouvons pas passer sous silence, les ressources halieutiques du Lac Edouard dont les vies de plus de 65 000 personnes riveraines de ce lac dépendent de la filière des poissons.
    Malheureusement, cette biodiversité est menacée par l’exploitation du pétrole et cela est incompatible avec les autres dispositions existantes sur la protection des aires protégées. En titre illustratif, nous citerons la violation des dispositions nationales liées à l’eau (loi N°15/026 du 31 décembre 2015) qui interdisent tout rejet des déchets et autres substances, susceptibles de polluer la qualité des eaux de surface ou souterraine et celles liées à l’environnement (alinéa 2ème de l’article 33 de la loi N°11/009 du 09 Juillet 2011) qui déclarent nul, tout droit accordé dans les limites des aires protégées. Aussi, on note la violation des conventions sur le patrimoine mondial de l’UNESCO et les zones humides Ramsar de l’UICN.
    Parmi les conséquences de l’exploitation du pétrole dans le PNVi on peut citer : la pollution des eaux du lac Edouard, l’unique source de l’eau de boissons des communautés, la destruction des zones humides d’importance nationale et internationale particulièrement comme habitats des oiseaux du PNVi et des oiseaux migrateurs, risque des financement des milices et mouvements rebelles et pourtant le gouvernement n’arrive à pas éradiquer les groupes armés sur le Lac Edouard, aggravation de la faible productivité du lac suite à la modification des conditions écologiques des poissons et les conflits avec les neufs pays le région du bassin du Nil suite à la pollution suite à la pollution des eaux du Nil blanc qui prend sa source à partir de la rivière Semuliki en contact avec le Lac Edouard.
    Les partisans de l’exploitation du pétrole dans le PNVi pensent que c’est une source d’énergie et d’investissement. Nous sommes convaincus que, et comme vous les serez et toutes les autres autorités qui nous lisent en copie que ces arguments de tiennent pas debout, car la RD Congo dispose d’autres sources d’énergies fiables et durables aux revenus très largement supérieures que l’exploitation du pétrole dans le PNVi. C’est le cas de l’énergie hydroélectrique, éoliennes, des gaz naturels, solaires.
    Même le Président de la République, Monsieur Felix Antoine Thisekedi avait reconnu cela dans son discours d’investiture le potentiel énergétique hydroélectrique de la RDCongo en disant que le Barrage d’Inga est à mesure d’alimenter beaucoup de pays d’Afrique en courant électrique. Cela prouve que, si les potentiels du Barrage d’Inga sont bien exploité, le problème d’énergie ne se poserait en en RDCongo et c’est une source de revenu pour la RDCongo sur le plan Africain de façon durable et dépasse de loin les revenus de l’exploitation du pétrole, qui est une ressources non renouvelables.
    Outre le barrage d’Inga, la Province du Nord-Kivu, regorge beaucoup de cours d’eau sur lesquels on peut construire beaucoup des barrages hydroélectrique. Le cas le plus éloquent est celui de l’Alliance Virunga qui a déjà construit le centrale de Matebe, et avec d’autres qui sont en constructions.
    L’usage des énergies fossiles, notamment le pétrole dans le PNVi est des plus en plus déconseillés par les nations unies dont fait partie la RDCongo, car selon la résolution 74/225 adopté par l’assemblée générale des Nations Unies le 19 décembre 2019 pour garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables durables et modernes, à un cout abordables, au 6ième point, l’assemblée générale des Nations Unies « souligne qu’il importe d’avoir accès à des sources d’énergies moins polluantes, durables et plus économiques à la cuisine et le chauffage […] appelle à créer aux niveaux nationales des conditions favorables à l’accroissement de l’utilisation des telles sources d’énergies dans tous les pays »,
    L’exploitation du gaz méthane dans le Lac Kivu, est une source d’énergie alternative à l’exploitation du pétrole dans le PNVi. Le Lac Kivu recèle 55 milliards de mètres cubes du gaz méthane (CH4). L’exploitation de ce gaz est une source d’énergie, dans la Province du Nord-Kivu et représente environ 1 300 MW de potentiel énergétique partagé dans la région des Grands Lacs. Au-delà, une partie du CH4 peut aisément être utilisée ou commercialisée dans des bonbonnes pour un usage domestique en tant que combustible. Si la RD Congo parvenait à exporter ce gaz, cela apporterait beaucoup des capitaux à l’économie du pays. Un autre atout du gaz méthane du lac Kivu, est que c’est une ressource renouvelable, car il se forme en permanence est cela est le résultat de deux mécanismes simultanés : l’un dû à la fermentation des sédiments d’origine biogénique, l’autre provenant de la réduction du CO2 magmatique par de bactéries. Ce processus de formation du Gaz méthane éloigne bien entendu toute perspective de rupture de la production électrique dès son lancement.
    C’est pourquoi, la même résolution 74/225 susmentionné des Nations Unies dit au 8ième point, « que le gaz naturel joue un rôle clé dans de nombreux pays en développement et que ce rôle risque de se développer […] dans la perspective de la transition vers des systèmes énergétiques à faibles taux d’émission à gaz à effet de serre […]. »
    Une autre source d’énergie propre et renouvelable dont dispose la RD Congo est l’énergie éolienne et dont malheureusement est encore inexploitée. Vers les années 2018, les groupes Pure Water Tech et Gold Wind Afrique en partenariat avec le Ministre de l’énergie et des hydrocarbures à l’époque jadis piloté par le Ministre Ingele Tfoto, avait annoncé le projet de la création de 5 parc éoliennes qui produiraient plus de 750 Mégawats, quantités d’énergie trois plus grandes que la centrale hydroélectrique de Ruzizi 3. Le projet était évalué à plus d’un milliard de dollars et générerait plus de 5 milles emplois et cela de façon durable suite à la vante du curant.
    Nous ne pouvons pas passer sous silence, l’énergie solaire que la RDCongo peut encore capitaliser suite à position géostratégique en cheval sur l’Equateur et dont la période de l’ensoleillement dure presque toute l’année avec des températures élevées .
    Non seulement, la RD Congo peut exploiter les sources d’énergies renouvelable et propre pour son développement aux impacts socioéconomiques , mais aussi elle peut encore exploiter la gestion de l’environnent. Selon un rapport du cabinet Dalbeerg Global Development Advisors cité par Le Monde, la RDC pourrait gagner 1,1 milliard de dollars par an, et créer 45 000 emplois permanents si le domaine de l’environnement et du tourisme était bien géré. Ce rapport ajoute qu’outre les revenus du pétrole, le tourisme pourrait rapporter 235 millions de dollars; la pêche, 90 millions, l’énergie hydraulique 10 millions, tandis que, plus indirectement, les services rendus par les écosystèmes (séquestration du carbone, fourniture d’eau et prévention de l’érosion des sols) rapporteraient près de 64 millions de dollars. Enfin, le fait de préserver les ressources naturelles pour les générations futures représenterait une valeur de 700 millions de dollars par an. Ces 45 000 emplois et milliards de revenus sont revenus sont dont durable, c’est-à-dire de génération à génération contrairement à l’exploitation pétrole dans le PNVi dont les réserves pétrolières estimées à 6758 milliards de barils avec les recettes estimés à sept milliards de dollars pour une dizaines d’années d’exploitations et une centaine d’une main d’œuvre et doit être qualifié avec des conséquences néfastes irréversible pour la biodiversité .
    Faustin Nyebone, Appui aux Initiatives Communautaire de Conservation de l’Environnement et de Développement Durable (AICED) – Directeur Exécutif et point focal de la plateforme ANYL4PSD

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