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Author: TEMDEMNOU NGAMENI Olivier

ASTRACT
The present survey has been carried out from May 30 to June 26, 2006 in the south regions of Cameroon, precisely inAncient Song, Ancient Maléa, Ancient Zoulabot and Ancient Ngatto,locals of the BoumbaBek and NkiNattional park. The general objective of the survey is to contribute in improving onthe lives of the village population in order to improve on their involvement in the conservation of natural resources of their milieu.
Thus, inspired by the tools borrowed on the active method of the participative research, this work consisted of carrying out an investigation by 570 people coming from 04 villages, in which the data had been gotten manually in order to identify the assembly of variable answers..
The results obtained revealed that the quasi-totality of the population is agriculturallybased by 90%.In the same way, these results permitted us to understand that the pressure exerted on natural resources is a function of the villages, the sex, age and the size of the population. It is higher in Ancient Zoulabot and lesser in Ancient Song. The damages linked to the conservation of biodiversity is in four orders: agriculture (60%), fishing (10%), poaching (20%) and picking (10%). The protection of the Boumba-Bek and Nkinational Park brings about subsistence difficulties for the Baka pygmies and the Kounabembés Bantus whose elementary and social needs don’t seem to be taken in account in territorial development projects.
From then on, it became imperative to know the local means of natural resources management.. Hence ,two major types of methods have been mentioned which are the active and passive methods. To these one can add the willingness of the populations to be educated on the necessity of biodiversity conservation in general and natural resources in particular.

Key words: Biodiversity, Conservation, Natural Resources, National Parks.

RESUME
La présente étude a été menée du 30 Mai au 26 Juin 2006 dans les régions du Sud-Est Cameroun, précisément dans les villages Song ancien, Maléa ancien, Zoulabot ancien et Ngatto ancien, riverains aux parcs nationaux de Boumba Bek et de Nki. L’objectif général de l’étude est de contribuer à l’amélioration de vie des populations des villages en vue d’améliorer leur participation à la conservation des ressources naturelles de leur milieu.
Ainsi, en s’inspirant des outils empruntés à la méthode active de la recherche participative, le travail a consisté à effectuer une enquête auprès de 570 personnes provenant de 04 villages, au terme de laquelle les données ont été dépouillées manuellement afin d’identifier l’ensemble des variables de réponse.
Les résultats obtenus ont révélé entre autre que la quasi-totalité de la population est agricole soit 90%. De même, ces résultats ont permis de comprendre que la pression exercée sur les ressources naturelles est fonction des villages, du sexe, de l’âge et de la taille de la population. Elle est accrue à Zoulabot ancien et l’est beaucoup moins à Song ancien. Les dégâts liés à la conservation de la biodiversité se veulent de quatre ordres : l’agriculture (60%), la pêche (10%), la chasse (20%) et la cueillette (10%). La protection des Parcs nationaux de Boumba-Bek et de Nki entraine des difficultés de subsistance pour les Pygmées Baka et les Bantou Kounabembé dont les besoins sociaux élémentaires ne semblent pas être pris en compte dans les projets de développement territoriaux.
Dès lors, il est devenu impératif de savoir quels sont les moyens locaux de gestion des ressources naturelles. Ainsi il a été mentionné deux types majeurs dont les méthodes dites actives et celles dites passives. A celles-ci on peut ajouter la volonté des populations d’être éduquées sur la nécessité de conservation de la biodiversité en général et celles des ressources naturelles en particulier.

Mots clés : Biodiversité, Conservation, Ressources naturelles, Parcs Nationaux.

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